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Boulegan a écrit : 03 déc. 2024, 18:42

abdo_kassou a écrit : 03 déc. 2024, 16:25 Ce qui m'étonne c'est qu'en hiver, pour des sorties d'endurance de préparation, ils prennent un vélo haut de gamme avec des roues de compétition...
Nous, à l'époque, on prenait le mulet, on y mettait des roues avec 36 rayons, lourdes, pneu de 23....
Déjà ça nous freinait, ensuite on était sûr de ne pas avoir de problème mécanique (sur une longue sortie en hiver c'est pas chouette de devoir s'arrêter pour réparer), et puis à l'approche des courses quand on ressort le vrai vélo, ben, on progressait d'un coup...

Rien d'étonnant.
C'est juste la différence entre un amateur comme toi qui n'a qu'un voire deux vélos dans son garage et un professionnel qui dispose de plusieurs vélos et une équipe de mécanos qui nettoie et vérifie chaque soir le matos de son coureur. Accessoirement, il y a des obligations commerciales, les gars doivent rouler sur les têtes de gondoles de la marque, Tarmac SL 8 de chez Specialized en l'occurrence.

abdo_kassou a écrit : 03 déc. 2024, 20:44 des mécanos qui nettoie et vérifie chaque soir..... ça ça m'étonnerait.
Moi de ce que j'en connaissais, des pros, ils n'avaient pas 10 000 vélos chez eux, et ils devaient les entretenir, d'autant plus qu'à un certain moment, ils pouvaient les revendre pour leur compte (du beurre dans les épinards) en fin de saison.
Pour le contrat et l'obligation commerciale, rien ne peut obliger à rouler en roue carbone.... Ouais, tu gagnes 5 km/h sur le plat, mais tu n'as plus le temps de voir une portière qui s'ouvre

abdo_kassou a écrit : 04 déc. 2024, 11:29 Je pense aussi qu'ils ne sont plus capables de rouler sur du matériel basique (forcement c'est pas cool pour le moral), de rouler comme nous le faisions à l'époque par des températures plus que négatives (et avec des protections qui valaient peanuts, je me souviens de sorties où nous étions obligés de descendre du vélo et de marcher tant nous avions mal aux pieds), maintenant c'est soit HT soit les Canaries
A part les vieux de la vieille école, je vous invite à lire le bouquin d'Arnaud Démarre

abdo_kassou a écrit : 04 déc. 2024, 11:29 Jusqu'aux années 92/93
Après je suis redescendu sur terre, coupé les ponts.
Les reventes de vélo c'était discretos, d'un commun accord entre toutes les parties, à des supers prix bien sûrs et c'était le bouche à oreilles.
C'était aussi le temps où les premiers contrats étaient à 1,5 fois le smic, pas plus.
Après j'imagine bien que nous ne sommes plus à la même époque, je ne sais même pas si ils ont le droit de griller un feu, leur image ne leur appartient plus. Je pense aussi qu'ils ne sont plus capables de rouler sur du matériel basique (forcement c'est pas cool pour le moral), de rouler comme nous le faisions à l'époque par des températures plus que négatives (et avec des protections qui valaient peanuts, je me souviens de sorties où nous étions obligés de descendre du vélo et de marcher tant nous avions mal aux pieds), maintenant c'est soit HT soit les Canaries
A part les vieux de la vieille école, je vous invite à lire le bouquin d'Arnaud Démarre

abdo_kassou a écrit : 04 déc. 2024, 11:29 je ne sais même pas si ils ont le droit de griller un feu

abdo_kassou a écrit : 03 déc. 2024, 16:25 Déjà ça nous freinait

geraud a écrit : 04 déc. 2024, 16:50 Quant à rouler par des températures négatives, pourquoi faire? Personnellement, je m'entrainais par tous les temps, même quand il neigeait. Mais aujourd'hui, pour les pros, les photos type Bernard Hinault sur liège ou les coureurs façon bonhomme de neige au Giro c'est terminé. La dernière image de ce type que j'ai en tête, ca doit être Quintana sur Tirenno Adriatico en 2015! Et il a du y avoir une étape en 2021 sur le tour de Turquie aussi. Mais maintenant, dans les plus grandes courses, quand la météo est trop mauvaise on raccourcit si la météo est meilleure en fin d'étape ou on annule (ou on garde juste les 20 derniers kilomètres en mode défilé histoire de faire plaisir aux villes et partenaires qui ont dépensé des dizaines de milliers d'euro).

Boulegan a écrit : 04 déc. 2024, 19:08

geraud a écrit : 04 déc. 2024, 16:50 Quant à rouler par des températures négatives, pourquoi faire? Personnellement, je m'entrainais par tous les temps, même quand il neigeait. Mais aujourd'hui, pour les pros, les photos type Bernard Hinault sur liège ou les coureurs façon bonhomme de neige au Giro c'est terminé. La dernière image de ce type que j'ai en tête, ca doit être Quintana sur Tirenno Adriatico en 2015! Et il a du y avoir une étape en 2021 sur le tour de Turquie aussi. Mais maintenant, dans les plus grandes courses, quand la météo est trop mauvaise on raccourcit si la météo est meilleure en fin d'étape ou on annule (ou on garde juste les 20 derniers kilomètres en mode défilé histoire de faire plaisir aux villes et partenaires qui ont dépensé des dizaines de milliers d'euro).

Rouler sous des T° négatives, ça leur arrive aux pros. Des courses sous la neige, il y en a eu, sur le Giro notamment (me souviens d'une victoire d'étape de Nibali sous une tempête de neige en 2013 ou 2014.

geraud a écrit : 04 déc. 2024, 22:56 Bon et sinon j'aime bien Pidcock, mais l'annonce de son départ de chez Ineos aujourd'hui me saoule. Pas que j'aime Ineos ou que j'avais envie qu'il y reste. Mais juste parce qu'il vient s'ajouter a la liste de cette nouvelle tendance (Dumoulin, Uijdebroeks,...) qui a partir de l'été commence à trouver tout un tas de reproche à leur équipe sur le matériel, l'organisation, les équipiers,... et l'étaler sur la place publique pour pourrir la situation et casser son contrat pendant l'hiver.
Depuis le mois de septembre, c'était gros comme une maison que son contrat allait être cassé dans l'hiver. Et on se doutait (ça, ça reste à venir... donc petit suspense quand même la dessus) que l'étape suivante serait sa signature chez Red Bull Bora puisque Red Bull est son sponsor privé de longue date. (pas chez Jumbo en tout cas j'espère... ils deviendraient vraiment les spécialistes de ce genre de scénario).
"Un contrat ça se respecte"... ben plus maintenant.

Même si je n'ai jamais été très fan d'Ineos, il faut quand même reconnaitre que cette équipe, orientée route, avec un sponsor - Pinarello - qui n'est que sur la route, a laissé la liberté à deux de ses coureurs - Pidcock et Pauline Ferrand Prévot - d'avoir un programme VTT et que Pinarello est revenu dans le VTT en développant un modèle testé sur le circuit coupe du monde en 2023 pour pouvoir le mettre sur le marché en 2024 et permettre ainsi qu'il soit utilisé aux JO.
C'est quand même un sacré risque de leur part et une vraie marque de confiance. Et même si Pidcock trouve tous les défauts du monde à son équipe, le travail ne doit quand même pas être si mal fait puisqu'en suivant ces 2 coureurs et en développant un VTT pour eux, ca se termine avec 2 titres olympiques.
Pauline Ferrand Prévot est partie proprement; rien à dire, changer d'équipe c'est une étape normale dans une carrière et Ineos n'avait pas la structure pour l'accompagner sur la route.
Mais pour Pidcock, partir de la sorte alors que je trouve qu'il devrait avoir pas mal de gratitude pour cette équipe, je trouve que c'est vraiment le coté pourri du sport business.
Début 2021, quand Pidcock arrive, Ineos était une équipe qui avait gagné 7 tours de France en 8 ans (et quelques Giro et Vuelta) et était totalement typée grand Tour. Permettre à un gamin de 22 ans de venir pour faire du cyclocross (Champion du Monde) du VTT (double champion olympique) les classiques (Amstel et Strade) et pouvoir parfois jouer sa carte dans le Tour (l'étape de l'Alpe d'Huez), franchement c'était pas écrit d'avance.

Boulegan a écrit : 05 déc. 2024, 12:56

geraud a écrit : 04 déc. 2024, 22:56 Bon et sinon j'aime bien Pidcock, mais l'annonce de son départ de chez Ineos aujourd'hui me saoule. Pas que j'aime Ineos ou que j'avais envie qu'il y reste. Mais juste parce qu'il vient s'ajouter a la liste de cette nouvelle tendance (Dumoulin, Uijdebroeks,...) qui a partir de l'été commence à trouver tout un tas de reproche à leur équipe sur le matériel, l'organisation, les équipiers,... et l'étaler sur la place publique pour pourrir la situation et casser son contrat pendant l'hiver.
Depuis le mois de septembre, c'était gros comme une maison que son contrat allait être cassé dans l'hiver. Et on se doutait (ça, ça reste à venir... donc petit suspense quand même la dessus) que l'étape suivante serait sa signature chez Red Bull Bora puisque Red Bull est son sponsor privé de longue date. (pas chez Jumbo en tout cas j'espère... ils deviendraient vraiment les spécialistes de ce genre de scénario).
"Un contrat ça se respecte"... ben plus maintenant.

Même si je n'ai jamais été très fan d'Ineos, il faut quand même reconnaitre que cette équipe, orientée route, avec un sponsor - Pinarello - qui n'est que sur la route, a laissé la liberté à deux de ses coureurs - Pidcock et Pauline Ferrand Prévot - d'avoir un programme VTT et que Pinarello est revenu dans le VTT en développant un modèle testé sur le circuit coupe du monde en 2023 pour pouvoir le mettre sur le marché en 2024 et permettre ainsi qu'il soit utilisé aux JO.
C'est quand même un sacré risque de leur part et une vraie marque de confiance. Et même si Pidcock trouve tous les défauts du monde à son équipe, le travail ne doit quand même pas être si mal fait puisqu'en suivant ces 2 coureurs et en développant un VTT pour eux, ca se termine avec 2 titres olympiques.
Pauline Ferrand Prévot est partie proprement; rien à dire, changer d'équipe c'est une étape normale dans une carrière et Ineos n'avait pas la structure pour l'accompagner sur la route.
Mais pour Pidcock, partir de la sorte alors que je trouve qu'il devrait avoir pas mal de gratitude pour cette équipe, je trouve que c'est vraiment le coté pourri du sport business.
Début 2021, quand Pidcock arrive, Ineos était une équipe qui avait gagné 7 tours de France en 8 ans (et quelques Giro et Vuelta) et était totalement typée grand Tour. Permettre à un gamin de 22 ans de venir pour faire du cyclocross (Champion du Monde) du VTT (double champion olympique) les classiques (Amstel et Strade) et pouvoir parfois jouer sa carte dans le Tour (l'étape de l'Alpe d'Huez), franchement c'était pas écrit d'avance.

On ne sait pas ce qui se passe en interne, je me garderais bien de jeter l'opprobre uniquement sur Pidcock. Qui est annoncé chez Q36.5.

geraud a écrit : 05 déc. 2024, 14:15 Je n ai pas dit que l equipe n avait rien a se reprocher non plus.
J ai juste dit que je n appreciais pas sa façon de faire, qui est une nouvelle tendance bien connue depuis pas mal d annee dans d autres sports (foot notamment) et qui relève d une vraie strategie: le pourrissement sur la place publique pour amener à une rupture de contrat ou a forcer un transfert.