kestrel a écrit : 23 sept. 2018, 12:02
cairo88 a écrit : 13 sept. 2018, 20:56
Gadagne a écrit : 13 sept. 2018, 18:17
5h30 c'est ton "objectif" ?Arrête même une mamie asthmatique ferait mieux, un peu d'ambitions, c'est de la marche là
Je n’ai jamais couru un marathon en triathlon alors oui je préfère jouer la sécurité mais j’ai bien compris que pour toi c’était un niveau pas terrible mais j’assume de viser La finish Line et pas plus haut, chacun ses objectifs et quoi qu’il arrive je compte y aller et prendre un pied d’enfer...
Tu as raison si tu as envie de le faire, fais-le quelque soit ton objectif car c'est ton objectif.
N'écoute pas les donneurs de leçons qui ne sont souvent que des champions du monde de leur quartier et qui de toute façon n'auront pas la même vision de l'effort que toi.
Bonne préparation
Bonsoir Kestrel
Au lieu de qualifier certains intervenants de
donneurs de leçons tu as tout à fait le droit de faire part de ton expérience et je pense que c'est ce que Cairo88 attend. En ce qui me concerne je cherche à faire profiter au mieux de la mienne et comme je me sens visé par ton commentaire je vais ajouter un élément important à mes yeux qui justifie un propos et une démarche que je prends à cœur.
En 1999 j'étais dans la même situation que Cairo88, je participais à mon premier Embrunman et par la même occasion à mon premier triathlon au format Ironman. J'étais totalement novice concernant l'entraînement, je m'étais juste nourri de quelques infos glanées dans les magazines. Bref ! J'improvisais et ceux que j'accompagnais avaient plus d'expérience que moi et pourtant n'en savaient guère plus sur l'entraînement.
Je termine avec un chrono plus que convenable pour un débutant qui n'a pas de qualités physiques exceptionnelles. Mais il y a un problème, le lendemain de la course mon cœur danse le Rock'n Roll. Il « cogne » ! Depuis ce jour ce phénomène se produit dès que je suis très fatigué ou contrarié. Dès cet instant j'aurais pu me dire : « Oh, là, là, le triathlon c'est dangereux, j'arrête et je fais du prosélytisme pour en décourager la pratique ». Au contraire, j'ai continué à pratiquer, je me suis (et je continue) à m'intéresser à la physiologie et mes résultats ont progressé. Les tests d'efforts et des examens approfondis n'ont rien révélé d'anormal, je me suis même rendu compte qu'avec une meilleure préparation le phénomène n’apparaît pas et lors de ma dernière participation à l'Embrunman j'ai très vite récupéré.
Cela fait 35 ans que je fais du sport régulièrement, et l'idée de base est d'en faire pour rester en « bonne santé », jamais je ne terminerais une course en rampant ou à la limite de m’effondrer, je préfère abandonner et cela m'est déjà arrivé.
Mon cas est peut-être particulier et d'autres personnes ne rencontreront certainement jamais ce problème, malgré cela quand j'interviens sur le forum, ou quand j’entraînais un peu, ma préoccupation première est la santé de la personne. Je ne suis guère enthousiaste à l'idée de voir une personne participer à un Ironman, d'autant plus à l'Embrunman, insuffisamment préparée. Je ne vais pas la décourager ou lui dire « vas-y comme tu le sens », je vais faire de mon mieux pour que cela se passe bien pour elle.
Construire son entraînement est important, ce ne sont pas des conseils glanés par-ci et par-là qui sont mis dans un chapeau et que l'on tire au sort au fil des jours. Je n'aime pas ces conseils qui sont donnés en vrac et qui n'entre pas dans une construction globale. On peut faire des écarts à l'occasion pendant sa préparation pour rompre la routine mais il faut conserver une ligne directrice au risque d'aller droit dans le mur.
Mais Cairo88 a la liberté de choix, à la fin c'est lui qui choisi.
W.