FAYARD a écrit : 19 avr. 2020, 10:00
Thierry *OnlineTri* a écrit : 19 avr. 2020, 01:05
Le Royaume-Unis fait face à un manque cruel de matériel de protection et d'oxygène maintenant à tel point qu'on recommande aux docteurs de
baisser la pression en Oxygene des malades pour rationner les stocks
C'est bien l'un des soucis avec ce virus, ça peut envoyer tellement de monde aux urgences que le système peut craquer de partout... et la mortalité s'envoler!
Dans la série pas très optimiste les anglais après avoir indiqué qu'effectivement on n'avait pas la preuve de l'immunité après avoir guéri une première fois du covid-19 voilà qu'à l'Impérial Collège il prévienne qu'un
vaccin ne sera pas forcement possible.
Ca n'empêche pas de croiser les doigts...
Concernant le Charles de Gaule, c'est quand même assez fou, ils semblent avoir été assez pro-actif à l'apparition des premiers cas (mis en isolement dans une zone dé présurisée et tout) et application pour tous des gestes barrières et tout. Pourtant ça fait 1000+ contaminés à la fin... ça promet pour l'après confinement, la politique de tests devra être rudement sévère...
Les échos le 08/04
En 48 heures, une quarantaine de marins ont déclaré des signes d'états grippaux, qui font penser au Covid-19. Ils ont été mis à l'isolement à l'avant du navire dans une zone qui a été mise en dépression, afin d'éviter toute contamination aérienne du navire. Aucun des marins confinés ne présente pour l'heure de signes graves de la maladie et le porte-avions dispose d'une salle d'hospitalisation de 12 lits avec un scanner et des respirateurs.
...
Une équipe médicale du Service de santé des Armées a été envoyée mercredi sur le porte-avions pour dépister les malades et entraver au plus vite la propagation du virus. Mais à bord, les gestes barrière sont strictement imposés depuis la mi-mars : désinfection des rampes et poignées de portes, réduction du nombre de réunions, distribution de masques, distanciation sociale, « tout est mis en vigueur comme sur terre », précise le porte-parole de la Marine.
Dans
un article de RFI, il mentionne un exercice de surpression à bord du navire où l'air circule en circuit fermé. Avec le SARS-COV-2 c'est pas une très bonne idée car il semblerait bien que le
virus actif puisse rester relativement longtemps dans l'air (16h mesuré dans des tests labos artificiel). La clé dans ces conditions est d'aéré souvent...
Cette erreur risque de devenir un cas d'école... Passer en 8 jours de 36 à 500+ symptomatiques ça donne un nombre de cas qui double tous les 2 jours quasiment et ça rend inopérationnel un navire stratégique.
T.
Je me fais de plus en plus à l’idée que presque personne ne pourra échapper à ce virus. Nous ne pouvons pas rester confiner indéfiniment et c’est bien trop contagieux pour nos modes de vies. Tests ou pas tests, on va pas fermer nos frontières définitivement et/ou mettre en quarantaine toute personne pénétrant sur notre territoire. Si en plus on peut l’attraper plusieurs fois, bah on est pas sorti de l’auberge.
Je t’avais bien dit Thierry que le CDG montrait une contagiosité bien plus importante qu’annoncée, doubler le nombre de malade tous les deux jours c’est incontrôlable.
c'est bien possible, mais cette merde peut attaquer le cerveau, les poumons, la peau, perte de gout et d'odorat a long terme. Même si il n'y a eu que 9 morts chez les moins de 45 ans en bonne santé, ça peut laisser des séquelles.
Quelle merde. Enfin, depuis le temps qu'il est dit que le monde ne pouvait continuer ainsi. J'ai tjr penser que le chgt, si pas fait volontairement, se ferait dans la douleur. Et je crois que pour le moment, c'est encore peu, et personne ne peut prédire ce qui va advenir, économiquement, écologiquement, socialement, psychologiquement, sportivement, politiquement. Dans quelle mesure le virus va t'il impacter le monde? trop de données se recoupent, trop de domaines.
Même si la psycho humaine, le comportement humain est assez prévisible, ce qui ne l'est pas, c'est les décisions qui vont en découler, sans oublier les faits hasardeux ; Suffirait de pas grand chose, une mutation du virus ( Dans mes souvenirs, on estime qu il y a une mutation pour 1 million de replication d'adn) dans le bon sens, ou dans le mauvais.
Actuellement on observe autant d'élans de générosité que de comportements exécrables.
Pour les medecins et leurs nombres, possible qu'il n'y en a pas assez mais.. J'aimerais rappeler toutefois que 85% des consultations sont pour des maux sans gravité, angine etc. Une amie a fait une thèse sur le sujet de la prise du décision du médecin, dans ses recherches, elle avait vu que 85% des décisions étaient prises en mode "automatiques", donc pour des pathologies connues et pas graves la plupart du temps. une partie des consultations pourraient être évitées ou raccourcies ou bien faites par un autre corps de métier? juste des idées.
Reste les 15%.
Même constat pour les urgences ou on entend souvent qu'elles sont saturées ; le problème n'est le manque de medecins, c'est les personnes qui viennent aux urgences pour ne pas payer une consultation. Le mot urgence a perdu de sa substance.
On pourrait aller chercher loin, notamment sociétalement, sur l'utilisation d'une rhétorique toujours plus sensationnelle ( même Macron avec son mot guerre propage ce maux ) ou les mots ne suffisent plus à eux -mêmes. les mots comme urgence vitale, extrème, hyper, horrible, utilisés pour des faits qui ne le sont pas. Et que dire des expressions : il se pourrait qu'il se produise une catastrophe, on pourrait avoir, toujours une projection futuriste désastreuse. Avoir de la vue et vendre du papier. Une belle merde qui engendre pour moi une perte de bon sens, une déconnection des réalités. Processus mis en exergue chaque jour.
J'aimerais aussi rappeler qu'il y a d'autres portes d'entrées que par la PACES; il y a des ponts, pour rentrer en 2 ème après un bac +5 et 3 ème, avec un doctorat.
J'aimerais aussi rappeler que la santé publique c'est un tout, les medecins sont au bout de la chaine. Augmenter leur nombres c'est traiter la conséquence et non les causes. toujours le même processus, ne pas chercher a comprendre ce qui engendre une situation.
Avant de vouloir augmenter les medecins, revoir le modèle sociétal, la cause de bien des maux : la santé publique, physique et mentale : la malbouffe( 2 millions de diabétiques ) , les conditions de travail, les moyens de circulations, les valeurs humaines avant les valeurs économiques.
c'est tout un modèle qu'il faudrait revoir, les diabétiques rapportent un max, les antidépresseurs, les compléments alimentaires et j'en passe, une personne malade rapporte énormément à certain, une personne saine pas grand chose. En modifiant le modèle, je pense qu'il y aurait assez de medecins.