Triemb a écrit :
Faux !
Dans tous les test la FCM les seuils (SV1, SV2), les Watts la PMA la FTP sont données et il sont liés entre eux !
En fonction des moyens que tu disposes pour utiliser les données d'un test à l'effort on parlera de FTP, de % de FCM etc...
Tout le monde n'a pas un capteur de puissance sur son vélo.
C'est bien de t'informer de suivre l'évolution technologique mais il faut un peu prendre du recul
Aujourd'hui toi SilverOl comment tu fais ? Tu as un capteur de puissance ? C'est quoi ta FTP ?
Si tu fais une batterie de tests, on te donnera une batterie de résultats, mais peu d'entre eux auront une importance.
Le problème est de savoir ce qui est pertinent pour un entraînement IM.
La notion de PMA est intéressante, mais pour un cycliste, ou un gars qui fait du court, avec drafting si possible. Des conditions de compétition dans lesquelles il faut savoir se mettre dans le rouge sur quelques minutes, et pour lesquelles la PMA, avec la forte composante anaérobique qui est la sienne présente un intérêt prédictif évident.
Mais pour le gars qui fait de l'IM, s'il gère bien son affaire, il ne va jamais s'approcher de près ni de loin de sa PMA ou de sa FCmax.
Bien sûr, on peut exprimer par exemple sa FC cible en terme de % de FCmax, mais le problème c'est que ça n'a aucun intérêt. Une personne devra viser 70% de FCmax, une autre 80%... On pourrait tout aussi bien exprimer sa FC cible en % du déficit budgétaire prévisionnel de la France ou en % de l'âge de Valls, ça reviendrait au même: ça donne une valeur, mais la corrélation entre la valeur cible (par exemple FC cible en compet) et la valeur étalon (par ex, la FCmax, ou l'âge de Valls) est beaucoup trop faible, trop dépendante de facteurs individuels, pour que ça représente un intérêt quelconque.
Qui plus est, le simple fait d'observer une valeur, par exemple la PMA, ou la FCmax, fait que l'on va vouloir l'améliorer, l'optimiser. L'âme humaine est ainsi faite. Or améliorer sa FCmax ou sa PMA va se faire au détriment des qualités aérobiques indispensables au succès sur IM. Et s'il y a une chose que les athlètes de haut niveau montre bien, c'est qu'on ne peut pas à la fois être bon sur des efforts très courts (quelques minutes, ce sur quoi on tient une PMA ou une FCmax) et sur du long. Les régimes métaboliques sont trop différents, et même antagonistes. Dans la vie il faut choisir.
En bref, mesurer sa PMA ou sa FCmax non seulement ne sert à rien, mais en plus peut impacter négativement la performance sur IM.
A l'opposé, mesurer la FTP, qui représente un effort aérobique de longue durée (1h), le SV1, le SV2, qui représente une allure à ne pas dépasser, et leurs fréquences cardiaques associées, ou alors l'estimation de la FC aérobique de Maffetone, peuvent présenter un réel intérêt pour le pacing en compet et l'entraînement, et sont réellement prédictifs des allures envisageables sur IM.