L'ACTUALITE DU CYCLISME

[abdo_kassou]

Ce qui m'étonne c'est qu'en hiver, pour des sorties d'endurance de préparation, ils prennent un vélo haut de gamme avec des roues de compétition...
Nous, à l'époque, on prenait le mulet, on y mettait des roues avec 36 rayons, lourdes, pneu de 23....
Déjà ça nous freinait, ensuite on était sûr de ne pas avoir de problème mécanique (sur une longue sortie en hiver c'est pas chouette de devoir s'arrêter pour réparer), et puis à l'approche des courses quand on ressort le vrai vélo, ben, on progressait d'un coup...

Rien d'étonnant.
C'est juste la différence entre un amateur comme toi qui n'a qu'un voire deux vélos dans son garage et un professionnel qui dispose de plusieurs vélos et une équipe de mécanos qui nettoie et vérifie chaque soir le matos de son coureur. Accessoirement, il y a des obligations commerciales, les gars doivent rouler sur les têtes de gondoles de la marque, Tarmac SL 8 de chez Specialized en l'occurrence.

des mécanos qui nettoie et vérifie chaque soir..... ça ça m'étonnerait.
Moi de ce que j'en connaissais, des pros, ils n'avaient pas 10 000 vélos chez eux, et ils devaient les entretenir, d'autant plus qu'à un certain moment, ils pouvaient les revendre pour leur compte (du beurre dans les épinards) en fin de saison.
Pour le contrat et l'obligation commerciale, rien ne peut obliger à rouler en roue carbone.... Ouais, tu gagnes 5 km/h sur le plat, mais tu n'as plus le temps de voir une portière qui s'ouvre

[Félix]

On parle de Remco Evenepoel la, pas de Calmejane. Si pour mettre du beurre dans les épinards, il doit revendre son vélo en fin d’année après l’avoir nettoyé lui même je mange mon chapeau…

[bnt734]

Le dernier point medical:
https://www.soudal-quickstepteam.com/en ... oel-update

fractures: côte, omoplate droite et main.
Contusions sur les deux poumons
Luxation de la clavicule.

[Boulegan]

des mécanos qui nettoie et vérifie chaque soir..... ça ça m'étonnerait.
Moi de ce que j'en connaissais, des pros, ils n'avaient pas 10 000 vélos chez eux, et ils devaient les entretenir, d'autant plus qu'à un certain moment, ils pouvaient les revendre pour leur compte (du beurre dans les épinards) en fin de saison.
Pour le contrat et l'obligation commerciale, rien ne peut obliger à rouler en roue carbone.... Ouais, tu gagnes 5 km/h sur le plat, mais tu n'as plus le temps de voir une portière qui s'ouvre

Tu parles des pros de quelle époque, de quelle équipe ?
Avec Evenpoel, on parle de l'un des meilleurs coureurs du monde, double champion olympique, champion du monde du CLM, vainqueur des plusieurs classiques.
Tu crois que le Belge qui gagne plusieurs millions d'euros s'amuse à revendre son Tarmac sur Leboncoin en fin de saison ?
Quand il s'entraine, en période de reprise ou en stage, il y a toujours une voiture suiveuse avec le/les coureurs, le staff médical, les mécanos.
Les roues en carbone, c'est une vitrine, tout comme le Tarmac SL 8 doré de champion olympique. D'un point de vue marketing, les marques veulent que les gaziers roulent avec le haut de gamme, même à l'entrainement, c'est ça qui fait triquer les pimpims comme nous. Si Evenpoel roulait avec le bas de gamme de chez Spe, tu crois que t'aurais envie de l'acheter ?
Tu peux suivre le stage de la Visma actuellement dans les Flandres et en Espagne, ils sont full équipés haut de gamme, vélos, tenues, ils ont la voiture suiveuse, les mécanos, les masseurs et le soir, ils mettent les pieds sous la tête.
Dans les équipes françaises, c'est la même musique. Les stages de reprise, c'est avec le staff DS ou DS adjoint, mécanos, physio, médecin, etc.

[abdo_kassou]

Jusqu'aux années 92/93
Après je suis redescendu sur terre, coupé les ponts.
Les reventes de vélo c'était discretos, d'un commun accord entre toutes les parties, à des supers prix bien sûrs et c'était le bouche à oreilles.
C'était aussi le temps où les premiers contrats étaient à 1,5 fois le smic, pas plus.
Après j'imagine bien que nous ne sommes plus à la même époque, je ne sais même pas si ils ont le droit de griller un feu, leur image ne leur appartient plus. Je pense aussi qu'ils ne sont plus capables de rouler sur du matériel basique (forcement c'est pas cool pour le moral), de rouler comme nous le faisions à l'époque par des températures plus que négatives (et avec des protections qui valaient peanuts, je me souviens de sorties où nous étions obligés de descendre du vélo et de marcher tant nous avions mal aux pieds), maintenant c'est soit HT soit les Canaries
A part les vieux de la vieille école, je vous invite à lire le bouquin d'Arnaud Démarre

[Boulegan]

Je pense aussi qu'ils ne sont plus capables de rouler sur du matériel basique (forcement c'est pas cool pour le moral), de rouler comme nous le faisions à l'époque par des températures plus que négatives (et avec des protections qui valaient peanuts, je me souviens de sorties où nous étions obligés de descendre du vélo et de marcher tant nous avions mal aux pieds), maintenant c'est soit HT soit les Canaries
A part les vieux de la vieille école, je vous invite à lire le bouquin d'Arnaud Démarre

Pourquoi veux-tu qu'ils roulent sur du matériel basique ? Ils ont la possibilité de rouler avec du haut de gamme toute l'année, à leurs cotes, le même qu'ils utiliseront le reste de la saison. Contractuellement, je pense aussi que les équipes pros sont les vitrines des marques qui investissent beaucoup sur elles. Et les marques, elles veulent montrer leur haut de gamme, le plus beau et pas le cadre de base monté Shimano 105.
Pour la météo et les conditions d'entrainement, tu te fais des idées là encore. Vas voir la page Facebook de la Visma et tu constateras dans quelles conditions s'est déroulé le stage dans les Flandres la semaine passée...

[Ben boost]

Si j'ai des roues d'entrainement à pas cher avec de pneus lourds et solides, c'est à cause du risque de casse sur un paire de roues à plusieurs milliers d'euros.

Si demain je me paie une paire de Princeton, je roule avec uniquement en course et les quelques entrainements clés, le reste du temps, c'est dans une house dans un local tempéré et sécurisé.

Si j'ai un sponsor qui me paie pour rouler avec et qui me dit de me montrer sur les réseaux et qui me les change le jour où j'ai pris un nid de poule, je roule avec h24 même sur le single qui me sert à aller au pain.

[geraud]

Jusqu'aux années 92/93
Après je suis redescendu sur terre, coupé les ponts.
Les reventes de vélo c'était discretos, d'un commun accord entre toutes les parties, à des supers prix bien sûrs et c'était le bouche à oreilles.
C'était aussi le temps où les premiers contrats étaient à 1,5 fois le smic, pas plus.
Après j'imagine bien que nous ne sommes plus à la même époque, je ne sais même pas si ils ont le droit de griller un feu, leur image ne leur appartient plus. Je pense aussi qu'ils ne sont plus capables de rouler sur du matériel basique (forcement c'est pas cool pour le moral), de rouler comme nous le faisions à l'époque par des températures plus que négatives (et avec des protections qui valaient peanuts, je me souviens de sorties où nous étions obligés de descendre du vélo et de marcher tant nous avions mal aux pieds), maintenant c'est soit HT soit les Canaries
A part les vieux de la vieille école, je vous invite à lire le bouquin d'Arnaud Démarre

A l'époque ils étaient payés 1,5 fois le smic. Mais à l'époque, le prix des vélos les plus haut de gamme n'était pas non plus au prix d'une voiture d'entrée de gamme A 15.000€ ou plus pour certains vélos, les constructeurs sont peut être plus regardants aussi.
Quant à rouler par des températures négatives, pourquoi faire? Personnellement, je m'entrainais par tous les temps, même quand il neigeait. Mais aujourd'hui, pour les pros, les photos type Bernard Hinault sur liège ou les coureurs façon bonhomme de neige au Giro c'est terminé. La dernière image de ce type que j'ai en tête, ca doit être Quintana sur Tirenno Adriatico en 2015! Et il a du y avoir une étape en 2021 sur le tour de Turquie aussi. Mais maintenant, dans les plus grandes courses, quand la météo est trop mauvaise on raccourcit si la météo est meilleure en fin d'étape ou on annule (ou on garde juste les 20 derniers kilomètres en mode défilé histoire de faire plaisir aux villes et partenaires qui ont dépensé des dizaines de milliers d'euro).

Et sinon, en parlant de matériel Campagnolo annonce son retour en World Tour. Cadre look + full Campa (roues et groupe) J'aime beaucoup leur vélo de chrono notamment. La, s'il y a revente discretos en fin d'année, je veux bien un 06
https://www.msn.com/fr-fr/auto/actualit ... 6035&ei=15

[bnt734]

je ne sais même pas si ils ont le droit de griller un feu

Déjà ça nous freinait

A ben faudrait savoir

[Boulegan]

Quant à rouler par des températures négatives, pourquoi faire? Personnellement, je m'entrainais par tous les temps, même quand il neigeait. Mais aujourd'hui, pour les pros, les photos type Bernard Hinault sur liège ou les coureurs façon bonhomme de neige au Giro c'est terminé. La dernière image de ce type que j'ai en tête, ca doit être Quintana sur Tirenno Adriatico en 2015! Et il a du y avoir une étape en 2021 sur le tour de Turquie aussi. Mais maintenant, dans les plus grandes courses, quand la météo est trop mauvaise on raccourcit si la météo est meilleure en fin d'étape ou on annule (ou on garde juste les 20 derniers kilomètres en mode défilé histoire de faire plaisir aux villes et partenaires qui ont dépensé des dizaines de milliers d'euro).

Rouler sous des T° négatives, ça leur arrive aux pros. Des courses sous la neige, il y en a eu, sur le Giro notamment (me souviens d'une victoire d'étape de Nibali sous une tempête de neige en 2013 ou 2014.
C'est sûr que les stages, généralement, c'est en Espagne ou dans le Sud de la France voire dans l'hémisphère sud (Australie, NZ).
En tout cas, la semaine passée, la Visma a roulé sous la flotte plusieurs jours et ça devait cailler grave vu les tenues des coursiers.

[geraud]

Quant à rouler par des températures négatives, pourquoi faire? Personnellement, je m'entrainais par tous les temps, même quand il neigeait. Mais aujourd'hui, pour les pros, les photos type Bernard Hinault sur liège ou les coureurs façon bonhomme de neige au Giro c'est terminé. La dernière image de ce type que j'ai en tête, ca doit être Quintana sur Tirenno Adriatico en 2015! Et il a du y avoir une étape en 2021 sur le tour de Turquie aussi. Mais maintenant, dans les plus grandes courses, quand la météo est trop mauvaise on raccourcit si la météo est meilleure en fin d'étape ou on annule (ou on garde juste les 20 derniers kilomètres en mode défilé histoire de faire plaisir aux villes et partenaires qui ont dépensé des dizaines de milliers d'euro).

Rouler sous des T° négatives, ça leur arrive aux pros. Des courses sous la neige, il y en a eu, sur le Giro notamment (me souviens d'une victoire d'étape de Nibali sous une tempête de neige en 2013 ou 2014.

Ce qui n'est pas incompatible avec le fait que je disais "La dernière image de ce type que j'ai en tête, ca doit être Quintana sur Tirenno Adriatico en 2015"

[geraud]

Bon et sinon j'aime bien Pidcock, mais l'annonce de son départ de chez Ineos aujourd'hui me saoule. Pas que j'aime Ineos ou que j'avais envie qu'il y reste. Mais juste parce qu'il vient s'ajouter a la liste de cette nouvelle tendance (Dumoulin, Uijdebroeks,...) qui a partir de l'été commence à trouver tout un tas de reproche à leur équipe sur le matériel, l'organisation, les équipiers,... et l'étaler sur la place publique pour pourrir la situation et casser son contrat pendant l'hiver.
Depuis le mois de septembre, c'était gros comme une maison que son contrat allait être cassé dans l'hiver. Et on se doutait (ça, ça reste à venir... donc petit suspense quand même la dessus) que l'étape suivante serait sa signature chez Red Bull Bora puisque Red Bull est son sponsor privé de longue date. (pas chez Jumbo en tout cas j'espère... ils deviendraient vraiment les spécialistes de ce genre de scénario).
"Un contrat ça se respecte"... ben plus maintenant.

Même si je n'ai jamais été très fan d'Ineos, il faut quand même reconnaitre que cette équipe, orientée route, avec un sponsor - Pinarello - qui n'est que sur la route, a laissé la liberté à deux de ses coureurs - Pidcock et Pauline Ferrand Prévot - d'avoir un programme VTT et que Pinarello est revenu dans le VTT en développant un modèle testé sur le circuit coupe du monde en 2023 pour pouvoir le mettre sur le marché en 2024 et permettre ainsi qu'il soit utilisé aux JO.
C'est quand même un sacré risque de leur part et une vraie marque de confiance. Et même si Pidcock trouve tous les défauts du monde à son équipe, le travail ne doit quand même pas être si mal fait puisqu'en suivant ces 2 coureurs et en développant un VTT pour eux, ca se termine avec 2 titres olympiques.
Pauline Ferrand Prévot est partie proprement; rien à dire, changer d'équipe c'est une étape normale dans une carrière et Ineos n'avait pas la structure pour l'accompagner sur la route.
Mais pour Pidcock, partir de la sorte alors que je trouve qu'il devrait avoir pas mal de gratitude pour cette équipe, je trouve que c'est vraiment le coté pourri du sport business.
Début 2021, quand Pidcock arrive, Ineos était une équipe qui avait gagné 7 tours de France en 8 ans (et quelques Giro et Vuelta) et était totalement typée grand Tour. Permettre à un gamin de 22 ans de venir pour faire du cyclocross (Champion du Monde) du VTT (double champion olympique) les classiques (Amstel et Strade) et pouvoir parfois jouer sa carte dans le Tour (l'étape de l'Alpe d'Huez), franchement c'était pas écrit d'avance.

[Boulegan]

Bon et sinon j'aime bien Pidcock, mais l'annonce de son départ de chez Ineos aujourd'hui me saoule. Pas que j'aime Ineos ou que j'avais envie qu'il y reste. Mais juste parce qu'il vient s'ajouter a la liste de cette nouvelle tendance (Dumoulin, Uijdebroeks,...) qui a partir de l'été commence à trouver tout un tas de reproche à leur équipe sur le matériel, l'organisation, les équipiers,... et l'étaler sur la place publique pour pourrir la situation et casser son contrat pendant l'hiver.
Depuis le mois de septembre, c'était gros comme une maison que son contrat allait être cassé dans l'hiver. Et on se doutait (ça, ça reste à venir... donc petit suspense quand même la dessus) que l'étape suivante serait sa signature chez Red Bull Bora puisque Red Bull est son sponsor privé de longue date. (pas chez Jumbo en tout cas j'espère... ils deviendraient vraiment les spécialistes de ce genre de scénario).
"Un contrat ça se respecte"... ben plus maintenant.

Même si je n'ai jamais été très fan d'Ineos, il faut quand même reconnaitre que cette équipe, orientée route, avec un sponsor - Pinarello - qui n'est que sur la route, a laissé la liberté à deux de ses coureurs - Pidcock et Pauline Ferrand Prévot - d'avoir un programme VTT et que Pinarello est revenu dans le VTT en développant un modèle testé sur le circuit coupe du monde en 2023 pour pouvoir le mettre sur le marché en 2024 et permettre ainsi qu'il soit utilisé aux JO.
C'est quand même un sacré risque de leur part et une vraie marque de confiance. Et même si Pidcock trouve tous les défauts du monde à son équipe, le travail ne doit quand même pas être si mal fait puisqu'en suivant ces 2 coureurs et en développant un VTT pour eux, ca se termine avec 2 titres olympiques.
Pauline Ferrand Prévot est partie proprement; rien à dire, changer d'équipe c'est une étape normale dans une carrière et Ineos n'avait pas la structure pour l'accompagner sur la route.
Mais pour Pidcock, partir de la sorte alors que je trouve qu'il devrait avoir pas mal de gratitude pour cette équipe, je trouve que c'est vraiment le coté pourri du sport business.
Début 2021, quand Pidcock arrive, Ineos était une équipe qui avait gagné 7 tours de France en 8 ans (et quelques Giro et Vuelta) et était totalement typée grand Tour. Permettre à un gamin de 22 ans de venir pour faire du cyclocross (Champion du Monde) du VTT (double champion olympique) les classiques (Amstel et Strade) et pouvoir parfois jouer sa carte dans le Tour (l'étape de l'Alpe d'Huez), franchement c'était pas écrit d'avance.

On ne sait pas ce qui se passe en interne, je me garderais bien de jeter l'opprobre uniquement sur Pidcock. Qui est annoncé chez Q36.5.

[geraud]

Bon et sinon j'aime bien Pidcock, mais l'annonce de son départ de chez Ineos aujourd'hui me saoule. Pas que j'aime Ineos ou que j'avais envie qu'il y reste. Mais juste parce qu'il vient s'ajouter a la liste de cette nouvelle tendance (Dumoulin, Uijdebroeks,...) qui a partir de l'été commence à trouver tout un tas de reproche à leur équipe sur le matériel, l'organisation, les équipiers,... et l'étaler sur la place publique pour pourrir la situation et casser son contrat pendant l'hiver.
Depuis le mois de septembre, c'était gros comme une maison que son contrat allait être cassé dans l'hiver. Et on se doutait (ça, ça reste à venir... donc petit suspense quand même la dessus) que l'étape suivante serait sa signature chez Red Bull Bora puisque Red Bull est son sponsor privé de longue date. (pas chez Jumbo en tout cas j'espère... ils deviendraient vraiment les spécialistes de ce genre de scénario).
"Un contrat ça se respecte"... ben plus maintenant.

Même si je n'ai jamais été très fan d'Ineos, il faut quand même reconnaitre que cette équipe, orientée route, avec un sponsor - Pinarello - qui n'est que sur la route, a laissé la liberté à deux de ses coureurs - Pidcock et Pauline Ferrand Prévot - d'avoir un programme VTT et que Pinarello est revenu dans le VTT en développant un modèle testé sur le circuit coupe du monde en 2023 pour pouvoir le mettre sur le marché en 2024 et permettre ainsi qu'il soit utilisé aux JO.
C'est quand même un sacré risque de leur part et une vraie marque de confiance. Et même si Pidcock trouve tous les défauts du monde à son équipe, le travail ne doit quand même pas être si mal fait puisqu'en suivant ces 2 coureurs et en développant un VTT pour eux, ca se termine avec 2 titres olympiques.
Pauline Ferrand Prévot est partie proprement; rien à dire, changer d'équipe c'est une étape normale dans une carrière et Ineos n'avait pas la structure pour l'accompagner sur la route.
Mais pour Pidcock, partir de la sorte alors que je trouve qu'il devrait avoir pas mal de gratitude pour cette équipe, je trouve que c'est vraiment le coté pourri du sport business.
Début 2021, quand Pidcock arrive, Ineos était une équipe qui avait gagné 7 tours de France en 8 ans (et quelques Giro et Vuelta) et était totalement typée grand Tour. Permettre à un gamin de 22 ans de venir pour faire du cyclocross (Champion du Monde) du VTT (double champion olympique) les classiques (Amstel et Strade) et pouvoir parfois jouer sa carte dans le Tour (l'étape de l'Alpe d'Huez), franchement c'était pas écrit d'avance.

On ne sait pas ce qui se passe en interne, je me garderais bien de jeter l'opprobre uniquement sur Pidcock. Qui est annoncé chez Q36.5.

Je n ai pas dit que l equipe n avait rien a se reprocher non plus.
J ai juste dit que je n appreciais pas sa façon de faire, qui est une nouvelle tendance bien connue depuis pas mal d annee dans d autres sports (foot notamment) et qui relève d une vraie strategie: le pourrissement sur la place publique pour amener à une rupture de contrat ou a forcer un transfert.

[Boulegan]

Je n ai pas dit que l equipe n avait rien a se reprocher non plus.
J ai juste dit que je n appreciais pas sa façon de faire, qui est une nouvelle tendance bien connue depuis pas mal d annee dans d autres sports (foot notamment) et qui relève d une vraie strategie: le pourrissement sur la place publique pour amener à une rupture de contrat ou a forcer un transfert.

Tu recommences en fait !
Tu ne sais pas ce qui se dit entre le team et lui, qui a commencé à foutre la merde, à faire pression, à renégocier le contrat ou pas.
Quand à un moment donné tu étales tes problèmes dans la presse, c'est que t'as souvent pas d'autres solutions.
Et puis Ineos, on les a vus à l'OGC Nice quand ils ont repris et sabré le club, c'est pas des enfants de chœur ni des philanthropes.
Après, tu as peut-être raison, Pidcock est peut-être un sale con d'enfant gâté qui fait un caprice.