Je reviens de l'Altriman, et comme j'avais fait Embrun en 2008, on peut établir un genre de comparaison...
C'est un avis, et il n'engage que moi, mais c'est ... 2 fois plus dur.
Je reviens de l'Altriman et j'avais fait Embrun en 2007, je mets 1h20 de plus sur le vélo, le reste c'est pareil, pourtant je n'étais pas moins entrainé (et même plutôt plus).
L'Altriman c'est Embrun dans lequel on remplace la dernière côte par la remontée complète de l'Isoard, ça correspond alors à peu près en km et dénivelé et aussi au profil montant de l'Altriman en fin de parcours.
C'est vrai qu'à Embrun au km 100 on a fait le plus gros et il ne reste plus de vrais cols.
Tout d'abord, je tiens à remercier les participants, pour nous avoir fait confiance, et pour les commentaires sympas, ainsi que les bénévoles qui ont bossé sans relâche tout le WE et sans qui rien ne serait possible.
Ils sont trop sympas les bénévoles, on ne peut s'empêcher de discuter avec eux sur les ravitos et on s'aperçoit trop tard qu'on a perdu 1 ou 2h à la fin de la journée lorsque les barrières horaires nous rattrapent
Concernant l'Altriman, c'est vrai que nous aurions aimé avoir un peu plus de participants... En analysant la chose, je pense que 3 choses peuvent expliquer le phénomène :
- la date, une semaine plus tot. Certains ont eu peu que l'eau soit encore trop froide, et proximité du championnat de France.
- la peur de la difficulté de la course. C'est vrai que c'est dur, mais loin d'être infaisable pour tout triathlète qui à un bon mental, et qui fini régulièrement ses LD dans les 2 premiers tiers. Pour preuve, en 2009, j'ai préparé un gars de mon club pour cette course, et avec ses 90 kg bien tassé, et ses 10h d'entrainement par semaine, il est allé au bout...
- la peur d'une épreuve au rabais compte tenu du prix. J'ai discuté a Nice avec des mecs, habitués à payer 400 Euros pour une course, persuadés que c'était une obligation pour avoir une épreuve bien organisée.
Le faible nombre de participants ne m'a pas du tout gêné, le parcours vélo est un ((très) long) moment que j'ai préféré savourer seul avec dame nature qui est si sauvage et superbe
Par contre pour l'organisation j'imagine que ça veut dire une perte sèche... et donc un risque potentiel pour l'année suivante.
La date était pour moi quasi idéale, car le dicton dit : "
ironman fin juin début juillet, entraînement au soleil et vacances sereines sans contraintes". C'est d'ailleurs pour ça que je me suis inscrit cette année car c'était plus tôt.
L'eau froide ou le championnat de France, je n'y crois pas trop, y a t-il vraiment quelqu'un qui pense venir et qui se défilerait sous prétexte que l'eau sera à 14 plutôt que 17 ?
Pour la peur d'une épreuve au rabais, c'est vrai qu'on n'a pas tous les flonflons, que quand on arrive aux Angles on n'a pas des grands panneaux partout promettant la lune, mais en tout cas on arrive direct au camp de base du week-end car c'est bien fléché. L'organisation était très bien, les bénévoles, que ce soit aux dossards, à la pasta party, sur
tous les ravitos et à l'arrivée étaient au top.
Bon allez un petit bémol, mais tout bas :
les pâtes...avec un peu de sauce ou du rapé c'est pas mauvais non plus 
La notoriété c'est capricieux, elle devrait venir dès que tous ceux qui enquillent Embrun chaque année depuis la chute du mur de Berlin s'apercevront qu'il y a une autre course dans les Pyrénées, et aussi que quelques PRO viendront s'y frotter.
Dans le trail, le succès de l'UTMB a permis de lancer le GRP qui a décollé dès la 2ème année, peut être que les trailers sont plus curieux que les triathlètes, bien que ce soit de plus en plus les mêmes. Ou alors que les trailers n'étant pas en club font plus ce dont ils ont envie.
La difficulté sera alors de savoir garder cet esprit convivial, ce parcours sauvage... et l'état d'esprit des concurrents qui vont avec.
. Etant donnés ces problèmes physiques, j'ai trouvé l'Altriman assez terrible, la fin du vélo assomme et les côtes du marathon sont interminables. J'ai pas mal discuté avec d'autres participants pour savoir si l'impression de grande difficulté était personnelle, et tous sont unanimes : l'Altriman semble plus difficile, gérer est très compliqué vues les difficultés qui s'enchaînent. Mais quel souvenir, et quelle organisation (les ravitos !!!!). A découvrir, assurément !
ça le fait pas !!,). Bref , ne change rien, le bouche à oreille fera son oeuvre, il faut juste être patient
Donc ne surtout jamais basculer dans le côté marchand mais rester dans l'esprit roots et familial 