Ce qui revient à chercher à pédaler rond, qu'on le veuille ou non... C'est dommage de faire passer le message selon lequel le pédalage en piston est ce qu'il y a de plus intéressant.FanchM a écrit :Tous les travaux effectues sur l'efficacite du pedalage montre
que ce qui est optimal c'est des pedaler en poussant dans la partie descendante...C'est ce que fond les meilleurs
cyclistes pro, les pistards etc. Il y a une phase appelee 'unloading' sur le retour,
Il faut aller dans le détail et parler du pédalage assis, en danseuse, sur le plat et en ascension.FanchM a écrit :il s'agit juste de ne pas laisser le poids de la jambe sur la pedale dans la phase retour, mais il n'y a pas a proprement parler de 'tirage'
en tout cas, pour ce qui est des meilleurs cyclistes, ceux qui sont le plus efficaces, avec le meilleur rendement (de
l'ordre de 25%...beaucoup de perte d'energie par friction au niveau des composants, par chaleur, etc.)
Sur le plat, il est intéressant de simplement soulager la pédale car l'inertie de l'ensemble cycliste-vélo est importante et les pédales remontent "facilement" : ce serait occasionner une fatigue musculaire peu intéressante que de tracter les pédales. Soulager les pédales est déjà un exercice supplémentaire, peu coûteux sur le plan énergétique mais qui doit se travailler à l'entraînement : il suffit de se concentrer.
Par contre, en montée, le poids de l'ensemble cycliste-vélo étant entraîné vers l'arrière, il est intéressant de gommer les points morts et de tracter la pédale qui monte afin de garder une certaine linéarité de l'action motrice : Amstrong ci-dessous passe le pied intégralement à la verticale (cas d'école). Voir la différence avec la photo en position CLM : le pied est moins vertical.

En ascension et en danseuse, on peut énormément soulager la pédale qui monte en balançant carrément le pied vers l'avant en fin de course haute.

L'assiette du pied varie avec l'intensité de l'effort, le type de machine (donc de position) et d'un individu à l'autre : pour continuer avec Armstrong, en CLM, on note également des passages proche de la verticalité, alors qu'en peloton c'est moins vrai (intensité plus faible).

