Re: UCI MOUTAIN BIKE WORLD CUP
Publié : 07 sept. 2012, 20:34
Lapierre révise son engagement historique en Cross-Country en arrêtant son team international XC. Gilles Lapierre s'explique.
C’est une page qui se tourne. Présent depuis de longues saisons au plus haut niveau en Cross-Country, Lapierre ne sera plus présent sur les Coupes du Monde de XC en 2013. Dans une époque pas si lointaine, la marque dijonnaise avait brillé avec JC Peraud, Cécile et Cédric Ravanel, Alexis Vuillermoz et plus récemment l’année passée avec Pauline Ferrand-Prévot. 2012 a en revanche été beaucoup plus compliquée, avec les blessures à répétition d’Alexis Vuillermoz, et Jordan Sarrou a été bien seul à porter haut les couleurs de Lapierre en Cross.
Gilles Lapierre : «Nous pouvons promouvoir nos vélos autrement que par le biais de la compétition de XC»
On le sait, les années olympiques sont des moments charnières et c’est généralement le moment de revoir sa stratégie : «Nous ne percevons plus l’intérêt aujourd’hui de continuer avec un team de Cross-Country», nous confiait Gilles Lapierre. «Trois ou quatre pilotes survolent les débats en Coupe du Monde. Nous pouvons promouvoir nos vélos autrement que par le biais de la compétition de XC».
«Ce que j’ai vu aux Gets m’a choqué»
Quand Julien Absalon s’est retrouvé sur le marché, l’idée de l’engager a-t-elle été envisagée ? «Non, cela n’a pas été dans nos intentions», dit Gilles Lapierre, qui se montre critique quant à l’état de santé du XC : «La discipline me semble en nette perte de vitesse. Quand je suis allé aux championnats de France aux Gets, ce que j’ai vu m’a choqué. Les instances fédérales n’ont pas su faire évoluer les événements, c’était la même photo qu’il y a dix ou quinze ans».
Pour Gilles Lapierre, «l’Enduro est le segment porteur»
Contrairement à toutes les grandes marques (Cannondale, Specialized et autres...), Lapierre va se priver, outre de la visibilité, aussi de l’expertise matérielle des pilotes au plus haut niveau. «Mais nous avons avec Nicolas Vouilloz un très bon développeur pour nos produits et je ne suis pas du tout inquiet sur ce plan-là», rétorque Gilles Lapierre. Le boss de la marque dijonnaise reconnaît néanmoins qu’il «apparaît aujourd’hui de plus en plus que l’Enduro est le segment porteur», et le voit «supplanter le XC», a fortiori si une Coupe du Monde de la discipline voit le jour en 2013.
La DH autour de Bruni et Blenkinsop
Lapierre a en tout cas déjà renouvelé son contrat avec l’équipe professionnelle sur route de la Française des Jeux pour deux saisons de plus (jusque fin 2014) et va bien sûr poursuivre avec le team de DH, dont la gestion est confiée à Pure Agency, autour de Loïc Bruni, tout frais champion du monde juniors, et Sam Blenkinsop. Avec des moyens accrus ? «Au moins avec les mêmes moyens qu’à l’heure actuelle», répond Gilles Lapierre. Le team Veloroc de XC continuera par ailleurs à rouler sur des Lapierre.
Du monde sur le marché
Quant à Alexis Vuillermoz (qui était en fin de contrat), Jordan Sarrou (qui était encore lié pour un an), Pierre-Geoffroy Plantet et Thomas Lapeyrie, ils sont sur le marché pour 2013. Si le premier nommé, actuel stagiaire chez Saur Sojasun, devrait signer pour deux ans dans l’équipe sur route, Jordan Sarrou, auteur d’une très bonne deuxième partie de saison, pourrait bien rebondir dans une grosse écurie du paddock. A suivre...
C’est une page qui se tourne. Présent depuis de longues saisons au plus haut niveau en Cross-Country, Lapierre ne sera plus présent sur les Coupes du Monde de XC en 2013. Dans une époque pas si lointaine, la marque dijonnaise avait brillé avec JC Peraud, Cécile et Cédric Ravanel, Alexis Vuillermoz et plus récemment l’année passée avec Pauline Ferrand-Prévot. 2012 a en revanche été beaucoup plus compliquée, avec les blessures à répétition d’Alexis Vuillermoz, et Jordan Sarrou a été bien seul à porter haut les couleurs de Lapierre en Cross.
Gilles Lapierre : «Nous pouvons promouvoir nos vélos autrement que par le biais de la compétition de XC»
On le sait, les années olympiques sont des moments charnières et c’est généralement le moment de revoir sa stratégie : «Nous ne percevons plus l’intérêt aujourd’hui de continuer avec un team de Cross-Country», nous confiait Gilles Lapierre. «Trois ou quatre pilotes survolent les débats en Coupe du Monde. Nous pouvons promouvoir nos vélos autrement que par le biais de la compétition de XC».
«Ce que j’ai vu aux Gets m’a choqué»
Quand Julien Absalon s’est retrouvé sur le marché, l’idée de l’engager a-t-elle été envisagée ? «Non, cela n’a pas été dans nos intentions», dit Gilles Lapierre, qui se montre critique quant à l’état de santé du XC : «La discipline me semble en nette perte de vitesse. Quand je suis allé aux championnats de France aux Gets, ce que j’ai vu m’a choqué. Les instances fédérales n’ont pas su faire évoluer les événements, c’était la même photo qu’il y a dix ou quinze ans».
Pour Gilles Lapierre, «l’Enduro est le segment porteur»
Contrairement à toutes les grandes marques (Cannondale, Specialized et autres...), Lapierre va se priver, outre de la visibilité, aussi de l’expertise matérielle des pilotes au plus haut niveau. «Mais nous avons avec Nicolas Vouilloz un très bon développeur pour nos produits et je ne suis pas du tout inquiet sur ce plan-là», rétorque Gilles Lapierre. Le boss de la marque dijonnaise reconnaît néanmoins qu’il «apparaît aujourd’hui de plus en plus que l’Enduro est le segment porteur», et le voit «supplanter le XC», a fortiori si une Coupe du Monde de la discipline voit le jour en 2013.
La DH autour de Bruni et Blenkinsop
Lapierre a en tout cas déjà renouvelé son contrat avec l’équipe professionnelle sur route de la Française des Jeux pour deux saisons de plus (jusque fin 2014) et va bien sûr poursuivre avec le team de DH, dont la gestion est confiée à Pure Agency, autour de Loïc Bruni, tout frais champion du monde juniors, et Sam Blenkinsop. Avec des moyens accrus ? «Au moins avec les mêmes moyens qu’à l’heure actuelle», répond Gilles Lapierre. Le team Veloroc de XC continuera par ailleurs à rouler sur des Lapierre.
Du monde sur le marché
Quant à Alexis Vuillermoz (qui était en fin de contrat), Jordan Sarrou (qui était encore lié pour un an), Pierre-Geoffroy Plantet et Thomas Lapeyrie, ils sont sur le marché pour 2013. Si le premier nommé, actuel stagiaire chez Saur Sojasun, devrait signer pour deux ans dans l’équipe sur route, Jordan Sarrou, auteur d’une très bonne deuxième partie de saison, pourrait bien rebondir dans une grosse écurie du paddock. A suivre...