Thierry *OnlineTri* a écrit :Je m'aligne au contraire sur ce qui se passe chez les valides. Tu as raison sur la partie reconnaissance, c'est l'une des clefs. Cependant il est plus bénéfique je pense de ne pas la limiter aux trois premiers ou via des titres. Prenons pour exemple les chpts de France et le Challenge France qui avait lieu le même week end. Où as tu retrouvé le maximum de monde? Historiquement les championnats de France c'est la course ou les meilleurs sont mis en valeur d'ailleurs la remise des prix du long se fait avant même que les derniers arrivent... C'est oublié que la majorité des athlètes ne cours pas après un titre ou un podium.
Oui, c'est vrai tu as raison, ceux qui arrivent dernier ont aussi droit à de la reconnaissance, mais t'inquiète, je ne les oublie pas. Mon propos est toutefois à remettre dans son contexte. Si j'en réclame plus pour les meilleurs, c'est parcequ'aujourd'hui, il n'y a rien pour eux, surtout venant de la FFTRI. Même pas une news sur leur site internet pour annoncer les vainqueurs du challenge national ou alors ça m'a échappé.
GODASSE DE PLOMB a écrit :
pied de fer a écrit:
je ne vois pas pourquoi on ne ferait pas rêver les jeunes handis avec un Bourseaux par exemple.
là aussi tu reves mon David ! tu feras jamais rever qui que ce soit avec un handicap , moi j'en suis conscient !tout au plus motiver un gars qui voudrait se bouger et faire du tri , la vraie question que se posera un jeune handisport pour faire du tri , c'est comment en faire (adaptation a son probleme guidon modifié , handbike ou pas , prothese ou pas etc ...) mais faire rever !
Là aussi, mon propos est à remettre dans le contexte de ce que je vis. Quand je suis aux championnats de France de natation, j'essaie de faire venir des nageurs vers le tri. Et la première question qui m'est posée, n'est pas "comment vais-je faire pour y arriver ?" mais "ça donne quoi comme titre, quelle reconnaissance et quelles perspectives derrière ?" et quand je suis malheureusement obligé de leur dire comment cela se passe, ils préfèrent rester 3ème aux championnats de France de natation que devenir n°2 mondial en triathlon. Maintenant, tu as raison sur un point : motiver est certainement un mot plus approprié que rêver.
Thierry *OnlineTri* a écrit :
pied de fer a écrit:
un tel système de pondération n'est pas infaisable. Cela a été fait pour les épreuves de ski aux jeux paralympiques de Turin. On va travailler sur un tel système avec la FFTRI. En attendant, aussi imparfait que cela soit, quand il y a des handis, c'est quand-même bien de faire un podium, au moins pour montrer au public qu'on était là et commencer un minimum de mise en valeur. Sinon, comment comparer un coureur avec un fauteuil ? Je te propose une méthode très simple : en comparant par rapport aux records du monde. 26'30" pour un 10000 chez les valides, 21 minutes en fauteuil. donc, mon record de 31' vaut 31*26,5/21 soit 39 minutes. Pas plus compliqué que cela.
Si quand même Si le parcours est plat et super roulant ça peut-être une bonne approximation. Par contre comment intègres tu le dénivelé? Plus le % de monté est fort plus la différence fauteuil/valide va diminuer pour s'inverser je suppose assez rapidement, en descente par contre l'avantage augmente grandement. Je n'ai pas fais de calculs, mais je ne pense pas que cela s'annule automatiquement sur l'ensemble d'un parcours dont le dénivelé cumulé serait de zero. 500m à 6% suivi de 500m de plat sont-ils équivalent à 1km à 3%? En terme de gain/perte d'altitude oui, en terme d'impact sur un fauteuil j'en suis moins sur (sur un courreur à pied ca sera plus nuancé de toute façon). S'il y a une ame motivée pour s'y coller ça serait cool ...
La qualité de la route joue aussi beaucoup plus dans la performance des fauteuils que pour un coureur à pied. Sur sable mou vous valez keudal Là encore je suppose que d'une façon ou d'une autre cela serait à intègrer.
Pas si simple c'est vrai. Les % ne s'annulent pas. Si il y a du dénivelé sur le parcours mais avec un dénivelé cumulé égal à zéro, on va moins vite en fauteuil. je l'ai bien vu à l'Alpe d'Huez, 40 minutes pour 7 km alors que je vaux 31 sur 10 km plat.
Mais il y a beaucoup de courses sur route pour les handis, sur des profils parfois très différents. Je pense qu'il serait possible de faire quelque chose.
Maintenant, je te livre aussi une autre donnée : la quasi totalité des tris où tu trouves des handis en fauteuil, c'est justement parceque le parcours CAP est plutôt plat et bien roulant. Sinon, à part quelques malades comme moi qui s'attaquent au CD de l'Alpe ou aux mondiaux LD de Lorient (où la CAP était loin d'être plate), ils ne viennent pas. Donc, à quelques rares exceptions près, mon approximation est utilisable. Et je suppose qu'en ski, les mêmes problèmes se recontrent : un hémiplégique est sans doute plus à l'aise qu'un unijambiste sur les pentes faibles car en appui sur deux skis, alors que dans les bosses, le ski attaché à la jambe paralysée doit être très dur à diriger. Cela n'a pas empeché la mise en place d'un tel système de pondération aux jeux paralympiques de Turin. Aucun système n'est parfait, alors si on attend le système parfait, on ne mettra rien en place.
midas2 a écrit :Oui , c'est vrai , tu as raison ...seule la parole d'un mec plus fort compte!!!
Pourquoi écouter la parole d'un mec qui n'avance pas ? aucun interet...
C'est bien connu , Lucas nageais plus vite que Manaudou et Dréano bien plus fort en tri que Belaubre , sinon , ils les auraient jamais écoutés !!!!
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