Publié : 16 nov. 2007, 10:15
Et pourtant. Dès les années trentes, E Mayo (rien a voir avec le Cycliste) et l'école des relations humaines ont montré que la motivation des salariés dépendait moins de leur rémunération que de facteurs de type regard des autres, estime de soi, c'est à dire des besoins sociaux de l'homme. Je pense que les même mécanismes sont à l'oeuvre pour les sportifs et peuvent amener certain à se doper même dans des courses au saucisson et avec "un niveau de merde". Parce que sa réputation auprès de ses potes de club, pouvoir épater (même juste un tout petit peu) ses collègues de boulot, ou encore parce qu'on ne veut pas pénaliser les autres au classement par équipe, et bien ça peut être très important socialement. C'est tout simplement humain (et plus facile que de s'entrainer quelques heures de plus par semaine).Posté le: 15 Nov 2007 14:30
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Commanaman a écrit:
Etienne a écrit:
... mais dans les courses au saucisson et les matchs du dimanche ...
Pour le dopage dans le milieu profesionnel , l'argent est certainement un moteur des dérives. Mais l'ego est le deuxième moteur et pour certains qui n'ont que le sport pour avoir une bonne image d'eux-mêmes , une course au saucisson peut leur permettre de flatter un peu leur ego.
D'ailleurs , même dans le sport professionnel , l'ego est certainement aussi important que l'argent : quand on a gagné par exemple plusieurs fois le Tour de France , on n'essaie pas de le gagner une fois de plus pour gagner plus d'argent....
Je sais, je sais ...
Mais autant je peux comprendre le rôle de l'argent, et même l'ego lorsque l'on cherche une reconnaissance à haut niveau
... autant la reconnaissance des poivrots du village, des adolescentes pré-pubères et autres gamins boutonneux ... et bien, je n'y arrive pas