Pas le temps de lire toutes les pages depuis le 12.
Sylver, égal à lui-même, je te trouve encore plus lamentable que d'hab quand tu annonces les Raisons de mon "échec".
alors, pour couper court à toutes tes spéculations, voici la genèse de l'histoire.
L'an passé, DNF à cause de la L1 écrabouillée. Remis en conformité grâce à un Chir audacieux j'ai repris le collier dans les 3 disciplines, mais entre temps, il m'a fallu batailler ferme et longtemps pour obtenir la possibilité d'être à demi remboursé (1/2 tarif sur l'édition 2014). Des cours, j'en ai pris ma dose. En Mars, gamelle, épaule meurtrie. Je serre les dents en me disant que ça va passer. Il n'y a que le temps qui passe. Je retarde le plus possible l'inscription. Mon médecin, mon kiné-ostéo ne veulent plus que je nage, car le sous-épineux ainsi que la coiffe des rotateurs de l'épaule sont dans un sale état. Je passe outre et continue à nager par petites séances et m'arrête quand la douleur n'est plus supportable. Sur la fin, j'écoute quand même un peu, je stoppe la nat, diminue le vélo et la cap et je m'inscris. Je suis allé là-bas en sachant pertinement que si ça passe ce sera juste. Et surtout, je n'ai nulle envie de me prendre le choux des mois durant pour obtenir un report éventuel où là, il aurait fallu que je paye plein pot. J'ai une ordonnance depuis Juin pour une radio et une IRM. (la radio, j'ai rencart à 13H30') le reste suivra et sera finalisé par une opé.
J'ai donc fait tout pour partir. Vélo prêt, matériel prêt, motivation intacte. J'ai vu Paki et d'autres encore.
J'ai pris le départ, cool pendant 200m en crawl et là, le problème est revenu, impossibilité de passer le bras droit par le haut. La brasse, n'en parlons pas. Je me suis mis à l'indienne, bras droit devant qui passe par le dessous et bras gauche qui crawle. L'avantage, aucun problème de direction. Je passe la bouée du départ en 57', mais là commence le calvaire. Je n'arrive plus à relever le bras droit dans l'axe du corps et il devient au fur et à mesure comme une pagaie plantée pour faire virer le bateau. Le bras gauche me fait avancer, le droit annule. Malgré le fait que ceux des bateaux me demandaient de m'accrocher quelques instants, je ne l'ai jamais fait car je n'était absolument pas fatigué et, si ce bras avait fait le même boulot que l'autre, je n'aurai pas eu de soucis de délai. Je me suis arrêté entre la 2ème et 3ème bouée (soit environ 2000-2100m). Une fois terminé mes mouvements, la douleur a disparu. direction le parc à vélo où j'ai rendu mon dossard et ma puce mais avec l'interdiction de sortie tant que tous les concurrents n'étaient pas passés. Ma fille (arbitre sur le plan d'eau) m'a rejoint à la fin de sa séquence, triste et malheureuse. Elle connait mon investissement dans chacune des disciplines (Mr Sylver, avant de l'ouvrir vilainement, soyez donc un tant soit peu sur la réserve, ça ne fait pas de mal). Ma fille, disais-je est venue vers moi, me dit, "Je vais demander à l'AP si l'an prchain je peux revenir officier ici et, me regardant droit dans les yeux, me dit : TOI AUSSI TU VIENS.
Oui, j'y serai car, Embrun était un défi. Je n'ai pas échoué au sens propre du terme, j'ai simplement voulu éviter les complications organisationnelles. Mon défi est donc toujours d'actualité.
Dans la journée, j'ai fait des bornes pour voir tout et tout le monde. Sur la Cap, j'ai accompagné (à 3m derrière) un pote de club sur un tour, puis sur un autre tour, dans la nuit venue) un autre pote et sur les 4 dernier kms. Total couru 47 kms dont 8 kms (avec la côte de départ) à 4'20"/1000. Ma fille terminant son travail à minuit et demi, nous sommes rentrés à 1H.Samedi matin, après avoir aidé les bénévoles a trier les sacs retour Isoard, j'ai pris la route de guillestre, me suis garé à l'intermarché et je 'ai roulé jusqu'à Arvieux. Pris par le temps, je suis redescendu. Je mettrai dans l'aprèm ce que j'ai fait chronométriquement.
Voilà, c'est bête comme choux. Je me fais opérer et je reviens. Hormis quelques réponses éventuelles ici, je n'ai plus aucune raison d'y revenir. Il y aura bien un post Embrun 2015
et j'ouvrirai un post "Entrainements de la semaine" car tous les jours c'est chiant et tous les mois c'est long.
Prochaine étape, 28 septembre meneur marathon de Marseille (mais peut-être que si ça me prend et pour valider mes bornes vélo et cap, je fasse les 50 kms de Theillay).
Hop, direction la radio.
Merci à certains des marques de soutien voire de compassion.
) et qui ne prennent plaisir que dans l'attaque gratuite caché derrière leurs écrans.
Franchement il serait inconvenant de ma part d'entrer dans ce débat minable à savoir qui est le plus nul des nuls !