comment préparer l'ironman de Nice après une blessure ?

[magnus]

Franchement je ne comprends pas que l'on puisse abandonner au 22 eme km...Bosse le mental car si je compte bien après le vélo il te restait plus de 7 heures pour finir...
Apprends a souffrir un peu quand le chrono ne compte plus il faut finir (sauf blessure bien sur)

si non pour le marathon vu que tu semble avoir des problèmes adopte la méthode Cyranno , c'est a dire tu alternes marche et course dés le debut de l'epreuve par exemple 14' couru 1' marché , puis avec la fatigue tu diminue 9' couru 1' marché.

Dans le milieu de l'ultra cette méthode à fait ses preuves, j'ai fait gagner plus d'une heure sur des 100 km à des coureurs de niveau moyen.

J'ai abandonné à Klagenfurt cette année au 22ième ....ca ne m'a pas empecher de finir le chtriman 2 mois plus tard.
Les causes des abandons ne sont pas toutes expliquables......on fait aussi parfois des choix qui nous parraissent evident au 22ième km du marathon IM et donc loin mentalement et qu'on regrette 24h plus tard....

Sinon, ma technique quand ça coince sur le marathon.......400m CAP et 100m marche..........ca marche bien et ca permet toujours de rentrer a l'écurie, j'aurai du l'appliquer a klag (((.mais pas envie....

certains athlètes appliquent même cette technique directement au début de la CAP, souvent si la prépa a été perturbée pas des blessures et qu'il n'ont pas niveau pour aller vite longtemps.....souvent le chono final n'est pas si mauvais que ça...

[favouille73]

Franchement je ne comprends pas que l'on puisse abandonner au 22 eme km...Bosse le mental car si je compte bien après le vélo il te restait plus de 7 heures pour finir...
Apprends a souffrir un peu quand le chrono ne compte plus il faut finir (sauf blessure bien sur)

si non pour le marathon vu que tu semble avoir des problèmes adopte la méthode Cyranno , c'est a dire tu alternes marche et course dés le debut de l'epreuve par exemple 14' couru 1' marché , puis avec la fatigue tu diminue 9' couru 1' marché.

Dans le milieu de l'ultra cette méthode à fait ses preuves, j'ai fait gagner plus d'une heure sur des 100 km à des coureurs de niveau moyen.

J'ai abandonné à Klagenfurt cette année au 22ième ....ca ne m'a pas empecher de finir le chtriman 2 mois plus tard.
Les causes des abandons ne sont pas toutes expliquables......on fait aussi parfois des choix qui nous parraissent evident au 22ième km du marathon IM et donc loin mentalement et qu'on regrette 24h plus tard....

Sinon, ma technique quand ça coince sur le marathon.......400m CAP et 100m marche..........ca marche bien et ca permet toujours de rentrer a l'écurie, j'aurai du l'appliquer a klag (((.mais pas envie....

certains athlètes appliquent même cette technique directement au début de la CAP, souvent si la prépa a été perturbée pas des blessures et qu'il n'ont pas niveau pour aller vite longtemps.....souvent le chono final n'est pas si mauvais que ça...

moi au 29è à klag aussi (malaise vagal...)

[chrisathlon56]

Les 2 Ironman que j'ai fait, c'était à Nice. Les causes principales de mes abandons sont la chaleur et les problèmes digestifs (vomissements, baisse de tension et manque de sel d'après le service médical d'après course). Peut être, ai je aussi un problème mental?

[ironturtle]

Je pense car abandonner 2 fois sur la promenade des anglais... .
J'ai vomi aussi à Nice en 2005 (gros coup de chaud), ai souffert de crampes à Klagenfurt dès le 60ème kilomètre vélo, ai fait Lanza dans le grand vent de 2008 et Roth la même année dans la pluie et le froid avec là aussi des crampes à vélo et le Solarberg monté à pied la seconde fois. En fait seul Hawaii a été "confortable" mais je les ai finis les 5 dans des temps allant de 13h33 à 15h46 et un marathon en plus de 6 heures à Lanza.
Prépare-toi à la souffrance et le Jour J , ça te permettra de la dépasser. Dans les mauvais moments, visualise ton passage de la ligne et pense à la force de M Herremans, à Blazeman, à Team Hoyt, 0 S Reinertsen. Imprègne-toi du sourire de Badmann même quand elle perd son titre et finis 10ème après avoir marché et vomi. Inspire-toi de C Wellington. mais avant la course il faut que tu apprennes à connaître tous ces gens-là qui t'aideront dans ta quête. C'est aussi une partie de l'entraînement mental.

[débutant]

A aucun moment je me prépare mentalement à la souffrance et ne l'ai jamais ressenti.

Je ne fais aucun effort mental car la course est un plaisir. En revanche j'avais reconnu le parcours en vélo et a pieds (Embrun) par morceau en plusieurs jours et le connaissait par coeur. De ce fait mentalement je ne partais pas pour faire 188 km m de vélo avec le dénivelé associé ni même pour un marathon ; je partais pour une journée de "randonné tranquille" pour réaliser un parcours "connu" (dans le sens visualisé : mais sans effort car connu).

Conseil pour la course à pied. Si ton but est de finir tel que tu l'exprimes, part tranquillement pour être bien en terme de sensation. Su tu n'es pas bien ralenti encore ta vitesse. Et de manière générale : cours 10 min et marche 1 minute dès le début du parcours marathon en profitant de cette minute pour boire 4 à 5 gorgés sucrés (dosé à 40 g de sucre par litre) et t'asperger.

Recueil également des conseil au niveau de ton club parmi ceux ayant déjà bouclés plusieurs Ironman (technique de préparation, technique et organisation de l'alimentation en course, etc).

[poussman]

A a je partais pour une journée de "randonné tranquille" pour réaliser un parcours "connu" (dans le sens visualisé : mais sans effort car connu).
c).

POURQUOI ne pas faire cela en off... en plus c'est gratuit !
en course ou est le plaisir si on de donne pas 100% de ses possibilités?

[Bryce]

A a je partais pour une journée de "randonné tranquille" pour réaliser un parcours "connu" (dans le sens visualisé : mais sans effort car connu).
c).

POURQUOI ne pas faire cela en off... en plus c'est gratuit !
en course ou est le plaisir si on de donne pas 100% de ses possibilités?

Je trouve que finalement c'est une démarche intelligente (sauf bien sur si tu veux finir en 10h ou aller chercher la qualif), si tu pars sans objectif chrono et que tu nages souples, tu ne te mets pas dans le rouge sur le vélo alors la càp devrait bien se passer et tu finiras plus fort...pour au final bien souvent un résultat meilleur que quand tu pars au taquet et que tu exploses en càp De toute façon sur une course même quand on dit qu'on y va tranquillou sans objectif forçément tu vas te prendre au jeu

[NEON]

Ouaih effectivement pour reprendre les commentaires précédents, tout est question de mental et l'IM de Nice commence réellement sur la promenade des Anglais. J'ai moi même participé aux 5 derniéres épreuves et sur les deux premiéres j'ai fortement chuté à vélo. Le marathon a été un enfer : 5 h 00 de souffrance à en pleurer. Travaille ton mental, le but est de franchir la ligne coûte que coûte et une seule devise : NEVER STOP

Nice 2005 : 12 h 54 Nice 2006 : 12 h 17 Nice 2007 : 11 h 17 Nice 2008 : 11 h17 Nice 2009 : 10 h 56 Nice 2010 : ????

[Bryce]

Nice 2005 : 12 h 54 Nice 2006 : 12 h 17 Nice 2007 : 11 h 17 Nice 2008 : 11 h17 Nice 2009 : 10 h 56 Nice 2010 : ????

Jolie cette progression

Tes temps en nat vélo càp sont-ils également progressifs ou il y a-t-il une des 3 disciplines sur laquelle tu as beaucoup progressé

Tu vises quoi pour 2010, 10h30, 10h

[débutant]

POURQUOI ne pas faire cela en off... en plus c'est gratuit !
en course ou est le plaisir si on de donne pas 100% de ses possibilités?

D'après ta remarque, ceux qui ne vise pas un place dans la grille de prix, ni pour décrocher un slot pour Hawaï (si course qualificative) devraient ne pas s'inscrire et le faire en off

J'imagine de ce fait que tu vises la grille de prix, ou un slot ?

[NICO69007]

Je pense que ce que voulais dire poussman, c'est que si tu y vas pour ne pas te donner à fond, autant allé faire un tour de vélo de 180km vers chez toi puis allé courir un peu!

Après ça revient sur le même débat deja abordé plein de fois...peut on faire le touriste sur IM (sur triathlon en général) ou bien devons nous y aller dans l'objectif de tout donner en visant un chrono dans le maximum de ses capacités?

[tridan]

Je pense que ce que voulais dire poussman, c'est que si tu y vas pour ne pas te donner à fond, autant allé faire un tour de vélo de 180km vers chez toi puis allé courir un peu!

Après ça revient sur le même débat deja abordé plein de fois...peut on faire le touriste sur IM (sur triathlon en général) ou bien devons nous y aller dans l'objectif de tout donner en visant un chrono dans le maximum de ses capacités?

Y a-t-il vraiment un débat ? en quoi est-ce gênant de rassembler sur une même course des élites, des compétiteurs acharnés, des compétiteurs "normaux" (catégorie majoritaire à mon sens) et des concurrents qui sont là pour la satisfaction de le faire et de terminer dans les délais au terme, quand même, d'une journée de sport peu ordinaire. Quand turtle nous répète par exemple que la seule chose qui compte sur IM c'est de finir, je ne suis pas d'accord avec lui évidemment ; la majorité des concurrents vient chercher plus que çà, et surtout a besoin d'objectifs plus élevés pour trouver la motivation pour s'entrainer dur jour après jour, mais inversement je respecte totalement la démarche de ceux qui ont pour objectif de participer, prendre du plaisir, ne pas trop se déchirer et voir la ligne d'arrivée ...

[ironturtle]

Attention, je cherche à aller le plus vite possible pour moi d'où la souffrance et les crampes. MAIS si j'explose sur le vélo ou le marathon, je ne bâche pas et finis coûte que coûte.
Si je faisais ça en touriste, je gérerais ça tranquillou en 16 heures, cool, en promenade, sans aucune souffrance.
A chacun de mes 5 IM, j'ai cherché à donner le meilleur de moi-même, à réaliser ce que j'appelle mon objectif haut, puis éventuellement l'objectif bas, puis comme à Klagenfurt ou Lanza, finir à tout prix.
Ce que je n'aime pas c'est la démarche: ça passe ou ça casse et si ça casse, je bâche pour ne pas traîner ma misère sur le parcours.

[ironturtle]

Sur mes vélos ce n'est pas marqué:" balade-toi" mais "Fight Finish".
J'en ai chié pour boucler Roth en 13h33, ce qui est risible pour certains mais inaccessible pour d'autres. Toujours relativiser.
Pour débutant, j'ai toujours prôné le Plaisir, la Badmann attitude, profiter de chaque moment de la course. Mais même Badmann a souffert, vomi, traîné sa misère (mais avec le sourire). C'est mon optique.
1) Donner le meilleur de moi-même le jour J
2) Le faire avec le sourire.
3) Ne pas abandonner même si je me traîne misérablement et que ce n'est pas bon pour mon ego.

[aurelie.218]

J'aime cette conception saine et simple du tri+du challenge que ça représente! Tu ne te prends pas le chou: si ça passe tu donnes ce que tu peux, si ça pète tu te mets en mode survie et tu ressens quand même l'immense satisfaction d'avoir mené à bout ta course, c'est bien ça?
On a tout un seuil maxi d'effort (physiquement......ou dans mon cas comme certainement pour d'autres ici, mentalement) supportable. Je dis "mentalement" parce que je trouve le temps infiniment long si je mène une course à 90-93% de ma FC max, j'ai l'impression de vivre le truc beaucoup plus intensément à 75-80%...en d'autres termes je cherche un optimum entre le confort et la défonce Effets secondaires: pas assez dégommée pour être mal, et satisfaite d'avoir quand même eu des moments rudes-mais-jamais-dangereux^^

Et +11111 avec toi aussi, Tridan

Pour en revenir au mental......c'est, je trouve aussi, un acquis fondamental pour finir (voire torcher ) un Ironman ou toute autre grosse distance. Sur un topic voisin, Turtle disait quelque chose comme "N'importe qui avec de l'entraînement et de la motivation peut terminer un Ironman"........seul compte alors le mental pour tenir bon si tout ne se passe pas comme prévu...

Petite anecdote perso: au marathon de Lausanne il y a 20 jours, j'étais trop confiante alors je m'étais mise dans le paquet de 3h45 (je voulais me faire de la marge pour faire 4h ou un peu moins) et j'ai explosé au 16ème, j'ai continué à 10 km/h jusqu'au 27è. Et là, j'ai marché....j'ai marché sur 15 bornes (bof, c'est pas tellement différent que de marcher sur 20-30 bornes sur IM: dans les 2 cas, le gros du truc est derrière soi). J'avais kkkkro mal aux mollets alors je clopinait presque, sur une loooongue route rectiligne, devant des gens qui me gueulent dessus: "Allez, aller, on court! Allez!", l'air minable et la seule à marcher (les autres, plus réguliers, on su faire leur course en 4h30, 4h45, 5h en courant tout le long)...bah j'ai posé ma cervelle et j'ai profité de tout ce qui m'entourait en me forçant à sourire (alors que tout ce que je voulais, c'était me faire un bon bain et dormir) Et c'était super!

Et merde s'il y en a qui veulent tout ou rien (faire un IM avec un objectif temps ou ne pas le finir du tout pour ne pas prendre un coup à son ego)... Bon, merde aussi à ceux qui veulent finir à tout prix en mettant leur santé en danger ....après, c'est une question d'être raisonnable ou pas... J'ai un ami qui visait un bon truc sur Ironman et il s'est retrouvé à souffrir sur le marathon, quand bien même il aurait pu faire un super chrono en marchant sur le dernier semi....bah il a abandonné parce qu'il sentait qu'il se mettait en danger

Voilou....tout le trip d'une course, c'est aussi la maîtrise de son corps: arriver à pousser la machine dans ses limites sans la bousiller parce qu'on en aura besoin, parce qu'on a du respect pour soi-même, parce que c'est sympa d'être maso sur les bords mais que ce serait trop triste de le payer pour de bon...