Re: Travail de qualité : c'est combien ?
Publié : 22 oct. 2010, 09:56
le sprinteur (vélo ou cap) tapera effectivement dans la réserve via la filière ana-alactique... mais évidemment pour en arriver là, il aura taper dans les deux autres filières. Chaque molécule de glucose attaquée par des enzymes explose telle une bombe au cours d’une opération chimique appelée glycolyse. Dans un premier temps l’énergie récupérée aboutit à la fabrication de 3 ATP et le glucose est retrouvé sous forme d’un déchet l’acide pyruvique.
Si la glycolyse s’effectue dans une ambiance dépourvue d’oxygène, c’est à dire en anaérobie, les choses en restent là et l’acide pyruvique se transforme en acide lactique enfin, si la glycolyse s’effectue en présence d’oxygène ( O2 ), c’est à dire en aérobie tout s’arrange. La plus grande partie de l’acide pyruvique est capté par des éléments logés dans le sarcoplasme appelés mitochondrie. En gros la glycolyse aérobie est sur le plan du bilan énergétique autrement
plus favorable que la glycolyse anaérobie puisque au final les molécules d’ATP par molécule de glucose sont synthétisées au lieu de 3, et en plus sans déchet véritablement toxique.
En pratique dès les premières foulées l’organisme développe ses capacités d’oxygénation, appelées aussi CAPACITES AEROBIES.. La consommation d’oxygène augmente proportionnellement avec la puissance musculaire développée. Lors d’un effort intense et court comme le sprint ou au début d’un exercice : les toutes premières contractions musculaires sont possibles grâce aux réserves locales d’ATP. Finalement la réserve ATP constitue une source d’énergie immédiatement disponible qui ne nécessite pas la présence d’O2 et ne s’accompagne pas de formation d’acide lactique ( source anaérobie alactique ) mais elle est faible et ne permet la poursuite d’un exercice même peu intense que pendant une dizaine de secondes.
Pour le sprint par exemple, plus la production d’énergie doit être rapide et plus l’organisme utilise la glycolyse aérobie en puisant dans ses réserves de glycogène. Pour un effort inférieur à 50% de VO2 max. les lipides couvrent 80% de l’énergie nécessaire. A partir de 50-55% de VO2 Max l’équilibre entre la part glucidique et lipidique est établi. Au-delà les glucides constituent l’énergie majeure. A 80% de VO2max, la consommation de glycogène est 5 fois supérieure à celle observée lors d’un exercice !!!!! Donc, Si l’effort nécessite plus d’oxygène que le corps ne peut en consommer, la capacité aérobie est dépassée, la part du sucre dans la production d’énergie devient exclusive par le biais de la glycolyse anaérobie lactique.
Je vous encourage à lire un très bon résumé de tout cela sur le site de la Foulée Muroise (mag VO2Max)
Si la glycolyse s’effectue dans une ambiance dépourvue d’oxygène, c’est à dire en anaérobie, les choses en restent là et l’acide pyruvique se transforme en acide lactique enfin, si la glycolyse s’effectue en présence d’oxygène ( O2 ), c’est à dire en aérobie tout s’arrange. La plus grande partie de l’acide pyruvique est capté par des éléments logés dans le sarcoplasme appelés mitochondrie. En gros la glycolyse aérobie est sur le plan du bilan énergétique autrement
plus favorable que la glycolyse anaérobie puisque au final les molécules d’ATP par molécule de glucose sont synthétisées au lieu de 3, et en plus sans déchet véritablement toxique.
En pratique dès les premières foulées l’organisme développe ses capacités d’oxygénation, appelées aussi CAPACITES AEROBIES.. La consommation d’oxygène augmente proportionnellement avec la puissance musculaire développée. Lors d’un effort intense et court comme le sprint ou au début d’un exercice : les toutes premières contractions musculaires sont possibles grâce aux réserves locales d’ATP. Finalement la réserve ATP constitue une source d’énergie immédiatement disponible qui ne nécessite pas la présence d’O2 et ne s’accompagne pas de formation d’acide lactique ( source anaérobie alactique ) mais elle est faible et ne permet la poursuite d’un exercice même peu intense que pendant une dizaine de secondes.
Pour le sprint par exemple, plus la production d’énergie doit être rapide et plus l’organisme utilise la glycolyse aérobie en puisant dans ses réserves de glycogène. Pour un effort inférieur à 50% de VO2 max. les lipides couvrent 80% de l’énergie nécessaire. A partir de 50-55% de VO2 Max l’équilibre entre la part glucidique et lipidique est établi. Au-delà les glucides constituent l’énergie majeure. A 80% de VO2max, la consommation de glycogène est 5 fois supérieure à celle observée lors d’un exercice !!!!! Donc, Si l’effort nécessite plus d’oxygène que le corps ne peut en consommer, la capacité aérobie est dépassée, la part du sucre dans la production d’énergie devient exclusive par le biais de la glycolyse anaérobie lactique.
Je vous encourage à lire un très bon résumé de tout cela sur le site de la Foulée Muroise (mag VO2Max)