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raoul a écrit :Excellent millésime 2015 on dirait...

Ben boost a écrit : 09 juin 2007, 23:32 Bon... pour ce soir c'était :

- Pouilly fuissé tête de cuvée 1994 de chez Verget sur un risotto de saint jacques. C'était très bon, juste, ça n'avait plus rien à voir avec un chardonnay. La couleur : corail, limite rosé avec une impression de vin beaucoup plus vieux, genre tokaj. Le nez : encore vif, des odeurs de ranciot, de vin très évolué, genre licoreux étrange. La bouche : acqueux, aucune tenue, aucune matière, mais mille saveurs qui se mélangent. Bilan : très bien avec les st jacques, mais pas du tout ce qu'on pouvait en attendre. Acheté dans un lot de ventes aux enchères (avec des hermitages de chez chapoutier dont on reparlera...), il a du être conservé dans une mauvaise cave.

- Gevrey 1° cru les champeaux 1998 de chez Philippe Leclerc. Génial, sauf que pas caractéristique du tout de la côte. Ce vin n'est ni filtré, ni collé, élevé en barique neuve (18 mois il me semble) et y'a de la matière ! On hésiterait presque avec un médoc ! Donc une merveille. Parker disait de son voisin de parcelle qu'il avait du mal à digérer ses tanins. Je pense que c'est un peu le même problème pour celui-ci. Donc à boire après quelques heures de carafe. N'empêche, une tuerie sur un filet migon au thym avec un écrasé de pdt noires.
Voilà.
Allez au lit, je crois que la mirabelle m'a tuer. (omar si tu nous lit...)

ps : dire que certains qui nous lisent ont choisi un pinot noir de moselle... c'est bien la solidarité régionale, mais quand même...

claude a écrit : 03 mars 2016, 17:13 Il y a bien longtemps, 25 ans peut être, un triathlon en Gironde, Hourtin je crois, avait été gagné par un grand gaillard Danois dont j'ai oublié le nom.
Comme cela se fait souvent dans la région, il avait gagné son poids en vin : assis sur un bras d'une balance pendant qu'on empilait des caisses de grands vins de Bordeaux (et pas des plus mauvais, d'après ce qui se lisait sur les caisses) a l'autre bout. Comme il était costaud, il était reparti avec pas mal de caisses (dans cet exercice, les marathoniens sont désavantagés ).
L'année d'après, il revient, et rebelote, il regagne... donc, même cérémonie, et à la fin, le speaker lui demande : tu avais déjà gagné l'an dernier, as-tu pris le temps de goûter quelques unes des bouteilles que tu avais ramenées ?
Et lui sans se démonter de répondre: "oui, je les ai toutes bues" !
autre époque...