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On n'a pas deux ans, je te disais ça question de respect pour les personnes que tu cites ,te sens pas attaqué, vous êtes plus graves que mes patients

Gadagne a écrit :On n'a pas deux ans, je te disais ça question de respect pour les personnes que tu cites ,te sens pas attaqué, vous êtes plus graves que mes patients

Manque de respect en écrivant "LV"??? T'es pire que les assocs qui portent plainte pour un oui ou pour un non!!

VL avait "LV" écrit sur son bandeau...

Il va de soit que l' absence de Laurent est de part son histoire délicate. Un sportif certes parfois prend des risques, l' exemple
de Annemiek van Vleuten en est l' illustration. Maintenant a l' entrainement, en piscine, de la manière dont cela c'est produit,
il va de soit que cela a du être déroutant en matière de compréhension du pourquoi et comment. D' autant que les explications
ont été loin d' être clair voir étoffés d' argument.
Là encore sans être dans le milieu proche, ont t'ils (fédé etc...) prient conscience de l' électrochoc et ce sont ils fait aider par des
spécialistes de "l' écoutes" pour soulager ceux qui pouvaient être choqués par ce drame.

PFP :
"Abandonner c'est perdre "
Voici ce que je me suis répétée en boucle depuis pas mal de mois. Les JO étaient le rêve d'une vie, mais aussi ma plus grande angoisse depuis que j'ai commencé mon hiver avec cette fracture de fatigue au niveau du genou. Tout s'est très vite enchaîné : reprise de l'entraînement trop vite et trop forte, sans écouter les conseils de mon entraîneur qui me disait de reprendre en douceur. J'ai fais le choix de descendre habiter dans le sud afin de pouvoir rouler dans de meilleures conditions et de rattraper mon retard. De forts problèmes d'allergies se sont fait ressentir au bout de quelques semaines sur place. Puis au bout de quelques semaines d'entraînement je sentais que je n'étais pas moi-même, que le coup de pédale n'était pas le mien. Malgré cela j'ai toujours été sérieuse et studieuse à l'entraînement. Je n'avais jamais fait attention à autant de détails. Mes problèmes d'allergies ne passant pas, abandonnant les premières courses de la saison j'ai été 3 semaines sous anti-biotiques. Pas de changement à la fin du traitement. On décide de me mettre sous corticoïdes. Comme la loi contre la lutte contre le dopage le stipule, interdit de prendre part à une compétition pendant 10 jours. 10 jours pendant lesquelles je vais m'entraîner encore plus fort pour perdre encore le moins de temps possible. La fatigue du début de saison, où même si j'ai très peu couru se fait ressentir. Mes douleurs de sciatique ré-apparaissent. Plus du tout de force dans la jambe gauche. Impossible de dépasser les 200 watts et c'est de pire en pire. Chaque entraînement est un calvaire. Je ne peux pas respecter les consignes, les zones d'intensités. Je roule mais à l'allure d'une cyclo touriste. Ma première infiltration lombaire est un échec. Rebellotte, 10 jours sans compétition. 3 jours de repos total. Une semaine après, sans aucunes améliorations, nouvelle infiltration au même endroit que la précédente. Pas de changement!
Tous les jours en me réveillant je me dis que c'est un jour de moins vers la plus grosse échéance de ma carrière. Être championne du monde dans les 3 disciplines en 1 an à peut être été la pire chose qui me soit arrivé. Même blessée je travaillais tous les jours plus dur sans baisser les bras. J'abandonnais course après course, en me disant que le sort finirait bien par s'arrêter.
Puis je suis passée par toutes les phases... J'ai pris des décisions qui ont beaucoup fait parlé de moi. Je m'aperçois que les gens sont méchants gratuitement. Qu'ils jugent ta vie sans rien savoir ! J'encaisse...
Début juillet on trouve un traitement qui fonctionne pour mes problèmes de sciatiques au CHU de besancon. Je vois enfin le bout du tunnel. Je peux désormais m'entraîner comme je le souhaite. J'ai accumulé énormément de retard. Ma sélection pour les JO sur les 2 disciplines est beaucoup critiquée, alors que j'étais la seule française à avoir répondu aux critères de sélection. La course contre la montre est lancée. Je deviens championne de France VTT, je vois une lueur d'espoir.
Chaque semaine je vois que je progresse un peu plus. Je me dis que le timing va été très short, mais que ca peut le faire.
Finalement on ne rattrape jamais vraiment tout son retard, même en étant très sérieuse. Mon corps est meurtri, j'ai du poids en trop alors que je mets tout en place pour réussir à perdre mes kgs.
Ces JO ont été le résultat d'une année de galère.
"Abandonner c'est perdre", finalement cette phrase conclut bien ce samedi 20 août 2016. Je voulais finir cette course dont j'ai tant rêvé, mais mon corps ne pouvait plus. C'était vraiment impossible pour moi. On abandonne pas les jeux, je le sais, mais là le mal est plus profond. Bien plus profond...
Je suis extrêmement déçue, il n'y a pas de mots pour exprimer cela. Je quitte la course en pleure, et je rentre direct au stand. Je ne pense pas à passer en zone mixte pour expliquer mon abandon aux journalistes, c'est vraiment la dernière chose à laquelle tu penses dans ces moments là.
C'est dur à encaisser depuis samedi. Tout le monde permet de donner son avis, ou de juger. Mais je tenais à m'expliquer.

Je termine ma saison sur un abandon. Je ne sais pas quand je remonterai sur un vélo.
Le vélo était ce que j'aimai le plus faire, mais c'est devenu mon plus grand cauchemar.

Son acharnement à vouloir s'entraîner malgré ses pbs de sciatique ont causé sa perte. Elle a usé son corps et il lui a rendu la monaie de sa pièce. Elle n'est pas la seule responsable, son staff technique et médical ont également leur part de responsabilité...c'est une année à oublier pour elle, et surtout à digérer et enfin il faut qu'elle se soigne correctement...tous les sportifs de haut niveau qui sont revenus trop vite aprés une blessure l'ont tous payé cash....
On s'aperçoit quand même que son histoire de rupture avec VL et sa nouvelle idylle avec Absalon n'ont pas pesé bien lourd dans son échec, le pb était ailleurs, ce que j'ai toujours dit notamment concernant Luis, jamais on peut croire que les 31" qui le sépare du poduim sont le résultat du départ de Pauline....

Désolé de te dire Fayard que je suis pas d'accord avec toi de tomber dans le paris match (je suis un ancien et à mon époque on vivait sans et

ça me manquait pas)

ESQUIROL a écrit :Désolé de te dire Fayard que je suis pas d'accord avec toi de tomber dans le paris match (je suis un ancien et à mon époque on vivait sans et

ça me manquait pas)

Je ne tombe justement pas dans le Paris match, je n'ai jamais cru à une quelconque influence de la vie privée dans leurs performances sportives à tous les trois. PFP etait blessée, point barre, pas la peine d'aller tirer des plans sur la comète....

FAYARD a écrit : On s'aperçoit quand même que son histoire de rupture avec VL et sa nouvelle idylle avec Absalon n'ont pas pesé bien lourd dans son échec, le pb était ailleurs, ce que j'ai toujours dit notamment concernant Luis, jamais on peut croire que les 31" qui le sépare du poduim sont le résultat du départ de Pauline....

Je serais pas si affirmatif...
Une séparation, cela peut être interprété comme un échec, même si cette séparation est souhaitée, voulue, nécessaire. PFP, c'est une championne, elle est habituée à gagner, à briller, à réussir, non pas à perdre, dans toute l'acception du terme.
Se séparer, c'est un échec, l'échec d'un projet de vie, c'est repartir de zéro, c'est se poser mille questions sur soi.
Je connais peu de couples qui se séparent ou qui divorcent sans que cela créé un séisme dans leur vie.
On ne connait pas l'attachement qui liait PFP à VL, au delà de leur passion du sport, de leur passion du haut niveau. On ne connait rien de l'histoire d'amour.
Ce que je vois, par contre, ce sont deux jeunes totalement à la ramasse après les Jeux.
Vincent Luis qui n'a qu'un souhait profond et ce depuis plusieurs mois : arrêter le triathlon !
Et Pauline qui dit (images "volées" par Canal + sur le parcours VTT de suite après son abandon, avec son entraineur) qu'elle n'y arrive plus et qu'elle n'a plus envie de faire du sport, en pleurs, en détresse.
On est loin de l'athlète épanoui, heureux dans sa pratique du sport de haut niveau, heureux et équilibré dans sa vie. C'est ce qui fait parfois, souvent, toute la différence entre une médaille olympique et une place d'etc. voire un abandon...

Heu... Mon cher Fayard, tu fais des raccourcis étonnant...

Quoi qu'il se passe, le corps réagit toujours à des ordres du cerveau, ordre que tu maitrises... Ou pas !
Le corps, blessure, forme, instinct, byorythme, etc... Réagi autant aux agressions physiques que psychiques !

C'est pourquoi le "no pain, no gain" ou "entrainement difficile, compétition facile" je n'y souscris pas.
Et j'ai vu des athlètes "amoureux" très très sous_entrainé, réussir des perfs énormes et le contraire, comme le cas de Pauline, est malheureusement classique.

Comme elle écrit, les décisions qu'elle a prise ont pesé lourd dans la balance, et pas que la rupture que l'on relève ici, mais l'ensemble...
Par contre, "peut etre" que celle ci est à l'origine de tout l'enchainement
Son corps n'a pas aimé, elle a voulu le forcé, il lui a répondu non ! C'est d'un classique...

La pression médiatique, non plus, n'a pas été facile à supporter, surtout quand les résultats montrent cruellement que les décisions prises ne sont pas les bonnes. Les gens sont durs...

Elle a tutoyé les sommets, aujourd'hui elle est au fond... Les échéances sont passées, nous verrons bien si mentalement elle a de nouveau envie d'y retourner, faisant un peu table rase de cette année. Faut qu'elle analyse...

Pour en revenir à la séparation d'avec VL, ce n'est pas qu'affectivement que l'impact a été fort. Comme elle l'écrit, son déménagement, ses habitudes, sa non écoute de l'entraineur font parti de ce radical changement qui lui ont "bouffé" la santé.

Maintenant que la pression est retombée, elle va pouvoir faire un point et prendre les bonnes décisions pour la poursuite, ou non, de sa carrière.

On ne peut que lui souhaiter le meilleur, quelque soit la direction ou le vent l'emportera !

L'Papy_tout_n'est_pas_que_physique_loin...Mais alors loin s'en faut !

Edit : TAFDAK avec le BOULEGAN !!!

Edit2 : J'ai eu quelques athlètes, au siècle dernier, qui ont fait periostite ou douleur à l'aine voire taux de ferritine en baisse malgré suplémentation, quand les relations affectives étaient au plus bas... Du coup, suppression des objectifs (voir une athlète finir à l'hosto en ultra n'est pas ma tasse de thé) et entretien physique... Dès que l'horizon affectif était plus serein, on pouvait taper dans la butte avec d'incroyable retour...
Le haut niveau est très sensible aux grains de sable !

lopapy a écrit : L'Papy_tout_n'est_pas_que_physique_loin...Mais alors loin s'en faut !

exactement.

Juste après l'abandon de Pauline...
http://www.canalplus.fr/sport/pid8432-r ... id=1413278

Les images sont dures, prises sur le coup de l'abandon.

Clairement avec ces dernières années dans les 3 disciplines, le corps à dit stop. Dur pour une championne de se sentir si loin de son niveau l'ayant fait connaitre les hauteurs...

On peut aussi étendre la reflexion sur le role de la fédé sur le suivi mental / physique de ces championnes: le velo feminin se médiatise, surement plus de pression à gérer et aussi l'obligation du resultat.
Apres Julie Bresset et sa depression / enchainement de blessure suite à son titre en 2012, j'espere que l'on ne va pas perdre une 2ieme pépite.

Oui, les images sont dures.
Elle traduise une détresse, Pauline a sans doute déjà bâché des courses, sur bris de matériel, crevaison, chute, etc...
Mais là, ce n'est pas le corps qui dit non, c'est la tête qui dit non et depuis plusieurs mois...

bnt734 a écrit :Les images sont dures, prises sur le coup de l'abandon.

Clairement avec ces dernières années dans les 3 disciplines, le corps à dit stop. Dur pour une championne de se sentir si loin de son niveau l'ayant fait connaitre les hauteurs...

On peut aussi étendre la reflexion sur le role de la fédé sur le suivi mental / physique de ces championnes: le velo feminin se médiatise, surement plus de pression à gérer et aussi l'obligation du resultat.
Apres Julie Bresset et sa depression / enchainement de blessure suite à son titre en 2012, j'espere que l'on ne va pas perdre une 2ieme pépite.

un peu de repos et revenir a son niveau , après tenir sur trois disciplines au top difficile dans la durée , elle devrais faire un bilan et faire un choix .
pour la fédération et ses fonctionnaires aussi une remisse en question serais bienvenue , pour pouvoir ainsi relancer la bleu machine . laisser ses athlètes dans le moment dures n'est pas la bonne chose .

Ce qu'il faut savoir aussi c'est que Rabo liv c'est fini à partir du 1er 2017 mais pas de panique Pauline serait en discussion avancée pour intégrer l'équipe de Canyon SRAM sachant aussi que le team participe à la quasi totalité de la saison WT ce qui veut dire que la saison VTT risque d'être un peu light ! A moins qu'il veulent s'orienter vers le VTT

A suivre...