JO Londres 2012

Bonne humeur de rigueur, pour les sujets ne concernant pas le monde sportif merci de poster dans "...et plus si affinité".
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Billy
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Re: JO Londres 2012

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Petit detournement :

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La commune en question se trouve dans le Suffolk :wink:
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Billy
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Re: JO Londres 2012

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La liste des epreuves a venir, les petits sports ne sont pas en restent..... :
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J'arrete la, c'est encore du detournement de post.... Si vous voulez rire un peu, le reste est ici: http://www.thepoke.co.uk/2012/07/24/oly ... poke-blog/
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Richie
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Re: JO Londres 2012

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Même les Echos s'en mêlent :D

http://www.lesechos.fr/opinions/envue/0 ... 350261.php

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Il est à l'athlétisme, à la natation ou au tennis ce que le défunt Thierry Roland était au football. L'incontournable présentateur des grands moments des JO sur France 2 est en train d'aligner des scores d'audience sur la chaîne publique qui bousculent TF1, la médaille d'or en ce domaine. Ce fils d'un Américain et d'une Néerlandaise, né il y a cinquante-neuf ans à Boulogne-Billancourt, étudiait à Sciences po pour se destiner à une carrière dans la finance ou le management quand la passion du journalisme et du sport s'est emparée de lui, sa courbe d'expérience commençant par un petit boulot de « caddie » dans un club de golf. Vingt ans après, marié et père de deux enfants, voilà ce polyglotte devenu une vedette des « Guignols », qui se moquent sans retenue de ses célèbres interviews sur le vif de sportifs,

mêlant un français aux longueurs proustiennes avec des intermèdes en anglais, italien ou espagnol, le tout déroulé selon un étonnant phrasé en forme de montagnes russes. Carl Lewis, aux JO de Barcelone, et Martina Navratilova, en 1987, furent les premières proies de choix de ce grand sentimental, qui, dans ses commentaires, arrive à se faire pleurer lui-même à force de superlatifs. Sa vénération pour Jacques Chancel, l'empathique confesseur des stars, l'amène parfois à demander à des coureurs à bout de souffle ou à des nageurs encore ruisselants s'ils pensent, au moment de gagner, à la mort de leur mère. Une tendance au pathos qui lui a valu ce surnom presque phonétique : « Mets l'son moins fort ».
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Richie
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Re: JO Londres 2012

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http://madame.lefigaro.fr/societe/rival ... 812-272184

03 août 2012
Rivalité amoureuseSpécial JO - Interview des triathlètes françaises Carole Péon et Jessica Harrison

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Le 4 août, à 10 heures, elles affronteront un peloton cycliste, une piscine olympique et une piste d’athlétisme. Carole Péon et Jessica Harrison représentent la France à Londres dans une discipline méconnue, le triathlon. Rivales dans la compétition, elles sont en couple à la ville. Pas toujours simple à gérer...

Lefigaro.fr/madame. - Comment avez-vous découvert le triathlon ?
Jessica Harrison. - j’ai commencé à l’âge de 11 ans. C’était assez naturel pour moi, parce que je pratiquais déjà les trois sports (natation, course à pied, cyclisme, NDLR). Je me faisais plaisir, je gagnais des coupes. Ça me permettait aussi de me faire un peu d’argent de poche. Puis, c’est allé crescendo. La première fois que j’ai pris l’avion, c’était pour me rendre à une compétition de cadets, à 15 ans.

Carole Péon. - À l’âge de 9 ans, j’ai commencé la natation. À la fac, en STAPS, j’ai fait la connaissance de triathlètes. Je me suis essayée à la discipline, j’ai participé à un championnat régional universitaire et j’ai fini… dernière ! Par challenge ou par défi, j’ai décidé de m’obstiner.

Exercer un sport assez confidentiel, peu médiatisé, est-ce que ça permet de mieux se concentrer, ou est-ce au contraire plutôt frustrant ?
Cela dépend de ce qu’on attend. Personnellement, je n’ai pas envie de médiatisation. Quand viendra le moment de prendre notre retraite de sportives, ce sera plus simple. Quand on gagne, on le partage avec les gens qu’on aime, ceux qui sont présents, quoi qu’il arrive.

J. H. - Ça me ferait plaisir que le triathlon soit plus connu. J’aimerais qu’on en parle plus, mais pas pour que moi, je sois reconnue dans la rue.

“On est ensemble pour autre chose que le triathlon”

Vous êtes en couple. Gérez-vous votre préparation et votre stress de la même façon ? Avez-vous instauré un code de conduite entre vous, par exemple l’interdiction de prononcer le mot « olympique » ou « médaille » ?
C. P. - On ne s’entraîne pas ensemble parce qu’on n’a pas le même rythme, ni les mêmes points forts et faibles. On ne gère pas non plus l’avant-course de la même façon, c’est pour cela qu’on fait chambre à part pendant la compétition.

J. H. - On s’est aperçues sur les compétitions précédentes qu’à force de se dire : « Oh, ce serait génial si on s’échappait ensemble en vélo ! », cela n’arrivait jamais ! Alors, on ne se souhaite plus rien. On est ensemble pour autre chose que le triathlon. Quand l’entraînement est bouclé, on se change les idées. La pression va arriver d’elle-même, ça ne sert à rien de la chercher.

Pour ces JO, vous serez rivales. N’est-ce pas délicat d’affronter sa petite amie et éventuellement de briser le rêve de médaille de l’autre ?
Si Carole fait une supercourse, c’est parce qu’elle l’aura mérité. Je serai très contente pour elle. Si je fais, de mon côté, une course moyenne, je ne pourrai m’en vouloir qu’à moi-même. Le seul cas de figure où ça peut être compliqué, c’est si jamais il y a un accident dans le peloton. Tant qu’on n’est pas persuadée que l’autre va bien, on n’est pas tout à fait concentrée sur ce qu’on fait.


“Il y a plus d’homophobie dans les sports collectifs masculins”

C. P. - Ce que je souhaite, c’est qu’on soit toutes les deux à 100 % mentalement et physiquement dans notre course ce jour-là. Si l’une est meilleure que l’autre, ça ne sert à rien de lui en vouloir. Tant que moi, j’aurai le sentiment d’avoir donné tout ce que je pouvais et de n’avoir aucun regret, ça m’est égal qu’elle soit devant. Mieux vaut que ce soit elle plutôt qu’une autre !

On associe souvent sport et homophobie. Votre relation a-t-elle déjà été source de gêne ou de remarques ?
C. P. - Des études montrent qu’il y a plus d’homophobie dans les sports collectifs masculins et moins dans les sports individuels féminins. Au niveau du triathlon, nous n’avons jamais eu de souci. Les gens ont parlé de notre histoire quand elle a commencé comme ils auraient parlé d’un couple hétéro. Si ma copine n’avait pas été triathlète, je ne sais pas si j’aurais parlé ouvertement de ma relation. Là, on se retrouve sur les courses et on a fait notre choix entre se cacher et vivre normalement.

J. H. - Dans certains sports, l’effet groupe pousse parfois à faire des blagues qui ne volent pas très haut. J’ose espèrer qu’il n’y a qu’un tout petit pourcentage d’homophobes purs. C’est en vivant notre amour au grand jour que les mentalités évolueront.

Photo Guiard-Triathlete-MagazineDans les compétitions, on retrouve les mêmes athlètes, qui nous connaissaient avant qu’on soit ensemble. Et à la fin de la journée, c’est toujours à nous qu’on demande : « Les filles, qu’est-ce qu’on fait ce soir ? »

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tri-yann
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Re: JO Londres 2012

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Alors là c'est fort ... Il coupe une demi final double de tennis homme avec une pub trop longue ou on a faillit ne pas voire les trois balles de match ... Puis à l'instant, le France égalise et il ose nous remettre une rediffuson du combat de T.Riner ... Vive france2 :sm1: :sm1: Il commence vraiment à me les casser à foutre en l'air toute les rediffusion sportive ! Et je ne parle pas que de france télivision, TF1 ne sont pas mieux pendant les coupes du monde de rugby :sm1:
Entrainement dure, compétition facile qui disait ! Mon c** wé ! Ça ne doit pas s'appliquer au triathlon....
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Kenzo
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Re: JO Londres 2012

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J.O. : 2 305 132 euros de pub pour France TV

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Les chaînes publiques font, d'après Yacast, carton plein sur les recettes pub avant 20 heures et le plein des parrainages

L'excellente audience obtenue par France Télévisions sur les jeux Olympiques facilite la commercialisation de ses écrans par sa régie publicitaire. Le groupe public sera loin de rentabiliser cet événement qui lui coûte, selon Daniel Bilalian, patron des sports de France Télévisions, 75 millions d'euros, frais techniques inclus, mais cette aubaine devrait lui permettre de limiter un tant soit peu la casse. L'objectif de 10 millions d'euros de recettes nettes, parrainage inclus, n'est plus tout à fait hors de portée de France Télévisions.

À dix jours de la clôture des J.O., France Télévisions a déjà perçu, selon Yacast, 2 305 132 euros de recettes publicitaires brutes pour 454 spots et 9 189 secondes diffusées et la tendance peut s'amplifier si les sportifs français continuent de jouer un rôle de premier plan. Samedi 28 juillet, France 2 a perçu 518 793 euros et France 3, 189 767 euros, soit un total de 708 560 euros. Dimanche 29 juillet, les recettes se sont équilibrées, France 2 ayant engrangé 311 890 euros et France 3, 357 174 euros, soit un montant cumulé de 669 064 euros.

En semaine, France Télévisions est moins performante, France 2 ayant vendu, le 30 juillet, pour 306 437 euros d'espaces publicitaires et France 3, 147 253 euros, soit un total de 453 690 euros. Le 31 juillet, France 2 avait commercialisé 340 751 euros d'espaces publicitaires, France 3, 115 749 euros et France 4 ,17 053 euros, soit un global de 473 818 euros.

France Télévisions n'ayant pas le droit de diffuser de la publicité après 20 heures, le groupe public ne peut pas tirer profit du succès obtenu par les athlètes français dans la soirée, notamment dans les épreuves de natation. Cependant, France 2 et, dans une moindre mesure, France 3 font le plein du parrainage et des publicités institutionnelles. Les chaînes publiques ont, en effet, le droit, comme Radio France, de diffuser de la publicité après 20 heures, si celle-ci revêt un caractère d'intérêt général et collectif.

Certains téléspectateurs ont ainsi été surpris de découvrir trois spots diffusés par France 2, le 31 juillet à 21 h 30. Recylum, une publicité de 23 secondes en faveur du recyclage avait été vendue au prix de 10 057 euros brut. Il précédait une annonce de 20 secondes en faveur du groupement d'assurance cédée à 12 150 euros. Enfin, un troisième film de 12 secondes acheté par la coopérative des poulets de Loué pour 8 550 euros était nettement plus surprenant. Si les deux premiers écrans présentaient un caractère nettement institutionnel, le troisième, lui, s'apparentait à une vraie publicité. Mais comme il a été acheté par des fermiers qui se sont regroupés pour promouvoir leur label, la Deux n'était pas hors la loi.
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Billy
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Re: JO Londres 2012

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Bon, et la triche flagrante de nos amis anglais pendant les series eliminatoires de Sprint par equipe sur piste... Personne n'en parle ? C'est quand meme enorme... Ca meriterait le meme sort que les joueuses de Badminton...

Un petit resume :

Liberation

Le Monde
Et pas de mauvais esprit politique SVP....il n'y a juste rien sur le Figaro (enfin, sur la partie du site a laquelle je peux acceder)
Dernière modification par Billy le 03 août 2012 18:58, modifié 1 fois.
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Kenzo
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Re: JO Londres 2012

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LA DÉLÉGATION RUSSE PRIVÉE D’ALCOOL AUX J.O.

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L'alcool est interdit aux sportifs russes et à l'ensemble de la délégation officielle, y compris le président et ses ministres, pendant toute la durée des prochains Jeux Olympiques de Londres. C’est ce qu’ont décidé les autorités russes, officiellement pour améliorer les résultats de l’équipe nationale et officieusement pour se prémunir de certains scandales.

Pas de beuveries, pas de gueules de bois et surtout pas de scandale ! C’est en substance le message délivré par Ilia Djous, le porte-parole du vice-Premier ministre russe. "Les valeurs olympiques ne sont pas compatibles avec l'alcool", avait-t-il déclaré fin mai, avant d’annoncer que l’ensemble de la délégation russe ne boirait pas la moindre goutte d’alcool durant tout son séjour à Londres. Une mesure qui concerne donc les athlètes, les entraîneurs, les membres du Comité Olympique russe mais aussi tous les officiels de la délégation. Cette mesure a fait en tout cas couler beaucoup d’encre du côté de la Place Rouge. La presse moscovite s'est même demandé en effet si la vente d’alcool sera interdite sur tout le territoire national lors des prochains Jeux Olympiques d’hiver qui se tiendront en 2014 à Sotchi en Russie…

Le précédent des J.O d'hiver de Vancouver

Le gouvernement n’a pas répondu et ne communique que sur la mesure concernant les Jeux de Londres. Car officiellement, cette décision vise à améliorer le score de l’équipe russe, qui a lamentablement échoué lors des derniers J.O. d’hiver à Vancouver, en ne ramenant que 15 des 50 médailles espérées. Au Canada, certains athlètes avaient visiblement levé le coude et fêté la victoire espérée la veille des courses avant d’échouer piteusement le jour de la compétition pour cause de gueule du bois du siècle. Le problème c’est que les athlètes en question s’étaient enivrés dans les locaux loués par le Comité olympique russe à Vancouver où des fêtes à tout casser étaient organisées tous les soirs. Dans ces soirées, les invités pouvaient notamment se ravitailler en gnole grâce à deux imitations de pompes à essence qui servaient de la vodka et du whisky…

Dans un pays où l’abus d’alcool tue chaque année 500.000 personnes, les scandales liés à la consommation abusive d’alcool par les sportifs de haut niveau sont légion. En octobre 2009, les joueurs de l’équipe nationale de football s’étaient saoulés la veille d’un match amical face à l’Allemagne dans le cadre de la préparation à la Coupe du monde 2010. Le mois suivant, ils avaient récidivé en passant la nuit dans une boite de nuit moscovite, en enchainant des « shots » de vodkas et en faisant tourner le nargilé. Le lendemain, ils s’étaient fait battre par la Slovénie et avaient donc raté leur qualification pour le Mondial.

Des prestations pathétiques

Mais ce n’est rien à côté de la honte causée en 2008 par le sauteur en hauteur Ivan Ukhov, lors du meeting d’athlétisme de Lausanne. Lorsqu’il se présente sur le sautoir, le jeune athlète de 22 ans a l’œil torve et la démarche plus qu’hésitante. Il semble hésiter longuement avant de s’élancer et titube sur place, sous l’œil ahuri de ses rivaux, dont certains tentent de le dissuader de s’aligner. Par trois fois, il s’essaie à une course d’élan qui tient plus de la marche que du sprint et s’écrase pathétiquement sur le tapis après être passé sous la barre… Ivan le Terrible est tout simplement ivre mort : il a visiblement consommé sans modération de la vodka dans les heures qui précèdent la compétition, pour, se justifie-t-il après coup, noyer un chagrin d’amour. Exclu par la Fédération russe d’athlétisme pendant un an, il devient néanmoins l’une des plus grandes planétaires stars du web et l’objet du plus grand le buzz médiatico-éthylique de l’histoire d’Internet. La vidéo de son affligeante prestation est vue par plus de 200 millions d’internautes. Depuis Ivan le Terrible est devenu Ivan le Sage : il a été sacré champion du monde en salle et il ne vise rien de moins qu’une médaille à Londres.
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Kenzo
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Re: JO Londres 2012

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Harrison: "Dans la forme de ma vie"

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L'équipe de France de triathlon féminin est arrivée mercredi après-midi à Londres. Les trois athlètes qui la composent (Jessica Harrison, Carole Péon et Emmie Charayron) disputent leur course olympique ce samedi matin, à Hyde Park. La plus anglaise des triathlètes tricolores, Harrison, 34 ans et née à Sheffield, nous donne ses impressions à quelques heures de ses deuxièmes JO.


Jessica Harrison est une des meilleures nageuses du plateau.

Jessica, vous n'avez pas pris part à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Londres, mais l'avez suivie à la télévision. Qu'en avez-vous pensée ?
J'avoue que je ne suis pas allée jusqu'au bout, parce que mine de rien on court très tôt samedi (à 10 heures, heure française), il ne faut pas trop abuser. Jusqu'à 23 heures, j'ai trouvé cela très sympa, chouette. J'ai rigolé quand il y avait Rowan Atkinson (Mr. Bean). C'était cool. C'est toujours difficile de faire un truc qui doit plaire à des millions de personnes. Ils ont fait un joli taff, cela représentait bien pas mal de personnalités et d'époques britanniques.

Justement: courir à 9 heures, en avez-vous l'habitude ?
On a eu un peu de tout. Par exemple, le dernier Grand Prix à Paris était à 9 heures, à cause du passage des bateaux-mouches. On a aussi couru en fin d'après-midi, style 16 ou 17 heures. Donc on n'a pas d'heure habituelle comme pour les footeux, qui ont peut-être du mal à s'activer le matin. Par contre, il faut faire très attention à se réveiller et à se restaurer assez tôt pour être bien réveillée, pour ne pas changer ses habitudes, pour être prête à 9 heures afin de pouvoir envoyer direct !

Quelle est l'ambiance dans le village olympique ?
Malheureusement, pour l'instant, je n'ai pas vu le village. Je ne pense pas que je le verrais avant la course. Par contre, j'ai demandé au doc' qui y est allé hier (mardi) et il m'a dit que cela ressemblait beaucoup au village de Pékin. C'était quelque chose d'assez paisible, d'assez relax, d'assez fun. On sentait quand même une décontraction.

Êtes-vous proche de certains athlètes ?
Je connais surtout les Français, parce que c'est avec eux que je suis toute l'année. Mais pas que. Il y a beaucoup d'amitiés dans le triathlon, on fait la fête ensemble après les courses. À part cela, j'ai la chance d'être dans le team Adidas, donc je connais pas mal d'athlètes. Par exemple, j'ai été vraiment émue par la médaille de Tony Estanguet. C'est un garçon qui a énormément de valeurs humaines, très, très gentil et c'est un grand champion. En plus, il a le même âge que moi (34 ans), donc je me dis que c'est un bon signe ! Pareil pour Lucie Décosse, je suis super contente pour elle.

Concernant la course, vous ne faites pas partie des favorites...
Le triathlon est un sport assez space. Avec les trois disciplines et tous les facteurs extérieurs, tout peut se passer, on n'a jamais de certitude. Pour ma part, je suis de mieux en mieux, je suis vraiment dans la forme de ma vie. On ne me met pas dans les favorites parce que je n'ai pas fait de podium cette année sur les World Triathlon Series (quatrième à San Diego, cinquième à Kitzbühel). Finalement, peut-être que cela jouera en ma faveur. J'ai regardé tous les scénarios de course qui pouvaient se passer et je pense que dans n'importe lequel j'aurais une chance de faire quelque chose.

"Je cours beaucoup plus vite, je suis plus affûtée"

Quel serait le scénario de course idéal pour vous ?
Pour moi, l'idéal serait que cela parte en natation, qu'on soit six-huit personnes en vélo à bien tourner, à bien collaborer. Si on a deux minutes d'avance, ce sera quasiment bon. Enfin il faudra battre les filles qui seront dans mon groupe...

Vous dites qu'il n'y a que les médailles qui comptent aux Jeux. Vraiment ?
En fait, c'est surtout pour vous (les journalistes) qu'il n'y a que la médaille qui compte. Moi, si je dépasse ce que je n'ai jamais fait avant physiquement, cela ne donnera peut-être pas une médaille, mais je pourrais être contente. Ce qui changerait entre une quatrième et une troisième place, c'est qu'on parlerait de moi et de mon sport. Ce serait vraiment l'idéal dans le sens où le triathlon reste sous-mediatisé. C'est un sport génial et j'ai envie de le vendre, cela passe forcément par une médaille.

Vous aviez terminé douzième à Pékin en 2008. Est-ce un bon souvenir ?
À l'époque, j'étais satisfaite, j'étais à ma place. J'avais fait une course pleine et il n'y avait personne juste devant moi, donc je ne pouvais pas espérer beaucoup mieux. Maintenant, je cours beaucoup plus vite, je suis plus affûtée, etc.

Sur votre site Internet, vous écrivez que vous ne vous êtes jamais fait autant plaisir pendant les courses que cette année. Pourquoi ?
Peut-être que j'ai plus de recul, peut-être qu'avec l'âge je me dis que ce n'est pas la vie ou la mort. Surtout, je suis consciente qu'on a beaucoup de chance de vivre cette vie, de profiter des voyages, de rencontrer des gens formidables. Tout nous est amené sur un plateau. J'ai vraiment envie de profiter un maximum. Heureusement, cette année, je me régale physiquement et dans ma vie, c'est plutôt bon signe. J'adore ce que je fais.

Un mot sur Carole Péon et Emmie Charayron, qui vous accompagnent à Londres ?
Avec Carole, on parle assez régulièrement. Elle est assez sereine, mais elle n'a pas eu une préparation facile à cause d'une petite blessure récemment au tendon d'Achille. Elle a fait sa dernière course il y a deux semaines et cela allait beaucoup, beaucoup mieux. Je parle un peu moins avec Emmie parce qu'on ne s'entraîne pas au même endroit. Mais je la sens bien, je la sens affûtée. La connaissant, si elle ne fait pas de médaille, elle va être déçue.
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Re: JO Londres 2012

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JO 2012-Luis: "Je ne me fixe ni objectif, ni limite"

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À 23 ans, Vincent Luis sera le plus jeune triathlète français à participer aux Jeux Olympiques, le 7 août prochain à Londres. ''Je suis fier d'avoir obtenu ma sélection à mon âge'', confie-t-il ce mois-ci à nos confrères de Triathlète Magazine. Le licencié de Sainte Geneviève revient pourtant de loin: une fracture de fatigue, contractée en début de saison, a failli l'empêcher de prendre part à ''ses'' premiers JO. ''Avant ma blessure, je me sentais capable de viser un Top 5, dit-il. Après, les choses ont un peu changé. Je ne me fixe ni objectif, ni limite. J'ai malgré tout une grande confiance en moi.'' Luis traversera la Manche le 3 août et pourra ainsi assister au triple effort féminin, programmé le lendemain de sa venue.
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Re: JO Londres 2012

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Vidal ne sait pas que c'est impossible

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Âgé de 28 ans, Laurent Vidal s'apprête à prendre part à ses seconds JO, après ceux de 2008 à Pékin. Nous avons rencontré le triathlète français à Madrid, il y a une semaine, lors de la troisième étape des World Triathlon Series (WTS) qu'il a terminée à la onzième place. Suiveurs du triple effort et membres de l'équipe de France nous ont aidés à lui brosser le portrait. En voici le résultat.

"49% Kiwi, 51% Français"
Samedi 26 mai, au matin. Hôtel Florida Norte, en face de la gare Principe Pio à Madrid. On croise Laurent Vidal et sa girlfriend Andrea Hewitt après le petit-déjeuner. Les deux triathlètes sortent ensemble depuis cinq ans maintenant. Lui est français, elle est néo-zélandaise. Ils sont triathlètes professionnels. Et "cela se passe super bien", affirme monsieur. Dans le petit monde du triathlon (32 100 licenciés à en croire la Fédération internationale, même si sa présidente Marisol Casado n'arrive pas à chiffrer exactement le nombre de pratiquants), ils ne sont pas les seuls à former un couple. En équipe de France, par exemple, David Hauss est avec la Suissesse Melanie Annaheim, Carole Péon avec sa compatriote Jessica Harrison. Aux yeux de tous. "On s'entraîne quasiment tout le temps ensemble, développe Vidal, qui vit en Nouvelle-Zélande l'hiver. C'est vraiment bien d'ailleurs. C'est un avantage: on se tire tous les deux vers le haut". Pourvu que cela dure.

"La base, c'est l'entraînement"
À en croire Olivier Berraud, rédacteur en chef de Triathlète Magazine, Laurent Vidal est un "battant", un "bosseur", un nageur "pas très sûr", mais un cycliste "costaud". Lui se définit plutôt comme quelqu'un de "déterminé, pas prêt à faire des compromis". Son vrai point fort ? La course à pied, la CAP comme on dit dans le jargon du triple effort. "De manière générale, un triathlon se gagne tout le temps en course à pied, mais il peut se perdre en natation ou à vélo, décrit Vidal, "très désordonné niveau technique" d'après Berraud. Cela fait dix ans que je mets cela dans ma philosophie d'entraînement." En moyenne, le Sétois à l'accent chantant s'exerce trente heures par semaine. De manière régulière. Sans pousser à l'extrême. "C'est réparti avec une trentaine de kilomètres de natation, entre 300 et 400 kilomètres de vélo et entre 130 et 150 kilomètres de course à pied." Morale de l'histoire: il faut souffrir pour être bon triathlète.

"Personne ne m'a forcé"
Laurent Vidal le reconnaît sans difficulté: "Sans la passion, je ne pourrais pas faire ce que je fais au quotidien." Il s'explique: "Comparé à d'autres sports, il n'y a personne qui m'oblige à me lever le matin. C'est quelque chose qui est personnel, qui vient de soi. C'est un petit peu la particularité du triathlon, avec le fait que l'on soit toujours en plein air, au contact de la nature. C'est vachement sympa." "Venant d'une île (La Réunion, ndlr), je n'aspire pas à gagner beaucoup d'argent, garantit de son côté David Hauss. Je suis plus quelqu'un qui mise sur la qualité de vie". Vidal adhère pleinement à l'idée du bonheur de celui que l'on surnomme "Dada". C'est lui qui le dit ! "C'est sûr que l'on ne fait pas cela pour l'argent en premier lieu, sinon j'aurais fait une grande école ou monté ma société. Mais je ne serais certainement pas autant épanoui." Le triathlon, c'est vraiment sa grande passion.


"Je suis assez autodidacte"
Le trading en bourse, c'est l'occupation préférée de David Hauss en dehors du "tri". Laurent Vidal, lui, est un touche-à-tout. Un vrai de vrai. Très tôt, il a commencé par la natation, aux bébés nageurs de Sète. Il s'est ensuite essayé à la gymnastique, à l'équitation, au basket-ball, au tennis et au skateboard. "J'ai fait une quinzaine de sports", résume le licencié du Beauvais Triathlon, titulaire d'une licence Management du Sport. Vidal s'instruit par lui-même. "Je peux passer des heures et des heures à apprendre quelque chose. Par exemple, je voulais faire mon site Internet (http://www.laurentvidal.fr/, ndlr), j'ai dû apprendre comment cela marchait. J'aime bien la musique électronique aussi, donc j'ai acheté un séquenceur avec des instruments et j'y passe pas mal de temps. Mais la chose qui me tient le plus à coeur, c'est le triathlon." Qu'il a débuté à l'âge de neuf ans, sur les conseils de son entraîneur Laurent Cebelieu.

"Pas le dernier au bar"
Voici une anecdote amusante sur Laurent Vidal racontée par David Hauss, qui le connaît depuis plus de dix ans: "Je me rappelle de la première compétition internationale que l'on a faite, c'était un championnat d'Europe juniors. Lui a fait deuxième, moi quatrième, donc on a fêté cela. Le lendemain, en rentrant, il avait dû aller au fond de l'avion pour s'allonger, parce qu'il n'était vraiment pas bien. Je crois même que l'appareil avait pris du retard à cause de lui." Droit de réponse de l'intéressé: "Je reste persuadé que j'ai été empoisonné ce jour-là. Je ne pense pas que c'était dû à l'alcool, sourit-il malicieusement. Non, c'est vrai que j'avais bu pas mal de bières et fini pas très frais dans l'avion, mais c'était notre premier podium... Et j'avais dix-huit ans..." Il l'avoue: "C'est en faisant des erreurs que l'on progresse et j'en ai fait pas mal dans le passé. J'espère que plus le temps passe moins j'en ferais."

"They didn't know it was impossible, so they did it"
"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait." Cette phrase signée de la main de l'écrivain américain Mark Twain est devenue la devise préférée de Laurent Vidal "Cela résume vraiment mon état d'esprit, dit-il. Il ne faut pas se poser vingt milliards de questions, pas se mettre de limite. À partir du moment où l'on croit en quelque chose, on a plus de chances d'y arriver". C'est noté ! Reste à savoir si lui croit sincèrement en ses chances de médaille, voire de victoire, aux Jeux olympiques de 2012 à Londres (1 500 m de natation, 43 km de vélo et 10 km de course à pied sont au programme), cet "évènement à ne pas rater". "Mon meilleur souvenir n'est pas encore arrivé, feint-il de répondre. Cela veut dire que je pense sérieusement que je n'ai pas encore fait ma meilleure course. Normalement, plus le temps passe et plus elle se rapproche. J'espère qu'elle n'est pas trop loin devant, c'est le but en tout cas." Vidal ne veut pas savoir que c'est impossible de battre les frères Brownlee ou encore Javier Gomez, les grands favoris de ces JO. Alors peut-être qu'il le fera. Le mardi 7 août. À Hyde Park.

Son palmarès

7e - Championnat du monde 2011
Champion de France 2009 et 2011
1er - Coupe Continentale - Geelong 2012
1er - WTS Sydney 2012
5e - WCS Pékin 2011
6e - WCS Londres 2011
3e - WCS Kitzbühel 2009
Sélectionné olympique en 2008
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Billy
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Re: JO Londres 2012

Message non lu par Billy »

Et 21 medailles olympiques pour Phelps, 17eme d'or ! :shock:

Superbe retour, alors que Cavic parti trop vite a complement explose.... Pas de revanche de 2008 pour lui.
gaelle37
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Re: JO Londres 2012

Message non lu par gaelle37 »

J'ai perdu ma voix...ce 50 du petit Manaudou!!! Enorme course, magnifique.
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Kenzo
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Re: JO Londres 2012

Message non lu par Kenzo »

C'est clair !!! Enooooorme :sm2:

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dyson
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Re: JO Londres 2012

Message non lu par dyson »

oui gigantesque
cielho etait invaincu depuis 4 ans
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