Le télétravail ouvre des perspectives intéressantes en administration centrale.Z__orglub a écrit : 01 sept. 2021, 11:06La question c'est est-ce qu'ils en feront encore moins en télétravail ? si ça se trouve, ils bosseront encore plus.claude a écrit : 01 sept. 2021, 10:36 Dans les boîtes, y compris pas si petites que ça, y a déjà des gens qui n'en branlent pas lourd quand ils/elles sont en présentiel… On comprend que leurs chefs, petits ou gros, ne soient pas toujours enthousiastes vis a vis du télétravail...
Pour moi, le problème du télétravail c'est surtout que certaines choses se font moins bien à distance. Et si seulement une partie de l'équipe est en télétravail, ça introduit une asymétrie entre les employés. Globalement, le modèle hybride est un bon compromis, même si on perd la possibilité de bosser loin du bureau (ce qui est un gros avantage quand même).
Ma boite a fait le pari de permettre à tout le monde le full remote (y compris depuis l'étranger), et 2 jours de présentiel pour les autres. Ils n'ont pas communiqué les chiffres, mais à vue de nez, peut-etre être 20% des gens seront en full remote. L'idée sera de trouver la meilleur façon de faire pour collaborer efficacement dans ces conditions.
Jusqu'à présent, c'est difficile de faire bosser les gens à paris compte tenu du coût de la vie. On ne retrouve donc à Pairs que :
- les jeunes en début de carrière qui n'ont pas eu le choix,
- les fonctionnaires aux dents longues qui cherchent la promotion rapide ;
- les quelques personnes intéressées par la vie parisienne (parisiens de souche, gays, etc.)
Les gens compétents qui sont en province avec leurs gosses, ils veulent pas monter à Paris.
La possibilité de télétravailler à distance, cela ouvre des perspectives incroyables en terme de gestion de compétences dans la fonction publique... à condition que les administrations centrales sachent saisir cette opportunité inouïe.