Comme j'ai alerté un peu autour de moi... les collègues ont bien vu que je faisais un peu la gueule ce matin : une gugele de gueux quoi ! Voici la réponse faite par ma collègue médecin (médecin conseiller régional DRJS) :
Médecin DRJS réagit à l'article suivant :
Partisans du triple effort
paru le 25/08/2004, écrit par Blandine HENNION dans la rubrique Sports
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Encore une fois Dopage=Sport d'endurance!! Il est indispensable de tordre le cou à cette idée, et de valoriser nos sportifs "propre"!! nombres de triathlètes reussisent à force d'entraînement et de préparation! le dopage est de toutes disciplines et de tous temps, mais la représentation qui est porté par cet article laisse à penser qu'il est indispensable pour la pratique de sport endurant. Personne ne force personne à aimer le triathlon mais il faut tout de même reconnaître le potentiel des sportifs qui le pratiquent. sportivement votre
Madame,
je souhaiterais réagir à votre article "Partisans du triple effort" du 25 août publié sur le site liberation.fr
En France, nous bénéficions d'une grande liberté d'expression. Vous en avez usé, souffrez que
je vous apporte la contradiction.
Madame, vous n'êtes pas une sportive : depuis plus de 20 ans je cotoie des sportifs de tout niveau. Certes, il existe des querelles de chapelles, chacun voulant démontrer à l'autre que son sport est le plus complet, le plus harmonieux, le plus ludique etc ....
Cependant, aucun pratiquant régulier ne viendra écrire que tel sport est un sport de gueux, qu'il s'agit d'un boulot de forçat
et ne viendra suggérer aux parents (inaptes à se faire leur propre opinion) que c'est un sport qui ne peut pas attirer les jeunes enfants.
Pourquoi ? Tout simplement, parce que ce qui réunit les sportifs, pour l'immense majorité, c'est le goût de l'effort et la volonté d'entretenir
leur capital santé, le tout sans bénéfice autre que mens sana in corpore sano. On est assez proche de l'esprit de Pierre de Coubertin : l'amateurisme total.
Il y a donc un certain consensus qui s'établit entre les amoureux du sport et qui conduit à respecter la pratique d'autrui.
Vous me faites penser à cette personne que j'avais croisée lors d'une course : cinquantaine, fumeur, assez proche d'un dessin de Cabu et qui
regarde une concurrente d'un Distance Olympique en disant à sa femme (même profil) : "T'as vu la grosse ??".
Vous commentez, vous critiquez, c'est ce qu'il y a de plus simple mais vous ne pratiquez pas.
Votre considération m'importe peu, je ne fais pas du sport pour vous.
Mon conseil : faites du sport, vous y apprendrez la tolérance. En commençant par se respecter soi-même, on se prépare à respecter les autres.
Madame, vous avez bafoué la charte des journalistes professionnels français.
Je me permets de vous rappeler qu'un journaliste digne de ce nom tient la calomnie, les accusations sans preuves,
la déformation des faits pour les plus graves fautes professionnelles.
Vous affirmez qu'Olivier Marceau a fait l'objet d'une instruction pour trafic d'EPO à l'automne dernier.
Un petit rappel du programme de 1ère année de droit nous apprend
que l'instruction est une phase, en matière délictuelle, facultative, menée par un juge d'instruction et éventuellement par la chambre d'accusation.
L'ensemble des triathlètes français souhaiterait que vous nous communiquiez le nom de ce juge d'instruction.
A notre connaissance, M. Marceau a fait l'objet d'une enquête préliminaire de la part des services de police suite à la réception d'un colis
contenant de l'EPO, colis qu'il n'avait pas commandé. Son innocence a été jusqu'à preuve du contraire retenue.
Le parquet n'a pas donné suite. Il n'y a donc, à fortiori, pas eu de juge d'instruction de désigné et donc pas d'instruction.
Pourquoi n'avez-vous pas mentionné ces faits ?
Où est l'objectivité dans votre article ?
Vous avez accusé et déformé, vous avez calomnié et même diffamé. Ceci est extrêmement grave.
Vous faites sous-entendre à Madame Constantini (à qui je vais adresser une lettre ouverte afin qu'elle s'exprime), que depuis qu'Olivier Marceau court pour la Suisse, il ne serait plus sous le contrôle de la Fédération et par conséquent,et donc pourrait avoir été tenté par une dérive dopante.
Olivier Marceau a repris la compétition en 2002 (et non pas 2003) et c'est en 2002, suite à un différend avec la direction technique nationale quant aux critères de sélection pour Athènes (entre autres) qu'il a décidé de faire jouer sa double nationalité Suisse et de courir pour nos voisins Helvètes.
En France comme en Suisse, il est suivi depuis des années par un contrôle longitudinal. Les résultats de ses examens biologiques sont disponibles sur internet.
Soit vous avez, avec Madame Constantini, de véritables informations à nous apporter concernant des paramètres suspects, auquel cas, publiez-les sans tarder.
Soit vous n'en avez pas.
Dans ce cas, vous insinuez sans preuve.
La Fédération Suisse et son comité Olympique ont accordé tout leur crédit à cet athlète. Ils ont ramené une médaille (eux ...) des JO en triathlon.
Je pense que ces instances vont apprécier vos sous-entendus sur leur incapacité à suivre médicalement leurs athlètes.
Vous auriez pu rappeler, toujours pas souci d'objectivité, qu'Olivier Marceau a le plus beau palmarès français en distance Olympique et que son
départ a provoqué des remous dans le Landernau triathlétique.
J'espère en tout cas qu'il n'y a aucune espèce d'amertume chez nos cadres dirigeants ?
Non, vous avez préféré le sensationnel, repris à votre compte des affirmations non étayées et procédé à un amalgame. De la basse besogne et certainement tout le contraire des préceptes enseignés dans une école de journalisme. Pour paraphraser R. Barthes, il s'agit du degré zéro du journalisme.
Le seul mérite que je vous reconnais est cependant d'avoir évoqué les problèmes de dopage : effectivement, les contrôles ne sont pas assez nombreux mais l'immense majorité des athlètes demande un renforcement de ces mesures.
Il y a des journalistes qui méritent que l'on se mobilise pour eux. Et d'autres qui se complaisent dans une critique systématique et non constructive.
Chacun mène les combats qu'il peut ...
Car quel était le but de votre article ?
Je n'en retiens que des aspects négatifs : description caricaturale de la masse triathlétique et relai de rumeur de dopage concerant l'élite.
Le Triathlon, c'est avant tout de l'effort , du plaisir et une communion avec la nature.
A bientôt, en tri-fonction sur une épreuve.
Marc Grifti.
Dernière modification par Marc_G le 02 sept. 2004 20:13, modifié 4 fois.
Marc et DebCyr, bravo pour vos courriers.
J'espère qu'elle les lira et que son directeur de rédaction viendra lui remettre les oreilles dans le sens du vent!
Quelle connasse tout de même!!!!
Madame,
votre article consacré au triathlon est affligeant de pauvreté, de part son manque d'argumentaire et de connaissance réelle de votre sujet.
Triathlon: sport de forçats? Non, sport de passionnés, tout simplement. Effectivement, les charges d'entrainement de l'élite mondiale sont très importantes,fort logiquement... mais comme dans tous les sports. Effectivement,du fait même qu'il regroupe trois efforts (natation / vélo/ course à pied), le triathlon exige un entrainement sérieux dans chacune de ces disciplines. De ce fait, les triathlètes amateurs réalisent des volumes d'entraînement hebdomadaires sans doute plus importants que les mono-disciplines. Mais ils le font avec un souci permanent de réaliser un effort dosé, qui évitera au maximum la surcharge d'entraînement et la blessure.
Le vélo fait mal au derrière? Ma pauvre, quel argument... oui, la selle de vélo fait mal quand on débute la pratique, puis le corps s'habitue à trouver une position confortable et au bout de quelques semaines, on n'a plus mal à son pauvre derrière de sédentaire (vous savez, le sédentaire, celui qui prend sa voiture pour faire 1 km et aller son paquet de dope, oh pardon, je voulais dire cigarettes). Le short est mouillé? Ma bonne dame, mais on peut se changer, vous savez, quand on n'en est pas à quelques secondes près sur une transition.
Dopage dopage? Comme dans le vélo, le football, l'athlétisme, etc... c'est cela? Comme tous les sports, le triathlon compte des brebis galeuses. Personne n'ira le nier. Mais le triathlon est certainement un des sports les plus épargnés. Si vous avez envie de connaître en quelle estime les triathlètes tiennent le dopage, allez donc faire un tour sur leurs forums de discussion. L'un deux, Onlinetri, a édité un maillot cycliste "no doping no drafting". Vous connaissez beaucoup d'initiatives de ce genre?
Je suis triathlète femme, amateur, et qui n'ai engagé une activité sportive que depuis quelques mois. J'ai réalisé mes premières courses cet été, sans me contraindre à des efforts de forçats. Au début, j'ai choisi ce sport par l'image qu'il me renvoyait a priori: goût de l'éffort, respect de soi et des autres, équilibre sportif. Vu de l'intérieur, j'y ai effectivement trouvé ces valeurs, et rencontré des personnes qui sont bien loin d'être des machines à muscles et rien d'autres. Venez donc rencontrer des triathlètes sur des courses courtes ou moyennes distances, ils ne sauront vous dire que le plaisir qu'ils ont à participer à ces courses qu'ils feront à leur rythme tout simplement. Venez discuter avec des non-professionnels qui s'engagent sur une course longue distance. Ils ne sauront vous parler que de rêve, de leur bonheur d'être là. Alors oui, le triathlon est un sport exigent, qui ne se vit pas en demi-teinte. Le triathlon a comme particularité d'être une école d'équilibre personnel. Si riche qu'il ne peut que susciter la passion de ceux qui s'y essaient. Et vous, vous devriez essayer.
Félicitations à toute la famille triathlon !
J'ai lu et relu 10 fois l'article hier matin avant de le faire suivre à mon frangin (Luc TGVR) car j'avais peur d'avoir trop bien compris ! Vos courriers me confortent : son article n'est pas au 3° degré, mais tout simplement de la merde.
Pour le compte de cette Blandine Hennion, il faut aussi parler d'un bouquin qu'elle avait sorti à la suite d'une fausse rumeur concernant le financement du FN par les Pains Poilâne (C'est clair on doit taper sur le FN , mais c'est comme pour le tri : faut pas se planter !)
En fouineuse de peloton, elle sort chaque semaine de nouvelles affaires dans le monde du cyclisme alors j'imagine que lorsqu'elle n'a rien à se mettre sous la dent elle élargit son champ d'action !
Et quand vient l'heure du bouclage, elle se doit de livrer son article avec ses 3000 signes au rédac chef...
"Merde j'ai rien !" "Pas grave !" -> un petit mélange d'infos volontairement déformées et incomplètes (la Swiss Olympic reste certainement l'une des associations les plus efficaces dans la lutte contre le dopage), un article qui n'a ni queue ni tête avec pour seule ligne directrice les idioties d'une frustrée, et tout cela le jour de l'épreuve féminine aux JO... Du sensationnel à "deux balles" ! Et on en viendrait presque à remercier P. Montiel (et sa pub pro-FIT) pour sa prestation sur France 2 ! (ça craint là quand même !)
Allez mon boulot de forçat (!) m'attend, c'est que les courses de gueux ça se prépare !
Toma
! Voici la réponse faite par ma collègue médecin (médecin conseiller régional DRJS) :
elle a craqué la demoiselle 
t'y vas, toi...
et son mal de derrière...
à mon humble avis certains et certaines sur ce forum le meritent , pas madame je sais plus qui de libé 
, mais c'est comme pour le tri : faut pas se planter !)
