Le vélo c'est DANGEREUX !

[Gadagne]

T avais quoi usât ?parce que tu dis avoir vu plein de collègues et Nadia, bizarre

[USAT]

C'est la formation des médecins qu'il faut revoir. Pour eux il ne faut jamais écouter le patient, lui ne sait pas, mais eux ils savent. C'est comme cela et puis la medecine n'est pas une science exacte. Ce qui n'empêche que ton cas n'a rien à voir avec les violences subies par le personnel médical en hôpital, ton cas n'est pas une généralité, et heureusement !!! C'est rarement une affaire de mauvais diagnostic qui déclenche une agression.
Enfin, on s'éloigne du sujet là...

"Détrump" toi.

A part les maths rien n'est exact, et c'est pas le problème de fond qui est : si tu cherches pas, tu vas rien trouver.
Emmène ta voiture au garage car elle est en panne et tombes sur des types qui ouvrent pas le capot, une fois, 2 fois, 10 fois. Crois moi ça va vite te faire monter les nerfs, et forcément ça va pas se réparer. Je te parle à peine du fait que tu payes des fortunes pour la sécurité sociale et autres mutuelles. Un garagiste au moins te facture rien s'il regarde pas.
j'ai vu plus de 20 Médecins.

mon cas n'est pas isolé, c'est même la norme pour avoir discuter avec de nombreux malades, des infirmières et des medecins. tu n'es pas passé par la, et je te souhaite pas d'en faire l'amer expérience. Moi aussi je pensais que...on a des croyances comme ça, la réalité est toute autre.

C'est pas le diagnostic qui déclenche la violence, c'est simplement la non prise en charge et/ou l'attente interminable. des gens qui attendent 5,6, 7h, j'en connais.Sans compter ceux qu'on renvoient chez eux, parfois à juste titre.

USAT, je ne remet pas en cause ton histoire, ce que je dis c'est que la violence aux urgences n'est pas liée à un mauvais diagnostic comme toi mais comme tu le souligne, à une attente trop longue notamment. Or la plupart des cas ne sont pas des urgences médicales, faut arrêter, c'est de la bobologie qui pouvait être traitée chez un médecin généraliste, sauf qu'il faut prendre rendez vous et avancer les frais. Sans parler des mecs bourrés ou défoncés ou en manque, des voyous qui viennent finir de régler leur compte jusqu'aux salles d'examens, des communautés qui viennent à 50 pour accompagner un malade...etc...

Forcément c'est en effet ce qui représente une bonne majorité, car quand tu es malade, tu n'en pas la force mais si j'avais pu on aurait pas parler du beau temps..dans certains cas ils mériteraient un bon rappel à l'ordre, on joue pas avec la vie d'autrui.
tu risques pas de lui en coller qd tu as une jambe cassée..

ce n'est pas mauvais diagnostic, mais une absence de diagnostic, une non prise en considération, et je venais pas pour un rhume ; Ceci participe aussi à la mauvaise image que j'en ai, faut arrêter de dire qu'ils sont tjr victimes des patients car ils créént parfois eux même cette situation. Sauf que ils se pensent tous puissants nos médecins, faut que certains redescendent un peu sur Terre et se remettent en question au lieu de tjr balancer la faute sur les clients.

A Montpellier c'est souvent les manouches qui rappliquent avec toute la famille après les bastons. j'y suis allé une seule fois et c'était assez tendu.

Mais je le répète je comprends à 100% que les gens s'énervent, j'ai revu ma position, et je la maintiens.

[USAT]

T avais quoi usât ?parce que tu dis avoir vu plein de collègues et Nadia, bizarre

Cliniquement on m'a trouvé une insuffisance surrénale lorsde mon premier séjour à l'hopital en Med interne, mais j'avais autre chose par dessus le marché, qu'on a pas trouvé. il a été suspecté beaucoup de choses mais sans trouver quelque chose de concluant. J'ai eu un Test de Lyme qui était limite, j'ai eu un traitement antibio pour ça qui m'a ruiner ( Un Herx comme on dit). Les chlamydia aussi. y'a très probablement eu une co-infection.

Certaines constantes notamment concernant la thyroide étaient plutôt élevées, une Température corporelle basse ( 36°), tension très variable un coup à 16/10, un coup a 9/6, une soif très intense inextinguible comme un diabétique, une asthénie musculaire très marquée, marche de 100 m maxi les bons jours, une fatigue sans nom, troubles de la vue, troubles de la mémoire, ( je ne pouvais plus suivre une conversation, j'oubliais ce qu'on disait), très fortes migraines, douleurs abdominales style crampes constantes pendant plus de 3 mois, douleurs dans les jambes, certaines articulations comme les mains, dos bloqué, psychologiquement des idées très très sombres, mais toujours des durées très courtes de quelques heures puis ça partait.

J'ai remarqué après coup ( récemment) que pendant je n'avais pas toussé une seule fois, que mes ongles n'avaient pas poussés, ce genre de choses.
C'est venu en quelques jours courant Février, et c'est reparti en quelques jours, entre le 10 et 13 Aout, comme par miracle. Je l'ai senti de suite.

j'ai fais 3 semaines d’hôpital. j'ai vu 2 cardiologues, gastro entéro, 1 psychiatre, 2 internistes, 3 endocrino, 6 généralistes, Rhumatologue, 2 radiologues.

j'ai tjr cette insuffissance, mais on peut vivre sans trop de contraintes.

[Gadagne]

C est très complexe ton affaire, d ailleurs les toubibs n ont toujours pas trouvé

Apres, sache que c est dur à entendre mais on a des patients qui n ont RIEN mais qui savent te décrire des symptômes, te piéger malgré les vérifications ,t obliger à passer des examens, voir des opérations quelquefois importantes, c est le syndrome de munchausen , j en ai déjà rencontré dont certains par procuration sur leurs enfants

Digne de dr house ton histoire, quant à la violence ,pour l avoir vécue dans les services(maintenant en psy c est plus facile à gérer),de mon experience c est le cas des cassos et des suedois à qui tout leur est dû ,intolérance à la frustration, réactions agressives, aucune remise en question, d ailleurs ce genre d agresseurs ne sont pas les patients , quand t es souffrant tu es trop faible, mais l entourage avec souvent un casier judiciaire.

[USAT]

C est très complexe ton affaire, d ailleurs les toubibs n ont toujours pas trouvé

Apres, sache que c est dur à entendre mais on a des patients qui n ont RIEN mais qui savent te décrire des symptômes, te piéger malgré les vérifications ,t obliger à passer des examens, voir des opérations quelquefois importantes, c est le syndrome de munchausen , j en ai déjà rencontré dont certains par procuration sur leurs enfants

Digne de dr house ton histoire, quant à la violence ,pour l avoir vécue dans les services(maintenant en psy c est plus facile à gérer),de mon experience c est le cas des cassos et des suedois à qui tout leur est dû ,intolérance à la frustration, réactions agressives, aucune remise en question, d ailleurs ce genre d agresseurs ne sont pas les patients , quand t es souffrant tu es trop faible, mais l entourage avec souvent un casier judiciaire.

Certains n'ont rien je sais, j'en connais, ça leur permet de rester en arrêt maladie, cotorep etc.. ils ont un interêt bien souvent.

pas mon profil, pas mon cas, tout à perdre, j'aurais pu me retrouver à la rue avec cette connerie, je ne pouvais plus bosser et pas de couvertures maladies digne de ce nom en étant indépendant, et puis ça coûte cher d'être malade, faut pas croire, les spécialistes faut les payer, les médoc non remboursés, les trajets, les parking, la télé dans la chambre etc etc
Tu perds aussi bcp dans le relationnel.
C'est plein de détails comme je sais ,aller essayer de faire des courses et ne pas pouvoir faire la queue.
Mais j'ai rien lâcher, c'est de la survie, et c'est la que tu vois si tu es fort ou pas!

Je me forçais a essayer de marcher quand je pouvais, de pas perdre pied en gardant un certain contact mais tu te retrouves souvent seul, seulement 2/3 personnes restant près de toi mais impuissantes, tu perds beaucoup, même mon père m'a envoyer chier quand je lui ai demandé un peu d'aide . ça a le mérite de faire un gros tri dans tes relations. ça permet de repartir de 0 quand tu en sors.

Pour le reste te ton post tu as entièrement raison, mais fait gaffe certains vont te tomber dessus haha

[Silver0l]

plus ou moins et plutôt pas d'accord. je viens d'être malade pendant 6 mois j'ai cru crever et quand on t’emmène aux urgences parce que tu sais ou plus ou aller et que tu sens que tu vas vraiment très mal, que tu tiens plus debout, que tu attends pendant qu'un type rigole derrière le comptoir et puis envoies des sms ( ce n'est pas moi qui l'ai vu j'étais pas en état, mais accompagné) et qui vient e voir au bout de 30', te dit monsieur rentrer chez tout va bien ( alors que qu'une insuffisance surrénale aiguë on en meurt, mais ça je le savais pas) sans même te prendre la tension je peux te dire que le type tu as envie de le fracasser, sauf que j'arrivais plus a tenir debout alors...j'aurais été accompagnant ça aurait pas bien fini, quand tu as un proche qui est en train de crever sous tes yeux. oui ce petit connard prétentieux méritait une bonne claque dans la gueule, sinon faut pas être docteur urgentiste. tu as des vies entre les mains bordel de merde.

Je m'en suis sorti car jeune, sportif, et costaud, sinon je serais plus la, et c'est pas moi qui le dit.

Moi aussi je pensais comme toi, mais j'ai changé d'avis.

Tu es tombé sur un incompétent, il y en a dans tous les métiers.

Oh que non, c'est pas de l'incompétence, c'est du j'm'en foutisme complet, tu joues avec des vies, ce connard n'en à même pas conscience.

La petite affaire a duré 2 mois et demi, c'était pas un cas isolé. je te passe tous les détails mais je pensais pas que c'était possible. Entre ceux qui te disent que c'est dans la tête, ceux qui te regardent même pas comme lui, ceux qui t'envoient chier parce que tu insistes un peu, un pharmacien de ton village qui veut même pas d'aider a trouver un docteur, un autre qui est certain d'un diagnostic alors qu'il t'écoute pas parler, tu es pas docteur mais tu sais ce que tu ressens ( et j'ai étudié pas mal de choses (de la physiologie entre autres)( y'en a qui pensait que j'avais un ulcère, n'importe quoi).

A pleurer pour un arrêt maladie parce que pas assez malade surement, ( j'ai eu 1 + 2 semaines sur 6 mois ), sachant que j'ai une semaine de carence je te laisse imaginer combien j'ai touché.

Quand tu es réellement malade tout change, ta perception des choses est bien différente, et la moindre action te semble une montagne, quand j'étais au plus bas je n'avais plus la force de soutenir ma tête droite, j'arrivais plus a me lever de mon lit, je vois pas si tu te rends de ce que ça représente? Comment on peut te dire que tu n'as rien ? faudrait au moins chercher non tu crois pas?

Quand j'y repense j'ai vraiment la haine.

Et pourtant, il aurait suffit de m'ECOUTER, j'avais lister par écrit tous les symptômes, décrit mon mode de vie pour simplifier la tâche. celui qui a trouver a juste fait faire une prise de sang, c'est tout.

Non ce n'est pas un cas isolé.

J'avoue, je suis moi aussi sceptique sur cette tendance qu'ont les médias en ce moment à héroïser les infirmières (et les forces de l'ordre). On n'arrête pas d'entendre à la radio comme elles sont braves et courageuses, à supporter les patients sans compter leurs heures pour affronter la maladie et la souffrance...

Ces vrais, certaines font admirablement bien leur travail, mais j'en ai aussi croisé pas mal dans les hôpitaux qui trainaient en savates à boire du thé, à papoter avec leurs consoeurs, à faire des textos et à calculer avec gourmandises leurs RTT, leurs jours de récup et leurs congés maladie pendant que les patients poireautaient pendant des heures et des heures sans qu'on leur prête la moindre attention...

En vérité, je pense que la profession ne fait pas le héros. Il y a autant de braves gens et de gougnafiers chez les infirmières que chez les boulangers, les architectes, les éboueurs, les ouvriers ou les cadres commerciaux...

[Kayou]

Ouais enfin partant de ce principe, le personnel dans les hôpitaux devraient toujours être à fond car il y a TOUJOURS du monde qui attend.
En pratique, ils sont humains, sachant qu'en plus les amplitudes horaires sont très importantes (jusqu'à 12h pour les infirmiers, 24 pour les médecins), il est normal aussi que ce même personnel se prenne des moments pour décompresser.
De toute façon quand tu attends depuis des heures, ça veut dire que c'est pas urgent car tu as déjà un premier tri qui est fait, tu n'es pas pas à 10' près

[Gadagne]

Qu est ce que tu racontes silver t es debile ou quoi ?c est super dur comme profession, par moment on se pose, et oui, c est légal, seulement tout le monde peut voir qu on est en pause puisqu on DOIT rester dispo en cas d'urgence .

Perso j ai plus les capacités physiques de tenir une journée à marcher, piétiner en service de soins généraux.

Si c est une profession de foi, on est peu payé par rapport à ce qu on fait, combien vaut une vie humaine, parce que deja dans mes actes j en ai récupéré .

La police est aussi pour les passionnés, sans ces piliers une société ne tourne pas rond, ca sait faire les pleureuses quand c est malade mais quand je fais la prévention antitabac entendre encore "mourir de ca ou d autre chose" et que tu retrouves des fumeurs de 60 ans tout scléroses, gris, insuffisants respiratoires et. Etc ,tu te dis que faut être motivé, enfin perso j ai laissé tombe les adultes, qu ils crèvent, je fais de la prévention que chez les jeunes

[USAT]

Ouais enfin partant de ce principe, le personnel dans les hôpitaux devraient toujours être à fond car il y a TOUJOURS du monde qui attend.
En pratique, ils sont humains, sachant qu'en plus les amplitudes horaires sont très importantes (jusqu'à 12h pour les infirmiers, 24 pour les médecins), il est normal aussi que ce même personnel se prenne des moments pour décompresser.
De toute façon quand tu attends depuis des heures, ça veut dire que c'est pas urgent car tu as déjà un premier tri qui est fait, tu n'es pas pas à 10' près

Faux. Encore un qui ne sait pas de quoi il parle. C'est toi qui le dit que c'est pas urgent. Si tu parles d'urgence au sens ou tu vas mourir dans l'heure peut etre mais il y a des cas urgents. Et c'est pas marqué sur ta tête vois tu, car JE LE REPETE UNE FOIS DE PLUS pour faire un premier tri, faudrait encore qu'on t’ausculte.

Je rejoins Silver, mais c'est pas une généralité, souvent certains font le boulot de 2, pour ceux qui s'en tapent, j'ai poiroter 1h30 dans un service ou ça papotait du week end passé et du film vu au ciné. Je tenais que je pouvais pas rester debout, y'avait même pas une chaise.

Tout ceux que je vois qui trouve ça normal, je vous dis une seule chose : Un jour soyez vraiment malade, je parle pas d'une quinte de toux ou une grippe qui vous paralyse 3 jours, ou même un traumatisme genre une bonne chute à vélo, et on verra votre réaction.

Y'a une fois j'étais tellement mal que j'étais allongé par terre, une migraine de malade, ( je crois que les fenêtres aurait pu s'ouvrir j'aurais sauté, jamais eu de douleurs comme ça de ma vie et j'en ai eu des soucis ( accident de la route, chute a vélo, fémur, nez, dents arrachées etc ) je suis resté plus de 2h couché dans la salle d'attente avant que qq'un vienne me voir. Si je vous racontais ce que j'ai vécu en 6 mois, certains ne me croirait pas.

Qd t'es infirmier ou médecin, tu as des vies entre les mains, tu vends pas des pains au chocolat, alors oui c'est dur, y'a une lourde responsabilité, beaucoup d'heures, et si tu es pas capable de l'accepter et de l'assumer, faut changer de boulot. Moi je premier je ne pourrais pas.

j'ai aussi rencontrer des gens formidables, de l'aide soignant, à l'infirmier, au médecin, et aussi au personnel d’accueil et administratif, Et TOUT le monde à sa part à accomplir, et tout compte car l'humain, il te reste que ça. Tu attends des heures juste pour avoir un mot réconfortant qui t'aide a supporter ce que tu vis. Tant que tu n'y ai pas passé, tu peux pas savoir ce que c'est, tu as beau l'avoir lu, le voir tous les jours, ou qu'on te le raconte, tu peux pas.

[Kayou]

Déjà si tu es arrivé par les pompiers ou par tes propres moyens, ça va aussi jouer
Le tri c'est au moment où tu arrives et que tu fais ton admission.
Après au moment où tu es admis, tu décris ce que tu as et déjà à ce moment tu as un code couleur qui te permettra d'être +/- rapidement vu par un médecin.

Evidemment si tu décris une douleur au niveau du thorax ou un mal de gorge qui dure depuis 2 jours, tu ne seras pas traité de la même manière. Même si le mal de gorge cache un cancer de la gorge, bah désolé de te dire mais tu attendras + que la personne qui a des douleurs thoraciques, c'est ainsi.

Après le système n'est pas parfait loin de là mais il fait en fonction des moyens (de plus en plus faibles), des patients (qui sont de + en + irrespectueux) et du coté humain qui est faillible, surtout quand on voit la fatigue accumulée par ces derniers.
Car ce qui est "marrant", c'est qu'on trouve normal qu'un médecin se tape des gardes de 24h aux urgences, ce qui veut souvent dire du non stop avec des trucs pas toujours très sympas à voir/vivre.
Après certains services ne se valent pas et tu n'es pas reçu de la même manière...

[USAT]

Déjà si tu es arrivé par les pompiers ou par tes propres moyens, ça va aussi jouer
Le tri c'est au moment où tu arrives et que tu fais ton admission.
Après au moment où tu es admis, tu décris ce que tu as et déjà à ce moment tu as un code couleur qui te permettra d'être +/- rapidement vu par un médecin.

Evidemment si tu décris une douleur au niveau du thorax ou un mal de gorge qui dure depuis 2 jours, tu ne seras pas traité de la même manière. Même si le mal de gorge cache un cancer de la gorge, bah désolé de te dire mais tu attendras + que la personne qui a des douleurs thoraciques, c'est ainsi.

Après le système n'est pas parfait loin de là mais il fait en fonction des moyens (de plus en plus faibles), des patients (qui sont de + en + irrespectueux) et du coté humain qui est faillible, surtout quand on voit la fatigue accumulée par ces derniers.
Car ce qui est "marrant", c'est qu'on trouve normal qu'un médecin se tape des gardes de 24h aux urgences, ce qui veut souvent dire du non stop avec des trucs pas toujours très sympas à voir/vivre.
Après certains services ne se valent pas et tu n'es pas reçu de la même manière...

Parfois c'est pas une "juste" une douleur thoracique ( que j'avais aussi)ou un mal de gorge, c'est plus compliqué. j'avais une liste de mes symptômes, qui tenait sur une page A4. Rien à foutre.

Je sais que les moyens sont en baisses, que la population et surtout une certaine catégorie sont difficiles à gérer.( tjr les mêmes).

Je ne trouve pas normal les horaires d'un médecin, mais ce n'est pas moi qui leur impose, et si ça convient il faut se faire entendre, masi tu le sais aussi avant de signer. Celui que j'ai vu rigolait et envoyait des sms avec son téléphone, je le répète il ne m'a même pris la tension alors que je tenais pas la position débout.

La 2 ème fois que j'y suis allé, 2 mois plus tard, c'était un vendredi soir à minuit, j'étais au plus mal et je me suis dis tanpis, je savais plus quoi faire, je te passe les détails, mais cette fois je suis allé dans une clinique privée, j'ai as été reçu de la même manière, ( je précise qu'à cette période on m'avait déjà détecté l'insuffisance surrénale) et surtout on m'a pris en considération, après faut pouvoir payer. J'ai fais 15 jours d’hôpital.(5 de clinique et 10 à l’hôpital publique).

C'est con mais...la santé et ce qu'on de plus précieux, et on l'oublie vite. Tout est si futile une fois malade.

[FAYARD]

J'avoue, je suis moi aussi sceptique sur cette tendance qu'ont les médias en ce moment à héroïser les infirmières (et les forces de l'ordre). On n'arrête pas d'entendre à la radio comme elles sont braves et courageuses, à supporter les patients sans compter leurs heures pour affronter la maladie et la souffrance...

Ces vrais, certaines font admirablement bien leur travail, mais j'en ai aussi croisé pas mal dans les hôpitaux qui trainaient en savates à boire du thé, à papoter avec leurs consoeurs, à faire des textos et à calculer avec gourmandises leurs RTT, leurs jours de récup et leurs congés maladie pendant que les patients poireautaient pendant des heures et des heures sans qu'on leur prête la moindre attention...

En vérité, je pense que la profession ne fait pas le héros. Il y a autant de braves gens et de gougnafiers chez les infirmières que chez les boulangers, les architectes, les éboueurs, les ouvriers ou les cadres commerciaux...

Nan t'es pas sérieux ????

[Silver0l]

J'avoue, je suis moi aussi sceptique sur cette tendance qu'ont les médias en ce moment à héroïser les infirmières (et les forces de l'ordre). On n'arrête pas d'entendre à la radio comme elles sont braves et courageuses, à supporter les patients sans compter leurs heures pour affronter la maladie et la souffrance...

Ces vrais, certaines font admirablement bien leur travail, mais j'en ai aussi croisé pas mal dans les hôpitaux qui trainaient en savates à boire du thé, à papoter avec leurs consoeurs, à faire des textos et à calculer avec gourmandises leurs RTT, leurs jours de récup et leurs congés maladie pendant que les patients poireautaient pendant des heures et des heures sans qu'on leur prête la moindre attention...

En vérité, je pense que la profession ne fait pas le héros. Il y a autant de braves gens et de gougnafiers chez les infirmières que chez les boulangers, les architectes, les éboueurs, les ouvriers ou les cadres commerciaux...

Nan t'es pas sérieux ????

Si, si. Je vois pas pourquoi on veut absolument mettre certaines professions au-dessus des autres.
Moi je trouve tout aussi admirable qu'un flic un boulanger qui se lève tous les matins à 4h, ou un couvreur qui risque sa vie tous les jours sur les toits, ou un gars qui manie le marteau-piqueur à longueur de journée, ou le cadre qui passe sa vie dans les avions à bosser 70h/sem avec des décalages horaires dans tous les sens et qui ne voit plus sa famille. Tout ce que je dis, c'est qu'il y a des types très dévoués et travailleurs dans tous les métiers, mais aussi des fainéants qui ne veulent que glander, même dans la police ou chez les infirmières, et il n'y a pas de raison d'héroïser une profession plus qu'une autre...

Mais bon, je comprends que Gadagne et toi ayez un point de vue particulier sur la question

[Gadagne]

Tu vas arrêter ça tout de suite silver parce que la tu maîtrises pas le sujet, maintenant on est un ide par secteur, les soins infirmiers il n y a que nous qui pouvons les faire, rien que la préparation et la distribution des traitements te prend du temps.

Oui, perso ,mon taf est plus important pour la société qu un boulanger qui fait décongeler les pains au chocolat pour se faire une grosse marge tu peux remplacer le pain par des biscottes, nos soins physiques et psychologiques sont juste vitaux

Quant au couvreur en général c est pas une lumière et qui fait un boulot adapte à ses capacités, en medecine on a des chirurgiens fantastiques, moi je suis encore bluffe de leurs prouesses, pour usat, pas de bol désolé pour toî mais à ce jour quel est ton diagnostique ?tu dois aller te faire dialyser ?Ma femme est en dialyse donc on connait un peu

Sinon, j ai du faire 10 allers aux urgences, deux fois le personnel m'a sauvé la vie

[Frank]

Bonjour, Silver a raison de dire qu'il a des mecs investis, dévoués, compétents et capables de sacrifices dans de nombreuses professions.
Néanmoins certaines professions sont particulièrement exposées, et certains professionnels ont la vie de personnes entre leur mains. C'est le cas des infirmières (mais d'autres professions aussi). J'en ai une à la maison, je sais donc de quoi je parle, comme certaines personnes ici, et cette profession est très difficile dans certains services (les urgences, notamment), et mal payée quant au niveau d'études: bac+3, travail de nuit, 1 w/e sur 2 avec des responsabilités qui engagent la vie des personnes pour moins de 2000 eur par mois, c'est une honte, n'ayons pas peur de le dire. Même si, évidemment, il existe d'autres professions qui méritent aussi d’être valorisées.
Vive les infirmières!
Je montrerai ce post à ma chérie, quand elle reviendra de sa très coole journée de 12h grassement payée...
A+!