2 éclairage à amener ici...
1/ Je suis étonné de la réaction d'Aroche, car autant j'ai apprécié un peu de partout ces recettes, dont j'ai fait la publicité ici et là, autant la réponse qu'il donne aux assertions du "Chlore" sont... Dommageable pour son image. Je pensais qu'Aroche serait intéressé de creuser un peu plus la question pour améliorer ses recettes !!!
Les calculs du "Clhore" sont des réalités sur lesquelles on NE peut transiger...
(Si tant est que les calculs que je ne vérifie pas, sont bons !

Mais, ah moins d'une grosse gourance...)
Prendre une boisson à 390 mmol/l, c'est QUOI QUE l'on fasse, aller DROIT dans le mur si l'on ne s'hydrate pas en eau pure par ailleurs.
Et encore, je n'écris rien sur le résistivité de l'eau (Attention à la StYorre qui augment l'osmolarité de manière très importante !)
De plus lorsque l'on est coach, écrire, "j'ai des coureurs qui ont fait un 10kms à cloche pied et ils en sont revenu en pleine forme", c'est un peu limite pour étayer la généralité comme quoi il faut faire des 10kms à cloche pied pour devenir bon en CAP...
Pour finir la dessus, le "Chlore" n'était absolument pas polémique car son écrit s'appuie sur des analyses et non sur de l'empirisme dirigé...
J'avoue être déçu par ce refus d'admettre que l'on peut écrire des énormités sans perdre la face...
Cela ne m'empèchera pas de continuer de remercier Aroche pour certaines de ses recttes, mais c'est dommage...
2/ Ah bon ????
ufoot a écrit :vincent le chlore a écrit :Faire un CD de 2h30 ou 3h avec des boissons basiques ou imparfaites n'est pas compliqué... le faire sur IM est une autre histoire.
Je ne suis pas certain que l'augmentation de la distance entraîne nécessairement une plus grande exigence au niveau de la "précision" des boissons utilisées. Sur mon vécu (essentiellement en càp mais je fais du tri aussi) quand on va vers le long la science précise se heurte à des problèmes pas très simples, car pour tenir 10 heures (ou 20, ou plus) on finit par avoir besoin d'un tas de trucs divers et variés, et la valeur psychologique, affective, des aliments finit même parfois par jouer son rôle. Je pense que sur les courses de 2 à 8 heures on a une idée assez précise de ce qu'il faut, pour le reste, je reconnais n'avoir jamais "performé" sur IM donc mon avis n'est que celui d'un "fond de peloton" avec le NDM qui va avec, mais je me permets de remarquer que plus la distance est longue, plus, en général, les choses tournent à mon avantage, et niveau bouffe y'a pas plus empirique que moi, qui applique la stratégie dite de la "poubelle de table" qui bouffe tout ce qui passe à portée de main.
A+
ufoot.
La, mon gaillard, si je n'ai pas ton expérience en tant qu'ultra (A quand mon 6 jours ??? Heu...

) J'ai quand même beaucoup travaillé de 2000 à 2007 sur l'hydratation et l'alimentation sur 24h... Avec des analyses sanguines en situation de stress très rares à obtenir et qui furent le point de départ de mes travaux.
J'ai été effaré de ce que j'ai vu à Brive aux mondiaux cette année... J'ai eu l'impression d'en être à la préhistoire de l'hydratation et l'alimentation.
Le nombre de pbs gastriques fut énorme et lorsque l'on voit l'organisation des assistances je note aucun progrès ou presque depuis les années 2000.
Je n'ai vu, hormis chez les japonais et les américains, qu'errance et ravitaillement à l'emporte pièce.
Aucune structure ou règle de vie, aucune stratégie B ou C, c'était à l'envie du coureur. Or, et Arita l'avait bien décrit et expliqué pour amener ses poulains à plus de 270kms, c'est l'assistant qui décide pour le coureur non lucide, car il doit voyager avec le minimum de solide dans l'estomac et le maximum d'eau et d'énergie glycogénique pour avancer sereinement. Si le sentiment de satiété n'est pas manager, c'est à sa perte que va le coureur et à Brive, vu de ma fenetre, c'était catastrophique !
Sur des courses comme l'UTMB, même les caïds se trompent sur l'impact des boissons... Pour avoir lu bien des CRs et discuter avec eux, un point commun, non identifié par tous, est l'apport nécessaire et OBLIGATOIRE de glycogène (sucre simple) en proportion importante SANS dépasser l'osmolarité de 300 dans les moments ou le coup de bambou arrive sans origine apparente. (pour le Cerveau !)
Beaucoup repartent après 2 ou 3 verres de Coca et ne font pas la relation avec le sucre simple. Ceux qui font le lien souvent tombent dans l'excès inverse de rester sur le coca et, malheureusement de finir déshydraté car l'osmolarité trop forte fait tout rester dans l'estomac, voire finissent par vomir leurs tripes...
C'est pourquoi, et je t'y engage pour ton Déca, il faut penser à se faire différentes boissons ou a jongler avec celles de l'organisation pour maintenir l'osmolarité vers les 200/250, tout en apportant sufisamment de sucres simples pour le cerveau ! (le cerveau ne se nourrit pas avec les malto d'ou les coups de bambou régulier de bien des coureurs après 5h de courses quand ils n'ont que du Caloreen... Cela nous questionna plusieurs années !)
LoPapy_Malto/glucose_pour_le_boulot...