Re: Bike fitting / position vélo
Publié : 05 mars 2011, 18:16
kent 7 a écrit :-Antoine- a écrit :Heu...
Je rentre dans le débat ou pas?
YESSSSSSSSSSSSSSviens donner tes éclairages pertinents

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kent 7 a écrit :-Antoine- a écrit :Heu...
Je rentre dans le débat ou pas?
YESSSSSSSSSSSSSSviens donner tes éclairages pertinents
Ugo l'asticot a écrit :à ma décharge je dois bosser avec un appendice abdominalkent 7 a écrit :il devait me poser aéro pour que je n'utilise pas plus de 200 watts à 40km/h sur le plat sans vent(rhoo)
Ugo l'asticot a écrit :
bon sinon Joel, so long pour débattre des idées. Oui, "on" c'est moi, mais "on" a pas trop envie de se focaliser là dessus. "On" peut y aller ?
Il me semble que ça fait un moment qu'on est parti ?
alors tu donnes quelques petites précisions, on en apprend un peu sur tes pratiques mais je reste sur ma faim :
Mouais ....
d'un côté tu dis être dans un process à 100 % adapté à chaque cycliste, mais tu me dis qu'on sait très bien la puissance, l'aéro,... je cherche à comprendre, ça m'intéresse ces questions.
Je dois vraiment mal m'exprimer ... On a des angles, des mesures, des tendances mais cela donne une multitude de positions différentes selon les objectifs, les profils, la morphologie, la technique de pédalage ...
Au delà de ton expérience, de ta compréhension perso, où, dans la littérature sur le vélo droit, donc le vélo qui t'intéresse
Non, je travaille aussi sur le vélo couché avec Luc Jaujou car c'est intéressant
est-il fait mention de recommandations en terme de fitting ?
Dans la "vraie" littérature, celle des chercheurs, des théseux, tu sais trés bien que les conclusions générales sont toujours trés prudentes. Donc tu ne verras pas clairement se dégager une tendance générale nette même si l'étude du point précis est probante (Grappe, Duc, Villerius, Bertucci ... et notre ami Romuald).
Après dans la littérature "grand public" les avis sont plus tranchés et tu as les partisans de telle ou telle méthode qui font leur propre synthèse.
comment arrive tu à dire que tu laisse le corps s'adapter mais tu es sûr que c'est LA position idéale ? pour moi ça veut dire à la limite qu'il y a une "zone" idéale. Mais une position ? position = points d'appuis précis !
Ben j'y arrive facilement. Tiens je le redis encore une fois, easy
Par contre, et je l'avais déjà dit, je ne "laisse" pas le corps s'adapter. 90% du process est fait lors de la séance et la mise en place se fait ensuite.
Un exemple tout con, quand tu vas monter une hauteur de selle c'est d'abord l'anplitude angulaire de la cheville qui va augmenter en protection de celle du genou, ou bien le déplacememnt latéral du bassin. Ensuite, plus ou moins rapidement, c'est le genou qui va s'ouvrir et la cheville retrouver tout ou partie de son amplitude de départ.
Après, il est certain que pour quelqu'un qu'on va monter de 3mm on sait exactement ce qui va se passer. Quelqu'un qui aurait besoin de 3 cm .... c'est plus hasardeux et soit on le fait d'un coup mais avec un suivi trés présent, soit on le fait en plusieurs fois.
Après LA position idéale ... Je vais dire la position que JE trouve idéale avec les points d'appuis précis au moment de l'étude. Comme le disais Kent, chaque vélo a sa propre personnalité (sans même parler des composants qui peuvent varier d'un vélo à l'autre) et cette position idéale le sera sur CE vélo et avec LE matos utilisé.
- Des articles sur l'influence de la longueur de manivelles sur la puissance, oui, mais quid de la prescription de 172,5 ou 175. Tu la base sur quoi cette prescription ? puissance ?...
La puissance peut être effectivement un des paramètres mais je préfère regarder la stabilité du bassin, l'amplitude angulaire et mini-maxi de la cheville, l'angle fémur/tronc et la bascule du bassin.
Je suis de près en ce moment le développement de plusieurs produits dont les constructeurs souhaitent avaoir un retour terrain et à ce sujet les selles Prologo ont un système trés intéressant (un tissus fait de multiples capteurs pour analyser les zones de pression) qui permet de bien voir les bascules de bassin avant/arrière et latéral et, même si eux ne l'utilisent pas pour ça, des manivelles trop grandes sont significatives au niveau restitution !
- Angle de tube de selle idem (comment choisir de poser un gars à 74 ou 75° ??).
- Guidon triathlète versus guidon normal, ok, mais quid du positionnement ? on en sait rien.
- Placement des cales, en passant par les plateaux patates... la biblio manque pas effectivement.
- On peut faire un crochet par les patterns de recrutement, les profils de typologie, l'architecture musculaire spécifique à certains sports, l'étiologie de la fatigue,... rien de plus concernant des recommandations.
- Pour le recul de selle c'est un choix fait en fonction du profil de course, de la taille, du rapport fémur/tibia, du style de pédalage .....
- Mais si, on (enfin je, à minima) sait trés quel positionnement en fonction de quel type de guidon ! Le plus délicat étant bien sur le vélo typé route avec un cintre classique + rajout ou le compromis est pointu à trouver et nécessite un peu de connaisssance des différents matériels disponibles.
- Je ne sais pas ce que tu veux dire quand tu dis "rien de plus concernant des recommandations". Si c'est le fait que tout cela ne soit pas développé sur mon site je suis entièrement d'accord avec toi mais mon but est de satisfaire ceux que je positionne en priorité qui eux ont les explications en live.
Quand j'aurais plus de temps j'écrirais peut être quelque chose mais ce n'est pas mon urgence !
Mais bien qu'il existe une grosse littérature, on en revient toujours soit au testing, soit à des recommandations très larges qui correspondent dans tous les cas à l'offre matos (angulations de cadres, manivelles, guidons,...), ou à des considérations relativement larges ("dos plat", "angle jambes-tronc pas trop fermé"), et même à l'éxpérience du gars (voir papiers sur la patho cycliste, genre effet de la position de selle sur le confort). Que ce soit de l'énergétique, de la biomeca, de l'efficacité, l'objectivité passe par la mesure. Je ne sais pas dans quelle mesure une position permet de générer plus de puissance qu'une autre rien qu'à l'oeil.
Rien qu'à l'oeil on peut dégrossir, mais je suis bien d'accord que pour la finalisation, le gars qui te dit qu'à l'oeil il est capable .. mon oeil!
Alors aussi l'optimisation aéro sans tunnel et sur l'expérience, tu peux pas sérieusement continuer à marquer ça.
Mais si
Après on peut jouer sur les mots et parler de conseil mais c'est de l'optimisation. Quand un gars (du forum par exemple) a un creux important au niveau cervical avec un dos qui remonte haut derrière et un casque aéro long et droit (pas de marque). C'est contre productif. Le même gars serait plus aéro avec un autre casque, ou une position avant plus haute par exemple.
Quelqu'un qui a les bras trop écarté devant et qui fait parachute va gagner à les rapprocher (pas toujours car cela dépend de sa corpulence derrière et d'où se trouvent ses jambes) mais c'est pour expliquer.
Donc tu utilise de cet argument d'autorité pour justifier tes pratiques, alors je fais que demander, mais je me plais à penser que OT c'est le bon endroit pour ça, surtout que ça fait souvent office de fan club. Je te demande pas de faire une thèse là dessus, mais si tu as fait un speech là dessus : mets moi ta biblio et j'irais voir (et ceux qui sont intéressés avec).
Il y a eu un sujet là dessus avec l'annonce de ce séminaire et je crois que les PDF des différentes intervenants sont toujours sur le site de la Ligue Provence-Alpes.
Par contre, cela n'a rien d'une thèse, c'est juste un point sans prétention fait aux entraineurs de la Ligue et aux personnes présentes.
Et il n'y a que le PDF qui servait de support à cette présentation et qui n'était pas fait pour être vu seul sans les commentaires qui vont avec et qui parfois temperaient voire infirmaient certains points.
En attendant tu convoque la science pour l'aéro, la patho, le confort, la puissance, et la mise en commun de tout ça. Donc tout un groupe d'idées qui se réclament de l'objectif, du testable, du reproductible, du public, du général ('il y a suffisamment de thèses à dessus").
Houlà ! Mais moi je n'ai convoqué personne !
Ne viennent que les intéressés![]()
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Mon avis sur la question est que oui, je trouve que les systèmes de positionnement sont utiles : quand tu as une arrivée massive de golfeurs, je fais partie de ceux qui pensent qu'effectivement on peut éviter plein de plus ou moins gros pépins. Avoir l'expérience de l'aéro, de la patho, de la bioméca, de la fatigue, tout ça ne peut être que bénéfique, et peut tout à fait justifier du sérieux d'un fitteur.
Ca me va !
cheers![]()
hug
A+. Joël
pour le non consensuel et les essais interdits aux moins de 25 ans, c'est uniquement pour ceux qui me signent une décharge (dont tu fais partikent 7 a écrit :intéressant Antoine mais un "poil" trop consensuel
Avant d'être une question de compétence, c'est, amha, surtout une question de motivation profonde et de choix. Les études comparatives personnelles sont réalisables avec un peu de matériel, du temps et bcp de rigueur. Donc tout dépend ce que tu considères comme étant les aspirations du triathlète moyen ? Optimiser son potentiel ou amenuiser son portefeuilles ? Mais si son ambition est la première option, il est certain qu'il s'y retrouver le plus avec une potence alu, des pédaliers d'occaz et les résultats des tests qui lui permettront de descendre ses chronos et auront donc un effet positif sur sa motivation et l'envie de s'entraîner encore plus dur.favouille73 a écrit :tout le monde n'a pas ta capacité d'analyse ou les compétences nécessaires pour faire des études comparatives.
alors que faire?
- acheter du matériel poducul avec son effet positif sur la motivation et l'envie de s'entraîner dur...
- acheter des potences alu, des pédaliers d'occaz et faire des essais en aveugle pour un résultat inconnu...
d'après toi, dans quelle situation le triathlète moyen va s'y retrouver le plus?
Et là, tu touches au coeur du problème: la recherche de la facilité qui consiste à acheter toujours plus cher le matériel que de vouloir se pencher sérieusement sur sa façon de s'entraîner, de se positionner sur le vélo... bref sur sa pratique! Il est plus facile de critiquer le matériel que soit-même...NickTheQuick a écrit :Avant d'être une question de compétence, c'est, amha, surtout une question de motivation profonde et de choix. Les études comparatives personnelles sont réalisables avec un peu de matériel, du temps et bcp de rigueur. Donc tout dépend ce que tu considères comme étant les aspirations du triathlète moyen ? Optimiser son potentiel ou amenuiser son portefeuilles ? Mais si son ambition est la première option, il est certain qu'il s'y retrouver le plus avec une potence alu, des pédaliers d'occaz et les résultats des tests qui lui permettront de descendre ses chronos et auront donc un effet positif sur sa motivation et l'envie de s'entraîner encore plus dur.favouille73 a écrit :tout le monde n'a pas ta capacité d'analyse ou les compétences nécessaires pour faire des études comparatives.
alors que faire?
- acheter du matériel poducul avec son effet positif sur la motivation et l'envie de s'entraîner dur...
- acheter des potences alu, des pédaliers d'occaz et faire des essais en aveugle pour un résultat inconnu...
d'après toi, dans quelle situation le triathlète moyen va s'y retrouver le plus?
Nick
Absolumentfavouille73 a écrit :Et là, tu touches au coeur du problème: la recherche de la facilité qui consiste à acheter toujours plus cher le matériel que de vouloir se pencher sérieusement sur sa façon de s'entraîner, de se positionner sur le vélo... bref sur sa pratique! Il est plus facile de critiquer le matériel que soit-même...NickTheQuick a écrit :Avant d'être une question de compétence, c'est, amha, surtout une question de motivation profonde et de choix. Les études comparatives personnelles sont réalisables avec un peu de matériel, du temps et bcp de rigueur. Donc tout dépend ce que tu considères comme étant les aspirations du triathlète moyen ? Optimiser son potentiel ou amenuiser son portefeuilles ? Mais si son ambition est la première option, il est certain qu'il s'y retrouver le plus avec une potence alu, des pédaliers d'occaz et les résultats des tests qui lui permettront de descendre ses chronos et auront donc un effet positif sur sa motivation et l'envie de s'entraîner encore plus dur.favouille73 a écrit :tout le monde n'a pas ta capacité d'analyse ou les compétences nécessaires pour faire des études comparatives.
alors que faire?
- acheter du matériel poducul avec son effet positif sur la motivation et l'envie de s'entraîner dur...
- acheter des potences alu, des pédaliers d'occaz et faire des essais en aveugle pour un résultat inconnu...
d'après toi, dans quelle situation le triathlète moyen va s'y retrouver le plus?
Nick