FAYARD a écrit :Hypo-Crampe a écrit :Blackstar a écrit :
Les deux n'ayant rien à voir, la comparaison est bien utile

C'est bien pour cela que le résultat est d ' autant ''admirable''
@fayard
La casse et traumatismes sur route et pour préparer un trail ''moyen'' en termes de distance sont différents avoir la caisse pour le faire et supporter les douleurs induitent par 5000m de déniv. sur 70 km c'est pas la même soupe.
Je trouve que pour un pro triathlète corte distance toujours en activité, il assure sur un terrain de jeux plutôt cassant, c'est le moins qu'on puisse dire.
Je pense que courir à 22km/h ça fait plus mal à la tronche que de courir à 9km/h pendant des heures.
Il y a effectivement des pieds traileurs et d'autres bitumeux.
Il peut y avoir des incompatibilité de "pieds" chez des bitumeux de haut niveau, en trail dont ils abhorrent cette pose de pied.
Il m'arrivait, au siècle dernier régulièrement de finir, dans des parcours très accidentés, avec des marathoniens de 2h20'... Même en rêve, jamais je n'aurais approché ce chrono.
Plus la distance est grande, moins l'entrainement est important. C'est ainsi que pour gagner 2" sur un S, il faut bosser comme un damné alors que sur le long, travailler, p.e., sa nutrition permet de gagner proportionnellement, bien plus !
L'ordre des priorités s'inverse...
C'est ainsi que les BB peuvent se permettre des cuites s'ils bossent bien leur entrainement, moins évident sur le long qui au fil des heures fera apparaitre à l'athlète ses manquements.
Pour compléter, c'est l'une des raisons pour lesquelles les africains des hauts plateaux sont bons quand il ne s'agit que de courir vite.
Sur ultra, courir vite est moins prioritaire que bien courir et avoir une bonne hygiène de vie... Dès qu'il faut boire plus de 2 verres d'eau dans une compétition, ils pètent...
Alors pour David, s'il sait maitriser les paramètres prioritaires de l'ultra, l'entrainement et la caisse, il l'a et pourra l'utiliser.
C'est aussi pour cela que les bons cyclistes, habitués aux charges de travail très lourdes, retrouvent de la fraicheur et, avec l'age, une bonne hygiène de vie qui leur permet d'exister en ultra...
Si les BB veulent aller su Hawaï, il y aura beaucoup à changer pour qu'ils ne pètent pas définitivement...
L'Papy
edit : pour la pose du pied et l'impact du changement entre bitumeux et trailer, je fais faire du pieds à tous maintenant, entre le travail pied nu et le travail en devers, PPG et tabata... L'impact physique même, et surtout, pour les bitumeux est axtraordinaire. Ils apprennent à se servir de leur pied, endormi depuis des années... Et pour l'impact des montées et descentes, pour ceux qui sont en plaine et pas à 20h d'entrainement, j'évite la casse spécifique dans des bossinette. Je mise sur le stress compétitif pour passer le cap des non montagnard.