matt a écrit : 16 oct. 2023, 16:51
Thierry *OnlineTri* a écrit : 16 oct. 2023, 09:50
matt a écrit : 15 oct. 2023, 07:31
Les effets négatifs ne sont ils pas supérieurs aux effets positifs dans le cadre du sport?
Tension artérielle etc ...
Le sportif qui se fait prendre signe potentiellement la fin de sa carrière... c'est déjà un sacré effet négatif!
En culturisme, on ne compte plus les décès lié au dopage pour autant les canditats ne manquent pas...
Il y a quelque années un sondage avait été fait auprès des triathlètes de savoir s'il pouvait prendre une pillule pour gagner à Kona mais qu'ils devraient en mourir ensuite, il me semble qu'une majorité avait répondu positivement

(il faudrait que je retrouve la source, ça date d'au moins 15 ans...).
Je n'ai pas le temps de ré-écouter les 2+h du podcast ci dessous mais si tu veux des détails sur le monde du dopage (orienté body) :
A écouter en
podcast, plus qu'en video :
T.
LE CULTURISTE c un peu different , y en a un paquet qui ont pas de souffle et peinent à monter des escaliers.
en sport d endurance si t es est tres mauvaise sante tu ne pourras pas etre performant et donc gagner
Le débat autour du dopage pour un sportif ce n'est pas être en bonne santé maintenant comparé à être en très mauvaise santé maintenant. Evidemment que si un produit te handicape tu ne vas pas le prendre.
Le dilemne c'est plutot de savoir si tu préfères A- Etre très performant maintenant et profiter ensuite de ta retraire sportive ou bien B- Etre encore plus performant maintenant, quitte à t'effondrer une fois ta carrière terminée.
Et à ce petit "jeu", on voit bien que pour beaucoup, peu importe ce qui se passe après du moment que cela permet de se construire un palmarès.
On l'a d'ailleurs bien vu sur les histoires de dopage des années 2000 en cyclisme (je ne dis pas que certains sont mieux maintenant. Simplement ils ne se sont pas fait prendre, donc le discours est différent). D'un coté c'était "puisque tout le monde le fait, ça ne change rien". Mais au delà de ça, il y avait aussi un vrai déni sur les conséquences du dopage. On te ressort les chiffres comme quoi les coureurs qui ont fait le Tour de France ont une espérance de vie supérieure à la population moyenne... mais on oublie juste que par définition, pour avoir ces chiffres, il faut s'intéresser aux coureurs nés en 1940 et avant (c'est à dire qui sont déjà arrivés à l'age de décès moyen de la population) et courraient donc dans les années 1960 à 1970, à une époque où ce qu'ils se mettaient dans le corps n'était peut être pas aussi puissant et aussi nocif que ce qu'ils se sont balancé ensuite.
Mais d'ailleurs ce n'est pas vrai qu'avec le dopage. Le sujet des commotions est assez similaire; et le fait que cela peut te laisser dans un total délabrement après ta carrière est même presque encore plus certain qu'avec le dopage. Pourtant, cela n'empêche pas beaucoup de rugbymen d'avancer. En règle général, lorsqu'un joueur arrête à cause des commotions, c'est sur "ordre" médical et parfois même lorsqu'ils commencent déjà à avoir de graves symptomes comme accouphènes, pertes d'équilibre,... Mais un joueur qui dit "j'arrête parce que la j'ai déjà eu beaucoup de commotions et je préfère arrêter avant d'avoir des dommages irréversibles après ma carrière", aucun cas ne me vient à l'esprit.