Bryce a écrit :Tu fais tes séances d'endurance sur piste ou dans un parc

Pas trop l'impression de tourner en rond

Tu m'étonnes que tu trouves ça long
Un circuit plus long est évidemment plus dépaysant, moins monotone, ça passera déjà plus vite...
Et sinon pourquoi tu fais pas sur piste une vraie séance piste et ton endurance plutôt en vélo

T'as beaucoup à y gagner et tu verras ça passera bien mieux

Pas TAFDAK dutou...
OK pour une séance d'endurance en vélo en cas de récup' compétition, et encore faut quand même faire sur +100Tpm pour bien "huiler" tout cela.
Sinon, quel intérêt ???
L'interêt de faire TOUTE son endurance en CAP est, bien entendu, double :
1/ La prévention des blessures... Réduire la VMA en CAP, la transferer en Nat/Vélo réduit considérablement les blessures. La VMA longue CAP étant la plus traumatisante.
2/ La foulée... Minimaliste ou pas, la foulée endurante est rase et peut s'ppuyer mid-foot facilement. Après les accélérations se font en augmentant la fréquence. De plus, courir surtout qu'en endurance, permet au corps de continuer son adaptation aux traumatismes sans faire appel au mode "survie" qui sera utile et prêt à fonctionner en compétition.
3/ Les endorphines... Un entrainement d'endurance bien mené fait secréter des hormones qui vont te mettre dans un état de bien être. Cela permet, comme l'a écrit Phiphi76 d'être plus clairvoyant dans ses reflexions et de prendre des décisions plus facilement. On prépare des réunions ainsi...
Je confirme le post de Billy, TAFDAK avec lui...
Par contre...
fgump a écrit :Enfin pour terminer les mois d'hiver se prêtent bien à l'endurance : on se regénère sans la pression du chrono, on améliore son foncier.
La faire à pied est préférable plutôt qu'à vélo parce que :
1°) ça prend moins de temps (cf.ironturtle),
2°) on subit moins le froid l'hiver et l'on s'habitue mieux à la chaleur l'été
3°) le coeur étant plus haut qu'en vélo, la càp apporte un plus pour le vélo, alors que les séances vélo ne feront jamais courir plus vite.
Aïe, ouille...
1/ et 2/ OK...
3/ cela dépend... Comme écrit par ailleurs, j'ai toujours cru cela vrai avec les travaux de Sally Edward avec Polar début des années 90. En passant en 1995, un teste d'effort, le medecin du sport m'indiqua que cela dépendait du sport d'origine.
J'ai ricané, prenant de haut ce médecin dont je soupçonnais la non lecture de ma bible cardiaque.
Vouiméééééé, depuis j'ai eu à analyser les évolutions de moults CAP vers le triathlon, la pas de blème j'avais le même résultat, coeur plus haut en CAP, mais quand mes amis, cycliste "toute catégorie" sont arrivé, j'ai eu l'inverse !?!?!?!?!?! Et avec les nageurs ? Jocker, car je n'ai pas poussé l'analyse avec suffisamment de cas...
Souvent les nageurs passent à le CAP, rarement au vélo, du fait du travail cardiaque plus similaire...
Pour visulaiser cela voilà ce que j'écrivais sur le statut de Philomène pour Taz le Diable...
pour le souci de ne pas arriver à monter suffisamment haut en cardiaque à vélo pour un CAP c'est un souci de "culture". Le même qui fait qu'un cycliste se crash régulièrement en CAP avant de comprendre que l'aspiration ne sert à rien et qu'il n'y a aucun moment de récupération en CAP (il y en a même 10 ans après, qui n'ont toujours pas compris.
Pour ton cas personnel, et c'est encore plus vrai en VTT, si tu es CAP de base, tu n'arriveras jamais à taper suffisamment dans la butte en vélo car tu ne comprendras pas, avant longtemps, comment il est possible de récupérer d'un effort aussi violent rapidement car le même en CAP, tu mettras plusieurs jours !
Tu as plus de chance de le comprendre en vélo de route et en roulant en peloton. Les CAP se voient dans un peloton car dès que cela devient dur, ils prennent 3m de retard pour amortir le démarrage du peloton. Mais ce qu'ils ne comprennent pas c'est que ces 3m sont mortel. Ils vont couter énergiquement beaucoup plus cher que si le premier effort violent pour rester dedans avait été fait.
Vouimééé le réflexe du CAP c'est d'amortir une accélération, pas de taper direct dans la butte, sinon c'est l'abandon 500m plus loin...
Du coup, quand, après bien des déboires, le CAP arrive à rester dans un peoloton d'une course de vélo (FFC) je t'assure que le cardiaque va taper très très très haut et que le pov' CAP, quand il va finir sa course va être "flappi" de chez "explosé"... Imagines simplement que dans un faux plat que tu montes en CLM, "A DONF", à 28kms/h tu peux, en course FFC de niveau le plus bas, arriver à à gicler d'un peloton qui, lui même roule à 40kms/h... Imagines à quel niveau cardiaque tu te situe, la bave au lèvres pour tenter de rejoindre la bonne échappée et récupérer dans les roues ? A l'époque nous enregistrions nos FC et les surprises furent nombreuses. FCM de l'ordre de 190 et des pics au dessus de 200 au moment des attaques n'était pas extraordinaire. Mais l'apprentissage est dur...
Pour mon cas personnel, aujourd'hui, je saute trop vite pour imaginer finir dans un peloton FFC, même du plus bas niveau...
Cela complète l'information de notre ami girondin ???
D'ailleurs qu'entend t il par endurance ? Sub140 j'espère ? C'est le top !!!
Le minimum, AMHA, est de partir avec des camarades et de discuter tout le long. Si l'un d'eux ne participe pas à la discussion, faut marcher... Si on a du mal à parler, on marche puis on repart moins vite !
Au fait, pourrait il me faire un retour sur les plans natation, s'il les utilise et comment ?
Merci !
L'Papy_adonf_en_vélo_endurance_àpied