Morale de l'histoire : ces gens là ne font donc du triathlon que pour le résultat final, et le plaisir de dire, j'ai fait tant ... et blablabli et blablabla ... en bref, leur plaisir dure les quelques instants de la discussion sur leur classement et l'éventuel podium ...The fly a écrit :Y'en a une à qui j'ai fais la remarque alors qu'elle était dans la roue de son accompagnateur et qu'elle était en train de me doubler: "mais non c'est pas vrai" m'a-t-telle dit. que faire devant tant de cynisme ?
Celui qui fait du triathlon , du vrai (je ne parle pas de GP etc... c'est autre chose ...), et bien celui là profite tout le temps, pendant et après la course ... pendant parce qu'il aime l'effort physique et après parce qu'il est content de lui (c'est un peu autosatisfaisant, mais bon, les autres aussi, non ?).
En bref, celui qui drafte est tributaire du regard des autres car il en a besoin pour reconnaître la valeur de sa performance ... il est donc prêt à tout car la fin justifie les moyens ... celui qui ne drafte pas ne doit rien à personne, il est autonome et n'a donc pas de mal à respecter les règles, puisque les outrepasser ne lui amène rien, bien au contraire ...
Merci pour votre attention pendant cet intermède philosophique
