Une natation après un petit périple en bus pour arriver au site de départ.
Le départ se fait sur la plage, il faut courir un bon 100 m dans le lac avant que d'avoir suffisamment d'eau pour nager.
Les bouées jaunes tous les 200 m se passent toutes en les laissant sur la gauche, seul un léger clapotis gêne la nage.
L'eau est claire, pas loin des 22° et par endroit on aperçoit le fond.
Malgré le fait d'être 600 au départ, j'ai réussi à poser ma nage contrairement à LACANAU.
En nageant tout en crawl au lieu de tout en brasse je passe de 42 minutes sur half à 1 h 14 sur 3.8 km.
Transition très bien conçue, sans avoir de long cheminement entre la sortie de l'eau et son vélo.
C'est le début du réchauffement pour une journée de longue haleine.
On passer de 20° à 35° avec une moyenne de 26.5° sur la journée.

Le vélo plat de chez plat, moins de 100 m de dénivelé au total, est juste perturbé par un léger vent qui s'est levé sur les deuxièmes et troisièmes tours.
Je gère comme il faut au cardio et réalise trois temps quasi similaires sur chaque tours : 1 h 45/1 h 43 et 1 h 46 pour un total de 5 h 14.

J'ai bu 4 litres 1/2 aux mêmes fréquence et quantités qu'à l'entrainement, pensant que cela était suffisant...
Retour au parc à vélo avec prise en charge de celui ci par un bénévole
Sous la tente de transition, une bénévole pleine de compassion me passe de la crémé solaire
C'est partit pour mon point faible : le marathon.
Je cours avec une gourde de 350 ml que je change au ravito personnel à chaque tour, avec en plus la prise de 3 gels de 125 ml.
Sur les 4 tours cela donne prés de 3 litres, même proportion qu'à l'entrainement.
Seulement cette stratégie n'a pas été la bonne :
Premier semi sur les bases envisagées, 2 h 07 et 132 puls.
21° au 31° km en 1 h 09 et 130 puls, premiers signes de moins bien.
Dernier tour catastrophique 1 h 31 et 122 puls avec 4 arrêts de 2 à 3 minutes dûs à des crampes au niveau des adducteurs/droits internes.
Au final sur le coup j'ai mis cela sur un sous entrainement à pied, mais avec le recul je penche plutôt pour un manque d'hydratation.
J'ai voulu me restreindre à ce que j'avais mis en place à l'entrainement mais j'aurai dû rajouter quelques litres de boisson en considérant la température.
Et heureusement que par deux fois un intermède orageux a permis de se rafraichir...et une pensée à la personne avec son jet d'eau qui se proposait d'arroser les concurrents le souhaitant pendant au moins 5 heures à la sortie de son jardin
En conclusion un temps de 11 h 22 pour 11 h 00 espéré.
Un grand merci à Benjamin et à tous les bénévoles
Un site splendide, une organisation conviviale et sans prise de tête, bref un Ironman à taille humaine et accessible à tous en termes de difficultés avec un minimum d'entrainement.
Sur 7 mois d'entrainement, 10 heures de moyenne hebdomadaire avec une pointe à 22 heures.
En kilométrage cela donne :
Natation 192
Vélo 4407
Course 908.
Un challenge sur le Frenchman associé à 2/3 halfs de la nouvelle Aquitaine serait dans les tuyaux pour 2018...
