Oui, la notion de coût énergétique n'a rien de fantaisiste en tant que telle, c'était de la donner en tant que définition de l'efficacité qui était fantaisiste. Et je t'ai repris sur ce point de détail uniquement parce que c'est toi qui avais commencer à m'asticoter (si j'ose dire) avec des rolling eyes sur la notion d'efficacité.Ugo l'asticot a écrit :rien de fantaisiste à propos du coût énergétique, certainement même bien plus intéressant que l'efficacité, une horreur à calculer en natation, voire simplement impossible. Le lien que tu nous a fourni parlait (repris à la fin de ton précedent post) de la propulsion, plus précisément une adaptation à la natation de la 3e loi de Newton.
On est d'accord. D'ailleurs relis bien mes posts. Je ne dis pas que tout le monde doit nager asymétrique, ou bras tendu, ou en FQS, ou en fréquence...Ugo l'asticot a écrit :
Savoir que action = -réaction, qui de Newton ou Bernouilli a raison ou que Vit=CadxAmpl, c'est bien pour documenter des progrès relatifs et guider les évolutions. L'ergomètre de Toussaint pour mesurer le travail mécanique a le mérite d'exister, mais reste une approximation.
Ma vautre ne change rien à la reflexion, qui est juste de ne pas aller trop loin dans la révolution que tu propose (l'asymétrie), de juste y apporter quelques limites (pas polyvalent), sinon j'adhère. Ton premier post était très bien, il y avait tout dedans, et finalement le débat a précisé les idées. Et avec ceux de Solarberg, tout le monde a les cartes en main pour comprendre ce qui se passe.
L'efficacité optimale n'est pas la seule stratégie pour le nageur et encore moins le triathlète. Minimiser ou maximiser les contraintes d'un groupe musculaires, optimiser la dépense énergétique seule, minimiser la sensation d'effort (RPE), optimiser le rendement musculaire (j'ai bien écrit musculaire)... Y'en a autant que de gens. C'était juste ça que je voulais dire, l'éloquence en moins, apparemment
bonne année
Le but de mon discours était simplement de montrer que l'observation des élites montre une extrême diversité des nages, pratiquées au plus haut niveau, et souvent très éloignées des canons de la natation que voudraient nous faire appliquer les Beesan et entraîneurs.
Donc, il n'y a pas de réponse toute faite, de style "idéal", et chacun doit tester et s'adapter, en fonction de ses facultés propres et des circonstances (force, souplesse, capacité respiratoire, distance, fatigue, vagues, baston, combi...), sans tabou sur l'accessoire (le retour du bras, la respiration à n temps, la symétrie...) sur lequel tout le monde se focalise, mais en respectant quand même quelques principes fondamentaux que l'on retrouve chez tous les grands nageurs: qualité des appuis, horizontalité du corps...
Bonne année aussi!