la dérive cardiaque : indicateur de suivi de l'entrainement

Que faire pour aller plus vite, plus loin, plus longtemps? Ici on débat de tout ce qui touche de près ou de loin à la préparation physique et mentale (y compris les clubs).
aroche
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Re: la dérive cardiaque : indicateur de suivi de l'entrainem

Message non lu par aroche »

casque-A-pointe a écrit :
Ceci dit tu ouvre souvent des sujets sans en donner la conlusion , et laisse la place au libre arbitre .
Tu oriente les gens , sans pour autant fermer d'autre route , celà peut parraitre déroutant car on ne sait pas trop où tu veus nous ammener .

Un brin d'objectivité me semblerait nécessaire !

.... lorsqu'on "Don" me pose la question :
Très bien mais tout ce que tu "écris" est connu ou constate intuitivement par le pratiquant.
Quelles precaunisations proposes tu ?


Il me semble avoir pris le temps d'apporter une réponse précise à la question posée avec un exemple précis :D

Que la réponse ne satisfasse pas celui qui pose la question ... possible ....
Mais me dire que je balance une info puis "débrouillez vous ensuite" me semble relever du pur procès d'intention !

J'ai comme l'impression que lorsque je lis des réponses sur ce forum dont le seul but est la provocation on y prête beaucoup moins attention :roll:


J'adhère complètement à ton affirmation :

Ceci dit tu ouvres souvent des sujets sans en donner la conclusion , et laisse la place au libre arbitre .
Tu oriente les gens , sans pour autant fermer d'autre route , celà peut paraitre déroutant car on ne sait pas trop où tu veux nous emmene

C'est exactement comme cela que je voudrais que soit pris mes posts :D
Je me répète je ne suis pas un gourou de la diététique ou de la préparation physique ...
Trop petit bonhomme pour assurer un tel rôle qui d'ailleurs ne pourrait coller à ma conviction que le savoir est d'abord une mutualisation de connaissances (et lorsque ledit savoir est prétendument tenu par un "maître à penser" l'histoire nous a montré que souvent cela conduisait à des dérapages catastrophiques ...)

Je suis seulement un passionné qui me lève chaque matin en me disant que ce que j'ai appris reste incomplet et donc qu'il y a encore a apprendre pour en savoir un peu plus le soir .

Je n'apporte donc rien de nouveau, j'en serai incapable , je veux juste vous faire part de sujets que ej tente de valider en croisant les informations concomitantes ...

Un gourou demande à être cru sur parole ... hors je n'en suis pas un ...
C'est donc à chacun de s'approprier et valider ou pas l'info ....

Alain
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casque-A-pointe
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Re: la dérive cardiaque : indicateur de suivi de l'entrainem

Message non lu par casque-A-pointe »

Ok j'en conclue que beaucoup se prennent pour des gourous et que faute d'autres voies on se fie à leur ligne de pensée ...
Ca doit être cette habitude qui est déroutante :lol:
Silver0l
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Re: la dérive cardiaque : indicateur de suivi de l'entrainem

Message non lu par Silver0l »

aroche a écrit :
Ici on observera la différence entre le premier frac et le dernier ; plus la différence est importante et plus l'organisme a su s'adapter à l'exigence d'intensité sollicité
La différence de quoi? De pente de la DCE?

aroche a écrit :
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Commentaire :


2. deux blocs de 30/30 avec une intensité maintenue au fil des fracs san faiblesse attestée par une forte dérive cardiaque à l'effort (DCE)
On ne saisit pas très bien comment interpréter une forte dérive cardiaque. Est-ce "bien "ou "mal"? Le signe que l'on n'a pas faiblit sur l'intensité (mais ça on le sait si on a couru à vitesse constante ou roulé à puissance constante), ou le signe que l'organisme a du mal à tenir l'effort dans la durée?

aroche a écrit : 3.on obseve l'effet de surcompensation par une DCE encore plus marquée sur le 2e bloc.
OK, mais comment l'interpréter? Bon ou mauvais signe?

aroche a écrit : 4. les courbes rouges de DCE et celles de la dérive cardiaque de récupération (DCR)sont parrrallèles ce qui montre la très grande adaptabilité de l'organisme qui récupère de manière optimale en suivant la Fc max atteinte
OK mais dans l'exemple d'après, tu remarques que la DCE et la DCR sont pas parallèles, et tu en déduis que c'est un signe de "grande fraîcheur physique".

Comment interpréter?

Tout ça est très intéressant, mais parfois tes explications embrouillent plus qu'elles n'éclaircissent.

Pour être vraiment didactique et engager un dialogue constructif, il serait bon que tu nous donnes le même genre d'explication, mais en distinguant clairement les interprétations qui dont l'objet d'un consensus unanime, celles qui sont plus sujettes à caution, celles qui relèvent d'une opinion personnelle... plutôt que de jeter en pature des observations sans qu'on sache vraiment à quoi se fier, comment interpréter l'observation, et dans quelle direction aller.
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aroche
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Re: la dérive cardiaque : indicateur de suivi de l'entrainem

Message non lu par aroche »

Silver0l a écrit :
Tout ça est très intéressant, mais parfois tes explications embrouillent plus qu'elles n'éclaircissent.
:roll:
Remarque très surprenante de ta part !
En effet je serais surpris que j'ai pu t'embrouiller par mes explications en effet au regard de ta propre expertise connue et reconnue.... puisque tu sais sans aucun doute toi même très bien lire les données cardio :roll:
Ainsi, je n'imagine pas une seconde que tu ne saches pas si un phénomène de surcompensation est positif ou négatif !!

Mais il faut savoir se remettre en question donc je vais tenter de jouer davantage la carte du volet "pédagogique" dans la mesure de mes disponibilités .
Cela étant un forum est un lieu d'échange et non une box pour y déposer des articles nécessairement "aboutis" ... et validés par un comité d'experts :D

Dans le cadre d'un dialogue que tu nommes "constructif" il serait justement interessant que tu t'impliques pour nous apporter ta contribution en faisant apparaître les points que nous avons de convergences et de divergences sur cette problématique de la dérive cardiaque .
Sachant que tu as les compétences pour valider ou invalider l'information donnée par le copain alors pourquoi ne pas le faire savoir à la communauté au lieu de lui poser les questions dont on a le plus souvent une idée très précise sur la réponse ??
La démarche intellectuellement me surprend :roll:

Silver0l a écrit : Pour être vraiment didactique et engager un dialogue constructif....( ... ) ...plutôt que de jeter en pature des observations sans qu'on sache vraiment à quoi se fier, comment interpréter l'observation, et dans quelle direction aller.
J'ai toujours été très précis sur mon positionnement au risque de faire un copier coller , juste ci-dessus tu n'as sans doute pas zappé ce que j'ai écrit dans mon précédent post :
Un gourou demande à être cru sur parole ... hors je n'en suis pas un ...
C'est donc à chacun de s'approprier et valider ou pas l'info ....




Mais je vais jouer le jeu de répondre à tes questions ....


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Ici on observera la différence entre le premier frac et le dernier ; plus la différence est importante et plus l'organisme a su s'adapter à l'exigence d'intensité sollicité
Complément d'informations (subjectives) :
J'ai constaté que plus le compétiteur était performant plus l'organisme était capable de monter en intensité cardiaque d'un bloc à l'autre avec un phénomène de surcompensation immédiate entre les deux blocs beaucoup plus marqué que lorsqu'il s'agit d'un sportif moins aguerri
(je précise : c'est un constat établi sur des dizaines de courbes analysées , et en rien une VERITE qui fait l'objet d'un consensus unanime !
Pour en savoir plus sur l'effet de surcompensation , des infos ici :
http://www.diet-sport-coach.com/pages/c ... mment.html

Toujours sur cette courbe j'ai indiqué ceci :
les courbes rouges de DCE et celles de la dérive cardiaque de récupération (DCR)sont parallèles( c'est un simple constat) ....
La mise en relation avec les nombreuses courbes que je peux analyser quotidiennement de retour de séance de ce type je m'autorise à interpréter ce phénomène comme une bonne adaptabilité de l'organisme .
Lorsque le coureur est fatigué ( constat avec analyse de HRV et/Ruffier par exemple) on observe la tendance inverse , plus la dérive cardiaque à l'effort monte plus celle de la récupération s'affaisse
Alain
janotri
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Re: la dérive cardiaque : indicateur de suivi de l'entrainem

Message non lu par janotri »

petite contribution, ci après un lien vers un site bien connu :
http://www.volodalen.com/13physiologie/fc2.htm
L'article est clair et bien présenté.
La majorité des phénomènes décrits sont identifiables via une 'tite interface de type Polar.
Pour ce qui est de la dérive cardiaque, il est écrit : "Cette dérive est, elle aussi, réduite suite à une période d'entraînement." Ce que j'ai constaté à titre personnel ou en ayant par le passé accès à des cb de deux SHN et qui ne va pas dans le sens des écrits d'Aroche.
Silver0l
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Re: la dérive cardiaque : indicateur de suivi de l'entrainem

Message non lu par Silver0l »

aroche a écrit :
:roll:
Remarque très surprenante de ta part !
En effet je serais surpris que j'ai pu t'embrouiller par mes explications en effet au regard de ta propre expertise connue et reconnue.... puisque tu sais sans aucun doute toi même très bien lire les données cardio :roll:
Ainsi, je n'imagine pas une seconde que tu ne saches pas si un phénomène de surcompensation est positif ou négatif !!
Je n'ai pas d'expertise sur le sujet, connue ou reconnue. J'ai une certaine curiosité scientifique, mais aucune expertise en cardiologie sportive. Bien sûr je sais à peu près lire une courbe de FC, mais je ne suis malheureusement pas en mesure d'interpréter une DCE ou une DCR pour en tirer des préconisations d'entraînement. Je ne demande qu'à apprendre. Mes questions sont sincères.

D'ailleurs, il serait très intéressant d'avoir un tutoriel d'interprétation de ces fameuse courbes. Je n'ai pas encore vu un article d'autorité sur la matière. Beaucoup d'empirisme, d'artisanat, de contradictions, mais rien de décisif. Même sur des choses aussi simple que l'analyse de la courbe de récupération après un effort...


aroche a écrit : Mais il faut savoir se remettre en question donc je vais tenter de jouer davantage la carte du volet "pédagogique" dans la mesure de mes disponibilités .
Merci!
aroche a écrit :
Cela étant un forum est un lieu d'échange et non une box pour y déposer des articles nécessairement "aboutis" ... et validés par un comité d'experts :D

Dans le cadre d'un dialogue que tu nommes "constructif" il serait justement interessant que tu t'impliques pour nous apporter ta contribution en faisant apparaître les points que nous avons de convergences et de divergences sur cette problématique de la dérive cardiaque .
Sachant que tu as les compétences pour valider ou invalider l'information donnée par le copain alors pourquoi ne pas le faire savoir à la communauté au lieu de lui poser les questions dont on a le plus souvent une idée très précise sur la réponse ??
La démarche intellectuellement me surprend :roll:
Tu te méprends, je ne suis pas expert, et mes questions sont sincères.
Je suis cependant a priori surpris par tes commentaires, qui tendent à considérer une forte dérive cardiaque comme une bonne chose, alors que j'avais naturellement tendance à la considérer comme une mauvaise.

Pour moi, plus on arrive à limiter la dérive cardiaque (à limiter sa pente, je veux dire, la dérive cardiaque en tant que tel étant inévitable), plus on démontre l'aptitude du corps à soutenir un effort prolongé. Plus la dérive cardiaque est forte, moins on est capable de tenir la charge, pour les raisons diverses que tu as évoqué (déshydratation, "fatigue"...). Pour moi, un objectif d'entraînement pourrait être de limiter au maximum la dérive cardiaque sur un fractionné. Mais c'est une opinion toute personnelle que je me suis faite tout seul, sans aucune validation scientifique.


aroche a écrit :
Mais je vais jouer le jeu de répondre à tes questions ....


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Toujours sur cette courbe j'ai indiqué ceci :
les courbes rouges de DCE et celles de la dérive cardiaque de récupération (DCR)sont parallèles( c'est un simple constat) ....
La mise en relation avec les nombreuses courbes que je peux analyser quotidiennement de retour de séance de ce type je m'autorise à interpréter ce phénomène comme une bonne adaptabilité de l'organisme .
Lorsque le coureur est fatigué ( constat avec analyse de HRV et/Ruffier par exemple) on observe la tendance inverse , plus la dérive cardiaque à l'effort monte plus celle de la récupération s'affaisse
Alain
Alors pourquoi dans la courbe suivante, il est indiqué sur le schéma que l'affaissement de la DCR chez le sportif de haut niveau est la preuve que son coeur récupère et s'adapte de plus en plus vite, et la preuve d'une grande fraîcheur physique:

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Fabio
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Re: la dérive cardiaque : indicateur de suivi de l'entrainem

Message non lu par Fabio »

Pour ma part je trouve que la contribution d'Aroche et intéressante par rapport aux interventions de certains qui n'apportent rien. En revanche il ne faut pas non plus tomber dans l'extrême inverse et poster sur des données, concepts que l'on ne maîtrise pas soi même. Je ne dis pas que c'est la cas d'Aroche. D'ailleurs j'attends toujours que Aroche m'apporte plus de précision par rapport au traitement des données sur l'intervalle RR. Car utiliser le HRV comme outil de veille pourquoi pas, un argument commercial pour justifier un suivi high tech de l'évolution de la forme, à voir. Mais attention de ne pas faire n'importe quoi.
Silver0l
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Re: la dérive cardiaque : indicateur de suivi de l'entrainem

Message non lu par Silver0l »

Silver0l a écrit : Tu te méprends, je ne suis pas expert, et mes questions sont sincères.
Je suis cependant a priori surpris par tes commentaires, qui tendent à considérer une forte dérive cardiaque comme une bonne chose, alors que j'avais naturellement tendance à la considérer comme une mauvaise.

Pour moi, plus on arrive à limiter la dérive cardiaque (à limiter sa pente, je veux dire, la dérive cardiaque en tant que tel étant inévitable), plus on démontre l'aptitude du corps à soutenir un effort prolongé. Plus la dérive cardiaque est forte, moins on est capable de tenir la charge, pour les raisons diverses que tu as évoqué (déshydratation, "fatigue"...). Pour moi, un objectif d'entraînement pourrait être de limiter au maximum la dérive cardiaque sur un fractionné. Mais c'est une opinion toute personnelle que je me suis faite tout seul, sans aucune validation scientifique.
Pour préciser mon intuition que la dérive cardiaque est une mauvaise chose...

J'y connais rien en cardiologie sportive, mais un peu en thermodynamique.
Donc je modélise l'athlète par une machine, qui a un rendement plus ou moins élevé.
Le rendement est le rapport entre l'énergie consommée et l'énergie effectivement produite pour la propulsion, tel que mesuré sur un ergomètre.
La consommation d'énergie est proportionnelle au volume d'oxygène consommé (quand on reste dans la filière métabolique aérobique), elle même proportionnelle à la fréquence cardiaque pour un volume d'éjection systolique donné.

Donc, la dérive cardiaque ne fait en fait que traduire la dégradation dans le temps du rendement de la machine: on consomme de plus en plus d'énergie pour produire un résultat constant. Ce qui peut être due à différents facteurs (dégradation technique du geste , déshydratation...).

Et c'est donc en cela que je considère qu'une dérive cardiaque forte serait le signe d'un mauvais entraînement - et encore plus une "surcompensation" de dérive cardiaque. D'où une interprétation intuitive contraire à la tienne.

Mais encore une fois, j'y connais rien en cardiologie sportive, c'est juste une analyse perso...
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DJJJJJ
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Re: la dérive cardiaque : indicateur de suivi de l'entrainem

Message non lu par DJJJJJ »

Silver0l a écrit :
Silver0l a écrit : Tu te méprends, je ne suis pas expert, et mes questions sont sincères.
Je suis cependant a priori surpris par tes commentaires, qui tendent à considérer une forte dérive cardiaque comme une bonne chose, alors que j'avais naturellement tendance à la considérer comme une mauvaise.

Pour moi, plus on arrive à limiter la dérive cardiaque (à limiter sa pente, je veux dire, la dérive cardiaque en tant que tel étant inévitable), plus on démontre l'aptitude du corps à soutenir un effort prolongé. Plus la dérive cardiaque est forte, moins on est capable de tenir la charge, pour les raisons diverses que tu as évoqué (déshydratation, "fatigue"...). Pour moi, un objectif d'entraînement pourrait être de limiter au maximum la dérive cardiaque sur un fractionné. Mais c'est une opinion toute personnelle que je me suis faite tout seul, sans aucune validation scientifique.
Pour préciser mon intuition que la dérive cardiaque est une mauvaise chose...

J'y connais rien en cardiologie sportive, mais un peu en thermodynamique.
Donc je modélise l'athlète par une machine, qui a un rendement plus ou moins élevé.
Le rendement est le rapport entre l'énergie consommée et l'énergie effectivement produite pour la propulsion, tel que mesuré sur un ergomètre.
La consommation d'énergie est proportionnelle au volume d'oxygène consommé (quand on reste dans la filière métabolique aérobique), elle même proportionnelle à la fréquence cardiaque pour un volume d'éjection systolique donné.

Donc, la dérive cardiaque ne fait en fait que traduire la dégradation dans le temps du rendement de la machine: on consomme de plus en plus d'énergie pour produire un résultat constant. Ce qui peut être due à différents facteurs (dégradation technique du geste , déshydratation...).

Et c'est donc en cela que je considère qu'une dérive cardiaque forte serait le signe d'un mauvais entraînement - et encore plus une "surcompensation" de dérive cardiaque. D'où une interprétation intuitive contraire à la tienne.

Mais encore une fois, j'y connais rien en cardiologie sportive, c'est juste une analyse perso...
Tu ne peux pas réduire un triathlète à une machine thermique, car tu fais alors abstraction de toutes les adaptations neuro-musculaires à l'effort.

En outre, comme cela a déjà été souligné à moult reprises, la fréquence cardiaque n'est pas un indicateur parfaitement corrélé à la VO2 lors d'effort de courte durée, comme les 30/30 présentés ici.

Pour tester ton raisonnement, il faudrait les volumes respiratoires en plus de la fréquence cardiaque.
Ce sont des données basiques qu'on doit pouvoir se procurer sans trop d'effort ;)
aroche
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Re: la dérive cardiaque : indicateur de suivi de l'entrainem

Message non lu par aroche »

Fabio a écrit :.... En revanche il ne faut pas non plus tomber dans l'extrême inverse et poster sur des données, concepts que l'on ne maîtrise pas soi même. Je ne dis pas que c'est la cas d'Aroche. D'ailleurs j'attends toujours que Aroche m'apporte plus de précision par rapport au traitement des données sur l'intervalle RR. Car utiliser le HRV comme outil de veille pourquoi pas, un argument commercial pour justifier un suivi high tech de l'évolution de la forme, à voir. Mais attention de ne pas faire n'importe quoi.
Merci pour cette mise en garde !
...Mais à ma connaissance je ne connais pas un coach avancer cette analyse comme une "exclusivité" dans ses suivis :D
Utiliser tous les moyens en notre possession et celle du compétiteur , pour apprécier son fatigue, me semble juste de l'ordre de la normalité des choses :roll:
alors l'indiquer sur les prestations n'a vraiment rien d'un argument commercial ... mais plutôt une manière de détailler son travail ... nuance !!

Sur le traitement des données de l'intervalle R-R ....je m'interroge sur ta demande puisque toi même tu y apportes une réponse précise
Fabio a écrit : Il faut savoir à quoi correspond le signal R-R
C'est la latence qu'il peut y avoir entre deux dépolarisations cardiaque (le fameux complexe QRS) .....
Je pense que c'est intéressant de collecter un historique de données pour analyser les évolution sur le long terme (au condition de conserver le même protocole!!).
Je ne vois pas ce que je peux ajoputer puisque c'est avec cette grille de protocole de lecture que j'utilise la VFC !
L'analyse de l'état de fatigue par la VFC permet juste d'apporter un indicateur :
Celui de mesurer de façon précise ( quelle que soit le biotype de chacun avec une tendance para ou ortho sympathique) les niveaux d'énergie des 2 systèmes ortho et parasympathiques.
Je n'érige donc pas la VFC au rang de test miraculeux du niveau de fatigue d'un compétiteur :D
Je l'utilise comme un complément à l'évaluation de la récupération et pas au delà ....

Néanmoins je peux comprendre que mes explications te semblent encore insuffisante pour ta compréhension :(
Un forum n'est pas non plus le lien de rédaction d'un article didactique à vocation universel sur une problématique de la physiologie sportive :roll:

Si tu restes sur ta faim .... il te suffira alors de relire les travaux de Laurent Schmitt qui a su détailler avec minutie l'analyse de la VFC ....je dis "relire" puisque tu évoques sieur Laurent dans un de tes posts :)
Fabio a écrit :.... si l’on se lance dans cette démarche et ce type d’analyse fine c’est pour être pertinent et pointu. Alors autant l’être jusqu’au bout non ? C’est pas SCHMITT Laurent qui va me contredire.

Pour revenir sur la dérive cardiaque c'est juste le retour quotidien de courbes cardio qui me permet d'en identifier des invariants ...
Et un des invariants est de constater que plus l'athlète est de haut niveau plus ses dérives cardiaques sont élevés au fil des fracs contrairement à un sportif lambda qui va stagner sur une Fc souvent fort éloignée de son max

Idem sur un exercice comme le casse .
http://www.diet-sport-coach.com/pages/c ... casse.html
le principe :
5 à 8 répétitions d'1 minute sur de 95 à 97 % du max avec une récup entre les intervalles qui correspond au temps pour redescendre sur le seuil 2
On constate que plus le compétiteur est aguerri plus le temps de retour sur le seuil est court

Mais cela ne veut pas dire que sa dérive en compétition ne sera pas maîtrisée !
Il faut quand même savoir raison garder et différencier le travail analytique de l'entrainement et celui en course .... même si des transferts se font ( heureusement ...) il n'est quand même pas très fréquent de retrouver une courbe de 3 blocs de 15 minutes de 30/30 lors d'un tri , d'une épreuve cycliste ou d'un trail style l'UTMB ni une succession de 7 violentes attaques successives de 1' sur les rampes de l'alpe d'Huez !!
:D
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Fabio
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Re: la dérive cardiaque : indicateur de suivi de l'entrainem

Message non lu par Fabio »

aroche a écrit :
Fabio a écrit :.... En revanche il ne faut pas non plus tomber dans l'extrême inverse et poster sur des données, concepts que l'on ne maîtrise pas soi même. Je ne dis pas que c'est la cas d'Aroche. D'ailleurs j'attends toujours que Aroche m'apporte plus de précision par rapport au traitement des données sur l'intervalle RR. Car utiliser le HRV comme outil de veille pourquoi pas, un argument commercial pour justifier un suivi high tech de l'évolution de la forme, à voir. Mais attention de ne pas faire n'importe quoi.
Merci pour cette mise en garde !
...Mais à ma connaissance je ne connais pas un coach avancer cette analyse comme une "exclusivité" dans ses suivis :D
Utiliser tous les moyens en notre possession et celle du compétiteur , pour apprécier son fatigue, me semble juste de l'ordre de la normalité des choses :roll:
alors l'indiquer sur les prestations n'a vraiment rien d'un argument commercial ... mais plutôt une manière de détailler son travail ... nuance !!

Sur le traitement des données de l'intervalle R-R ....je m'interroge sur ta demande puisque toi même tu y apportes une réponse précise
Fabio a écrit : Il faut savoir à quoi correspond le signal R-R
C'est la latence qu'il peut y avoir entre deux dépolarisations cardiaque (le fameux complexe QRS) .....
Je pense que c'est intéressant de collecter un historique de données pour analyser les évolution sur le long terme (au condition de conserver le même protocole!!).
Je ne vois pas ce que je peux ajoputer puisque c'est avec cette grille de protocole de lecture que j'utilise la VFC !
L'analyse de l'état de fatigue par la VFC permet juste d'apporter un indicateur :
Celui de mesurer de façon précise ( quelle que soit le biotype de chacun avec une tendance para ou ortho sympathique) les niveaux d'énergie des 2 systèmes ortho et parasympathiques.
Je n'érige donc pas la VFC au rang de test miraculeux du niveau de fatigue d'un compétiteur :D
Je l'utilise comme un complément à l'évaluation de la récupération et pas au delà ....

Néanmoins je peux comprendre que mes explications te semblent encore insuffisante pour ta compréhension :(
Un forum n'est pas non plus le lien de rédaction d'un article didactique à vocation universel sur une problématique de la physiologie sportive :roll:

Si tu restes sur ta faim .... il te suffira alors de relire les travaux de Laurent Schmitt qui a su détailler avec minutie l'analyse de la VFC ....je dis "relire" puisque tu évoques sieur Laurent dans un de tes posts :)
Fabio a écrit :.... si l’on se lance dans cette démarche et ce type d’analyse fine c’est pour être pertinent et pointu. Alors autant l’être jusqu’au bout non ? C’est pas SCHMITT Laurent qui va me contredire.

Pour revenir sur la dérive cardiaque c'est juste le retour quotidien de courbes cardio qui me permet d'en identifier des invariants ...
Et un des invariants est de constater que plus l'athlète est de haut niveau plus ses dérives cardiaques sont élevés au fil des fracs contrairement à un sportif lambda qui va stagner sur une Fc souvent fort éloignée de son max

Idem sur un exercice comme le casse .
http://www.diet-sport-coach.com/pages/c ... casse.html
le principe :
5 à 8 répétitions d'1 minute sur de 95 à 97 % du max avec une récup entre les intervalles qui correspond au temps pour redescendre sur le seuil 2
On constate que plus le compétiteur est aguerri plus le temps de retour sur le seuil est court

Mais cela ne veut pas dire que sa dérive en compétition ne sera pas maîtrisée !
Il faut quand même savoir raison garder et différencier le travail analytique de l'entrainement et celui en course .... même si des transferts se font ( heureusement ...) il n'est quand même pas très fréquent de retrouver une courbe de 3 blocs de 15 minutes de 30/30 lors d'un tri , d'une épreuve cycliste ou d'un trail style l'UTMB ni une succession de 7 violentes attaques successives de 1' sur les rampes de l'alpe d'Huez !!
:D
Si je me permet d'intervenir c'est justement parce que c'est un forum et que le but c'est de faire avancer de façon constructive les choses. Je vois que tu me renvois avec le forme vers les écrits de L. Schmit, je pense que tu devrais aussi y retourner plutôt que t'attarder à faire des réponses de trois plomb sur des sujets que tu ne maîtrise pas. Tu ne sembles pas comprendre que les analyses que tu peux faire sur le HRV sont à prendre avec des pincettes (pour ne pas dire mettre à la poubelle) car tu lances un traitement sur des données brutes et par voie de conséquence faussées. Après tu peux prendre le ton qu'il te semble pour me remettre en place mais les faits sont là. Je comprends ta volonté de vouloir faire partager ton enthousiasme par rapport à des outils nouveaux.
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Re: la dérive cardiaque : indicateur de suivi de l'entrainem

Message non lu par aroche »

Contrarié lorsque l'on reprend tes méthodes de communication ?
On peut comprendre ...mais delà à avancer que la HRV est à mettre à la poubelle ... :roll:

Pour infos je viens de passer l'après-midi avec Tony Sbalbi skieurs alpiniste Elite (ex vainqueur de la Pierra Menat) qui passe entre les mains de Laurent Schmitt chaque année .
Il repart sur Prémanon 15 jours fin janvier pour préparer ses objectifs ( un simple coup de fil sur le centre et tu pourras vérifier mes propos...) .
Cela tombe "à pic" Tony m'a confirmer que le préparateur des équipes de France de ski de fond (dont les résultatsglobaux ne sont au final pas si mauvais ...) utilisait de manière systématique les analyses sur le HRV .....
Celles-là même que tu nous conseille, je te cite, " de prendre avec des pincettes (pour ne pas dire mettre à la poubelle) car tu lances un traitement sur des données brutes et par voie de conséquence faussées."
:D

Alors, j'espère que tu ne m'en voudras pas trop , mais tu vois je préfère en terme de crédibilité sur l'intérêt de l'utilisation du HRV, choisir plutôt le positionnement de Laurent Schmitt que le tien :D
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Re: la dérive cardiaque : indicateur de suivi de l'entrainem

Message non lu par Fabio »

Tu ne fais pas la différence entre l'utilisation du HRV que tu fais et celle que Laurent Schmit peut la faire!
Alors renseigne toi bien avant de parler de ce que tu ne maîtrise pas :wink:
HRV cela peut être bien et condition de savoir l'interpreter et surtout traiter le signal que tu enregistres!!
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Re: la dérive cardiaque : indicateur de suivi de l'entrainem

Message non lu par Fabio »

L'analyse HRV consiste à enregistrer l'activité électrique cardiaque en particulier le complexe RR qui correspond à la durée (latence) entre deux contraction cardiaque (dépolarisation). Cette latence est mesurée d'un pic R à un autre pic R
En respectant un protocole particulier (chronicité, durée, position, condition environementale etc...) très stricte et à répéter à chaque mesure sous peine d'induire des fluctuations d'ordres méthodologiques et non physiologiques.
Nous sommes donc d'accord que le but est d'enregistrer une activité cardiaque (activité électrique), du muscle cardiaque uniquement! On parle de signal cardiaque.
Le problème vient du fait que le protocole d'enregistrement nécessite une période d'enregistrement longue (de l'ordre de quelques minutes), il arrive souvent (pour ne pas dire toujours) que le signal cardiaque soit parasité.
Cela veut dire quoi= simplement que l'on enregistre une activité que n'est pas du signal électrique provenant du coeur. Cela peut être du parasitage électrostatique (impossible à éviter à moins de vivre dans une cage de Faradet), cela peut être de l'activité électrique liée à une contraction de muscles du thorax etc...
Il faut donc relire l'enregistrement avec un logiciel de traitement du signal, nettoyer le signal cad enlever ce qui ne relève pas de l'activité cardiaque et ensuite UNIQUEMENT ensuite procéder à une analyse HRV. C'est simple à comprendre.
Silver0l
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Re: la dérive cardiaque : indicateur de suivi de l'entrainem

Message non lu par Silver0l »

DJJJJJ a écrit : Tu ne peux pas réduire un triathlète à une machine thermique, car tu fais alors abstraction de toutes les adaptations neuro-musculaires à l'effort.
Si, le rendement d'un athlète (en tant que machine) est parfaitement défini comme étant le rapport entre l'énergie mécanique produite par l’athlète et la dépense énergétique lors d’un exercice.
DJJJJJ a écrit : En outre, comme cela a déjà été souligné à moult reprises, la fréquence cardiaque n'est pas un indicateur parfaitement corrélé à la VO2 lors d'effort de courte durée, comme les 30/30 présentés ici.
OK pour les 30/30, mais on observe la dérive cardiaque aussi sur des efforts de longue durée (un fractionné 3x8' par exemple, ou un simple 10km courru à vitesse constante.
DJJJJJ a écrit :
Pour tester ton raisonnement, il faudrait les volumes respiratoires en plus de la fréquence cardiaque.
Ce sont des données basiques qu'on doit pouvoir se procurer sans trop d'effort ;)
En régime métabolique aérobique stable, pour un athlète placé dans des conditions données, la FC est un bon indicateur du VO2, qui est lui-même un bon indicateur de la dépense énergétique (même si ce n'est pas un indicateur parfait).

Cf. http://www.irbms.com/rubriques/Conditio ... tiques.php

"il est possible, à partir de la FC enregistrée a l’aide de cardio-fréquencemètres, légers et de faible coût, portés par des sujets en situation, d’extrapoler au VO2, puis à l’aide du coefficient thermique de l’O2, à la dépense énergétique"
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