Ok, mais doubler le nombre de passage de tracteur pour appliquer du purin d'ortie, du Cu à 50 g/ha et de la silice dynamisée me gène en ce qui concerne le CO2 et le tassement du sol...
D'où le recours au cheval de trait. En plus ça plait aux enfants !
Ok, là je n'ai plus rien à dire
Au niveau écologique, difficile de faire mieux.
...De plus, je trouve qu'on devrait pousser la reflexion du "consommer local" plus loin...
Ça c'est facile à dire ! Les deux AOC/AVDQS les plus proches sont "Vin de Moselle" et "Côtes de Toul".
Je ne vais pas aussi loin dans la démarche, je trouverais enrichissant de :
- réapprendre les saisons de fruits et légumes au grand public.
Multiples bénéfices :
- les fruits en saisons sont moins chers.
- il y a moins de transports donc moins de CO2.
- ils sont cueillis mûres s'ils viennent de la région.
- l'alimentation varie en cours d'année, avec la saison, ce qui est agréable.
- réfléchir à qui profite l'exotisme des vins, légumes, fruits...
- les mêmes grandes surfaces pronant l'écologie sont schizophrène en faisant de la promotion pour des produits exotiques... qui enrichissent leur porte-monnaie.
- bilan écologique par produit : CO2, pesticides, développement durable :
- il y a aujourd'hui des produits d'outre-mer, emballé en Europe de l'Est, par camion, pour gagner 0.01 Euro !!!!
- penser au développement économique local, en calculant la part du produit réinvesti sur place (par les impôts, achat d'intrants, main d'oeuvre, TVA, consommation personnelle, etc.)
- réflexion sur les normes écologique en comparant les cahiers des charges.
Exemple :
Longtemps la production intégrée Suisse (label PI) avait un cahier des charges supérieur au bio français. Les consommateurs suisse achetait du bio français en pensant avoir un produit plus écologique que la PI suisse. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas, les normes Bio françaises sont sévères.
Mais qui connaît le bio Sud - Africains, le bio d'Argentine, le bio de Nouvelle- Zélande et Australie ?
Peut-être ont-il le droit d'écrire Bio s'ils n'emploient pas de DDT ou parathion ? (substance interdite depuis des dizaines d'années sur le vieux continent dans toutes les cultures mêmes sans label...)
Autre exemple frappant :
L'emploi en culture biologique de propane-butane pour desherber les interlignes en viticulture !
Je suis d'accord qu'il n'y a pas de résidus de pesticides. Ni dans les eaux, ni dans le produits, ni dans le sols...
Mais desherber au propane-butane impose le doublement des desherbage (aucune rémanence du moyen d'action) et surtout le fait d'employer une énergie fossile (CO2). Quand est-il du bilan réel par rapport à un herbicide... ???
Je crois qu'une vraie culture biologique ne doit pas tomber dans le ridicule et que si les moyens techniques actuels ne permettent pas d'être puriste à l'extrême, il faut savoir faire des compromis quand il y en a besoin. Autoriser 2 l/ha/an de glyphosate sous les ceps serait préférable au propane-butane... en attendant de trouver mieux bien sûr.
