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86km et il y en a déjà de partout, et Pedersen s'est (presque) isolé devant.
Manifestement, les adversaires de Van Der Poel ont choisi de le harceler de très loin, et ça pourrait marcher car il n'a déjà presque plus d'équipiers. Mais quand on voit la facilité avec laquelle il vient de rentrer seul sur le petit groupe de devant, sauf chute ou incident technique, ca va quand même être compliqué de le battre. Surtout qu'on sera bientôt dans les 50 derniers kilomètres, et que partir et finir seul à 50 ou 60km de l'arrivée ne lui fait pas peur.

Visuellement je trouve que Dylan Teuns a l air facile

Strategie pas payante pour Pedersen
Quand on voit qu il est le seul a presque réussir a accrocher les 2 de tête juste après son echappee...

Moi je ne donnerais pas encore course perdue pour Jorgenson (même si lui aussi a fait des efforts très loin de l arrivee. Erreur de la Visma de lui avoir fait faire le boulot d equipier a 100km?)

Il aura fallu 300m pour que MVDP plie la course.
Presque dommage pour le spectacle.

1er podium pour Arkea en World Tour !

bnt734 a écrit : ↑31 mars 2024 15:43 Il aura fallu 300m pour que MVDP plie la course.
Presque dommage pour le spectacle.

1er podium pour Arkea en World Tour !

VDP gagne sans être aérien non plus... même s'il met une pilée à tout le monde, conditions de course difficile, exclusive (pour cyclo-crossmen et guerriers), j'aurais bien aimé voir un duel avec WVA. Dommage que Pedersen a chuté mercredi, c'était le seul qui aurait pu faire jeu égal avec le Hollandais.
Matthews déclassé, podium pour Arkea, c'est joli

Mouais, pas aérien, mais vitesse record, on bat encore largement le re record de vitesse de l an dernier ( qui lui même battait assez largement le record précédent). Avec les conditions de froid et de vent, ça me laisse perplexe. Rien que pour la satisfaction intellectuelle, j aimerais avoir le fin mot de cette affaire.
Un français dans les 50, madouas, 16. C est maigre

Et en étant seul les 45 derniers kilomètres...

Pas aérien, il faut arrêter...le mec pulvérise la moyenne record de 0,46 Km/h en la portant à 44,55 km/h sur 271 km en faisant les 40 derniers km seul...dans des conditions ultra difficiles notamment sur les pavés ou apparement, il était difficile d'avancer dixit Madouas...
J'aimerai bien aussi comprendre ce qu'il se passe derrière ces performances de mutant largement au-dessus de tout ce que l'on a connu pendant les années epo..

C'est en fait assez simple à comprendre.
1) ça roule à bloc dès le départ et ça ne débranche jamais. Avant, y a encore pas si longtemps, ça ne mettait en route franchement que dans les 100 dernières bornes
2) le matos, les gains sont incroyables. D'ailleurs c'est aussi pourquoi les équipes de leaders roulent d'entrée, ils ont compris que maintenant c'est très compliqué de reprendre un gros rouleur tellement ça va vite.
Le dopage, pas plus pas moins. Dans le domaine on avait atteint le sommet dans les années 95-2005, comme en athlétisme on avait atteint le sommet chez les femmes dans les années 80 (les records tiennent toujours) ou maintenant pour le marathon.
Donc je dirais que les gains sont à rechercher collectivement grâce aux énormes progrès en matière de préparation (physique pour le coup), du coup, ça roule très vite du début à la fin. J'avoue que ce cyclisme là, avec des entraînements de fou l'œil rivé sur le capteur de puissance, ne me fait pas rêver.

abdo_kassou a écrit : ↑01 avr. 2024 18:54 C'est en fait assez simple à comprendre.
1) ça roule à bloc dès le départ et ça ne débranche jamais. Avant, y a encore pas si longtemps, ça ne mettait en route franchement que dans les 100 dernières bornes
2) le matos, les gains sont incroyables. D'ailleurs c'est aussi pourquoi les équipes de leaders roulent d'entrée, ils ont compris que maintenant c'est très compliqué de reprendre un gros rouleur tellement ça va vite.
Le dopage, pas plus pas moins. Dans le domaine on avait atteint le sommet dans les années 95-2005, comme en athlétisme on avait atteint le sommet chez les femmes dans les années 80 (les records tiennent toujours) ou maintenant pour le marathon.
Donc je dirais que les gains sont à rechercher collectivement grâce aux énormes progrès en matière de préparation (physique pour le coup), du coup, ça roule très vite du début à la fin. J'avoue que ce cyclisme là, avec des entraînements de fou l'œil rivé sur le capteur de puissance, ne me fait pas rêver.

Sans doute en partie vrai mais aussi partiellement faux je pense. Là ça roule à bloc de février à novembre, tous les WE, du début à la fin des courses et pour certains quasiment sans coupure... Il faut m'expliquer quand ils ont le temps de s'entraîner avec ces nouvelles méthodes révolutionnaires ! Elles le sont toujours pour expliquer l'inexplicable

Mais comme beaucoup j'aimerais bien connaître ce qu'ils font de plus ou ce qu'ils prennent de plus que les autres... Franchement, il ne reste plus que les miettes pour beaucoup d'équipes et je leur tire mon chapeau d'avoir encore un peu d'envie tant la chance de gagner est faible

abdo_kassou a écrit : ↑01 avr. 2024 18:54 C'est en fait assez simple à comprendre.
1) ça roule à bloc dès le départ et ça ne débranche jamais. Avant, y a encore pas si longtemps, ça ne mettait en route franchement que dans les 100 dernières bornes
2) le matos, les gains sont incroyables. D'ailleurs c'est aussi pourquoi les équipes de leaders roulent d'entrée, ils ont compris que maintenant c'est très compliqué de reprendre un gros rouleur tellement ça va vite.
Le dopage, pas plus pas moins. Dans le domaine on avait atteint le sommet dans les années 95-2005, comme en athlétisme on avait atteint le sommet chez les femmes dans les années 80 (les records tiennent toujours) ou maintenant pour le marathon.
Donc je dirais que les gains sont à rechercher collectivement grâce aux énormes progrès en matière de préparation (physique pour le coup), du coup, ça roule très vite du début à la fin. J'avoue que ce cyclisme là, avec des entraînements de fou l'œil rivé sur le capteur de puissance, ne me fait pas rêver.

" ça roule à bloc dès le départ et ça ne débranche jamais. Avant, y a encore pas si longtemps, ça ne mettait en route franchement que dans les 100 dernières bornes''

A bon sang, mais c'est bien sûr! les moyennes augmentent parce que ça va plus vite......dès le début.
Ouf, on est rassuré.
On peut se dire aussi qu'auparavant, on avait pas forcément l'essence pour faire 270 bornes le pied sur l'accélérateur non stop.
Et sinon, indéniable que depuis 2020, les gains technologiques sont énormes. On a rien fait ou quasiment rien en 20 ans, et les ingénieurs et autre professeur nimbus de la mécanique et de la bio mécanique se sont réveillés juste après le covid.
Désolé, mais va falloir trouver autre chose.

Que les journalistes d'eurosport, de l'equipe, ou que les entraineurs du milieu cycliste nous servent ce type d'argument, passe encore, c'est leur gagne pain, on les comprend. Mais restons un peu au dessus de ce genre de baratin.

Pelvoux a écrit : ↑31 mars 2024 19:39 Mouais, pas aérien, mais vitesse record, on bat encore largement le re record de vitesse de l an dernier ( qui lui même battait assez largement le record précédent). Avec les conditions de froid et de vent, ça me laisse perplexe. Rien que pour la satisfaction intellectuelle, j aimerais avoir le fin mot de cette affaire.
Un français dans les 50, madouas, 16. C est maigre

Quand je dis "pas aérien", le Hollandais m'a donné la même impression que sur Gent-Wevelgem, un peu ramassé sur le vélo, les épaules rentrées...
Il fait la différence dans le Koppenberg sur sa seule technique (exceptionnelle il faut le dire), bien au milieu du pavé, le corps un peu avancé sur le vélo, le buste en avant, pour bien équilibrer les masses et éviter de déraper (tous ceux qui font du VTT savent comment se placer sur sa selle pour monter des talus bien raides). Derrière, quasi tout le monde déchausse et monte à pied, le trou est fait.
Un Ronde comme dimanche avec de la pluie sur les deux dernières heures, c'est du cousu main pour les cyclo-crossmen, c'est un fait.
Sur les 10 derniers km, MVDP était rincé.
Je me souviens d'un Peter Sagan plus aérien dans le Vieux Kwaremont, Boonen aussi et ne parle même pas de Cancellara
Pour le reste, il est évident qu'il se passe "quelque chose" de pas nette, je partage totalement ton point de vue et ça fait bien longtemps que je l'écris ici.

Sinon, hier, au Tour du Pays Basque, Roglic qui gagne le prologue en se trompant de parcours sur la fin (il a filé vers la voie réservée aux voitures de DS, obligé de faire demi-tour pour franchir la ligne d'arrivée), Evenpoel qui chute mais qui termine tout de même à 11" de Roglic...
Le cyclisme est formidable

Pelvoux a écrit : ↑02 avr. 2024 10:07

abdo_kassou a écrit : ↑01 avr. 2024 18:54 C'est en fait assez simple à comprendre.
1) ça roule à bloc dès le départ et ça ne débranche jamais. Avant, y a encore pas si longtemps, ça ne mettait en route franchement que dans les 100 dernières bornes
2) le matos, les gains sont incroyables. D'ailleurs c'est aussi pourquoi les équipes de leaders roulent d'entrée, ils ont compris que maintenant c'est très compliqué de reprendre un gros rouleur tellement ça va vite.
Le dopage, pas plus pas moins. Dans le domaine on avait atteint le sommet dans les années 95-2005, comme en athlétisme on avait atteint le sommet chez les femmes dans les années 80 (les records tiennent toujours) ou maintenant pour le marathon.
Donc je dirais que les gains sont à rechercher collectivement grâce aux énormes progrès en matière de préparation (physique pour le coup), du coup, ça roule très vite du début à la fin. J'avoue que ce cyclisme là, avec des entraînements de fou l'œil rivé sur le capteur de puissance, ne me fait pas rêver.

" ça roule à bloc dès le départ et ça ne débranche jamais. Avant, y a encore pas si longtemps, ça ne mettait en route franchement que dans les 100 dernières bornes''

A bon sang, mais c'est bien sûr! les moyennes augmentent parce que ça va plus vite......dès le début.
Ouf, on est rassuré.
On peut se dire aussi qu'auparavant, on avait pas forcément l'essence pour faire 270 bornes le pied sur l'accélérateur non stop.
Et sinon, indéniable que depuis 2020, les gains technologiques sont énormes. On a rien fait ou quasiment rien en 20 ans, et les ingénieurs et autre professeur nimbus de la mécanique et de la bio mécanique se sont réveillés juste après le covid.
Désolé, mais va falloir trouver autre chose.

Que les journalistes d'eurosport, de l'equipe, ou que les entraineurs du milieu cycliste nous servent ce type d'argument, passe encore, c'est leur gagne pain, on les comprend. Mais restons un peu au dessus de ce genre de baratin.

Personnellement, ce qui me marque durant les 20 dernières années, c'est que les petits équipiers arrivés au cyclisme professionnel par hasard n'ont plus leur place désormais. On a des armées de mecs ultra costauds, avec un turn over qui s'accélérera encore bientôt. La mondialisation du cyclisme s'est accélérée depuis les années 2000 et le pool à partir duquel on fait progresser des pépites et sélectionne les meilleurs, s'est quand même très largement élargi.

Enorme Paul Lapeira.
Quand on parle des jeunes français il y a toujours Martinez, Vauquelin, Gregoire,... mais on parlait très peu (presque pas) de lui il y a encore 3 semaines. Mais la, doublé en coupe de France sur un week-end puis aujourd'hui etape au Tour du Pays Basque, ça commence à vouloir dire des choses