il n'y a pas besoin d'ajouter un "marqueur à la production" des hormones, car les hormones qui sont généralement produites par les firmes pharmaceutiques sont des protéines recombinantes. Et une protéine recombinantes est forcément légèrement différente de la protéine naturelle. D'ailleurs les deux articles scientifiques cités ci dessus montre qu'il est possible (et assez "facile") de déceler une EPO humaine recombinante (rhuEPO) (par exemple celle commercialisé sous le nom Eprex ) de celles produite naturellement huEPO.benjaminlandier a écrit :[...], a moins d ajouter un marqueur sur les hormones exogenes à la production je ne vois pas comment avoir une détection fiable :mister tri ??qu esssssss t en penses ?
tcho benj'
Brièvement : Ces molécules sont produites par génie génétique grace aux outils de transgenèse (les même qui sont utilisé pour la fabrication d'animaux transgéniques) et sont produites par des cellules de types procaryotes telles que les bactéries, ou encore par des champignons... Et généralement ce mode de production ne permet pas de réaliser TOUTES les modification post traductionnelles qui sont normalement effectuées dans des conditions de synthèse normales. Et même si certaines substances sont produites par des cellules eucaryotes proche de la lignée naturelle de production (cellules de l'hématopoïèse, dans la moelle osseuse), un cellules transfectés ou modifiées génétiquement va 1-subir des modifications qui peuvent influer sur une expression normale des protéines (surtout que l'on rajoute au vecteur contenant le gène recombinant d'intérêt un promoteur - qui permet l'amorçage de la transcription du gène - FORT, pour produire plus) 2-les cellules transfectées ne "subissent" pas tous les facteurs qu'en condition normale au niveau de l'environnement cellulaire d'un organe particulier (ce sont des lignées cellulaire en culture, donc souvent immortalisées et transformées, forcément)
Donc la protéine produite par génie génétique (rhuEPO) est différente de la protéine produite naturellement par l'organisme (huEPO). Et ce sont sur leurs propriétés structurales (puisque les modif post traductionnelles sont souvent d'ordre structurales) que les nouveaux tests de dépistage sont basés (cristallographie, point de fusion...) : mais à quel coût ?? c'est une autre question. NB je crois que ce sont les frenchie à Chatenay qui ont commencé à s'interessé en premier à ce type de détection : rEPO/EPO
Ceci dit, si ces tests viennent remplacer le test australien existant pour détecter l'EPO, les tricheurs vont en chier pour trouver la parade. Car mis à part "booster" sa propre production naturelle d'EPO (ce qui est déja fait puisque les facteurs tels que l'Insulin Growth Facteur 1 permettent une augmentation de l'expression du gène de l'EPO sont déja mis en évidence et surement utilisés...) ou bien encore l'insertion de gènes codant pour l'EPO + promoteur fort dans certaines lignées cellulaires hématopoïétiques par transgenèse... Mais là vu que les essais de thérapies géniques sont à leur balbutiement, je pense pas qu'on en est encore là... mais qui sait...
En revanche, les risques de leucémie avec de tels procédés de manipulation géniques sont énormes et difficilement controlable : qui prendrait le risque ????
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