Je ne maitrise encore pas trop les (mes) délais de récupération sur triathlon LD et IM, mais s'il faut quinze jours pour récupérer complètement d'un semi (je pense que ce sont des durées communément admises), quatre semaines pour récupérer d'un LD, ça ne me paraît pas aberrant...Copste a écrit :Salut Pludjamb !!PLUDJAMB a écrit :Je me demande si c'est vraiment une bonne idée, dans le sens où il faut environ quatre semaines pour récupérer complètement d'un LD...
D'où tu sors ça ??![]()
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Je suis mal placé pour parler de récupération...mais quelqu'un qui s'entraîne une dizaine d'heures par semaine par exemple, récupérera en mois de 4 semaines je pense non...
UN LD UN MOIS AVANT UN IM, MAUVAISE IDEE ?
Re: UN LD UN MOIS AVANT UN IM, MAUVAISE IDEE ?
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Merci pour vos réponses : ce côté démultiplicateur d'expérience du forum est très appréciable... 
Finalement, si je prends en compte les différents avis (pour la majeure partie , du moins), j'en arrive à la conclusion qu'il peut être interessant de faire un LD un mois avant un IM mais :
1- à condition de le faire à allure IM (ou au moins la cap à allure IM),
2- c'est surtout un moyen de faire une répétition générale (matos, allures, avant l'objectif majeur que sera l'IM)

Finalement, si je prends en compte les différents avis (pour la majeure partie , du moins), j'en arrive à la conclusion qu'il peut être interessant de faire un LD un mois avant un IM mais :
1- à condition de le faire à allure IM (ou au moins la cap à allure IM),
2- c'est surtout un moyen de faire une répétition générale (matos, allures, avant l'objectif majeur que sera l'IM)
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Re: UN LD UN MOIS AVANT UN IM, MAUVAISE IDEE ?
Oui MAISPLUDJAMB a écrit :Je ne maitrise encore pas trop les (mes) délais de récupération sur triathlon LD et IM, mais s'il faut quinze jours pour récupérer complètement d'un semi (je pense que ce sont des durées communément admises), quatre semaines pour récupérer d'un LD, ça ne me paraît pas aberrant...Copste a écrit :Salut Pludjamb !!PLUDJAMB a écrit :Je me demande si c'est vraiment une bonne idée, dans le sens où il faut environ quatre semaines pour récupérer complètement d'un LD...
D'où tu sors ça ??![]()
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Je suis mal placé pour parler de récupération...mais quelqu'un qui s'entraîne une dizaine d'heures par semaine par exemple, récupérera en mois de 4 semaines je pense non...

- en général, tu ne cours pas un 20km tri à la même vitesse qu'un semi sec donc vitesse moindre => chocs moindres => récupération physique due aux chocs raccourcie (dans des proportions très variables selon les individus et les foulées mais raccourcie quand même)
- un semi à fond s'effectue au seuil ou pas loin tandis qu'un LD surtout si IM 4 semaines plus tard, se réalise dans des plages cardiaques bien inférieures donc l'impact physiologique n'est pas le même
- qu'appelles-tu communément admise ? Un triathlète s'entraînant 12h-15h/s à toutes les chances de récupérer bcp plus vite d'un B effectué à allure IM ou légèrement au-dessus qu'un coureur s'entraînant 5-6h/s d'un semi couru à bloc.
My 2 cents, comme on dit

Nick
ca me parait être le bon choixPLUDJAMB a écrit : 1- (ou au moins la cap à allure IM),
)
Après le defi 42(ans) en 2018, défi 43 de 2019 abandonné, défi 44 torpillé, no défi 45 libéré, on respire ce n’est que du loisir
https://www.facebook.com/defi42ans/
http://defi42.blogspot.com/
http://triblogantoine.blogspot.com/
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Effectivement, j'ai déjà lu ça plusieurs fois... désolé d'être aussi catégorique, mais : "ça m'a tout l'air d'une légende urbaine ! ". Je vois mal comment on peut récupérer plus vite d'un effort de 10-12h que d'un effort de 3-4H....kent a écrit :sauf que aussi surprenant soit il on récupère plus vite d'un M.D (avec 20 bornes de cp vraiment courues le + vite possible ) que d'un semi sec ; idem marathon / Ironman ; c'est du vécutu auras aussi d'autres témoignages dans ce sens
Je sais, je sais.... : la théorie des "impacts moindre au sol"... bof... faut arrêter... y a pas tant de différence que ça (en vitesse) entre un marathon sec et un marathon IM.
Logiquement, si j'extrapole (Antoine, si tu m'entends...

Par ailleurs, si sur le marathon IM, la foulée est moins aérienne, le rôle "amortisseur" des muscles des jambes est également moindre que sur un marathon sec, puisqu'on l'on est quelque peu fatigué par 4 kil de nage et 180 de vélo (une paille...).
On ne dispose pas encore de suffisament de recul pour juger de l'impact physiologique à long terme de ce type d'épreuve sur l'organisme.
Ca me fait penser au biopsies intramusculaires réalisées au début des années 80 sur des marathoniens (très) pratiquants qui enchainaient épreuves sur épreuves.
On a découvert avec stupeur que les cellules musculaires de ces athlètes étaient dans un état identique à celles d'habitants du tiers-monde en situation de dénutrition avancée...
Il me semble qu'un forumeur avait abordé le sujet (je ne retrouve plus le post), en parlant de modifications génétiques induites. J'ai retrouvé également cette théorie dans "lore of running", on ne disposerait que d'un stock limité d'énergie, une fois ce stock épuisé, les dégats causés sont irrémédiables... on peut comparer ça à la capacité d'absorbtion des rayons solaires par la peau, au bout d'un moment la peau atteint son niveau de saturation et tu te retrouves avec un joli crabe...
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J'ai passé 14h sur l'embrunman dont 4h40 sur le marathon : le lendemain aprés 8h de sommeil je MARCHAIS presque "normalement"PLUDJAMB a écrit :Effectivement, j'ai déjà lu ça plusieurs fois... désolé d'être aussi catégorique, mais : "ça m'a tout l'air d'une légende urbaine ! ". Je vois mal comment on peut récupérer plus vite d'un effort de 10-12h que d'un effort de 3-4H....kent a écrit :sauf que aussi surprenant soit il on récupère plus vite d'un M.D (avec 20 bornes de cp vraiment courues le + vite possible ) que d'un semi sec ; idem marathon / Ironman ; c'est du vécutu auras aussi d'autres témoignages dans ce sens
Je sais, je sais.... : la théorie des "impacts moindre au sol"... bof... faut arrêter... y a pas tant de différence que ça (en vitesse) entre un marathon sec et un marathon IM.
Logiquement, si j'extrapole (Antoine, si tu m'entends...), on obtient une vitesse 10 à 15% inférieure, donc des impacts moindres également dans cette proportion (et non pas du simple au double...).
Par ailleurs, si sur le marathon IM, la foulée est moins aérienne, le rôle "amortisseur" des muscles des jambes est également moindre que sur un marathon sec, puisqu'on l'on est quelque peu fatigué par 4 kil de nage et 180 de vélo (une paille...).
On ne dispose pas encore de suffisament de recul pour juger de l'impact physiologique à long terme de ce type d'épreuve sur l'organisme.
Ca me fait penser au biopsies intramusculaires réalisées au début des années 80 sur des marathoniens (très) pratiquants qui enchainaient épreuves sur épreuves.
On a découvert avec stupeur que les cellules musculaires de ces athlètes étaient dans un état identique à celles d'habitants du tiers-monde en situation de dénutrition avancée...
Il me semble qu'un forumeur avait abordé le sujet (je ne retrouve plus le post), en parlant de modifications génétiques induites. J'ai retrouvé également cette théorie dans "lore of running", on ne disposerait que d'un stock limité d'énergie, une fois ce stock épuisé, les dégats causés sont irrémédiables... on peut comparer ça à la capacité d'absorbtion des rayons solaires par la peau, au bout d'un moment la peau atteint son niveau de saturation et tu te retrouves avec un joli crabe...
Le lendemain d'un marathon sec couru en 3h24 je me déplaçais avec peine et je ne passais pas les escaliers , j'ai mis 5 jours avant de récupérer MUSCULAIREMENT
Quitte à courir à 11 km/H autant que se soit sur un I.M
Re: UN LD UN MOIS AVANT UN IM, MAUVAISE IDEE ?
Je suis d'accord pour ça (pour le reste cf. la réponse que j'ai faite à Kent), mais comme je l'écrivais, à condition que l'on parle de "MD ou LD réalisé à une allure inférieure (en l'occurence allure IM) à celle à laquelle on pourrait réellement le courir".NickTheQuick a écrit : - un semi à fond s'effectue au seuil ou pas loin tandis qu'un LD surtout si IM 4 semaines plus tard, se réalise dans des plages cardiaques bien inférieures donc l'impact physiologique n'est pas le même
- qu'appelles-tu communément admise ? Un triathlète s'entraînant 12h-15h/s à toutes les chances de récupérer bcp plus vite d'un B effectué à allure IM ou légèrement au-dessus qu'un coureur s'entraînant 5-6h/s d'un semi couru à bloc.
My 2 cents, comme on dit
Nick
Dans ce cas, pour être précis, on est en présence d'une séance d'entrainement musclée et non pas d'une compete au sens littéral du terme...
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J'arrive un peu tard sur le sujet et tout a été évoqué, mais regardez juste l'an dernier avec le Corsicatri .......
Bien inclus dans la prépa et avec les conseils lors du stage il ya eu des résultats aussi bien sur Lanzarote 3 semaines après (qualifs, podium en groupe d'age....) que sur Nice 1 mois 1/2 plus tard.
Schéma toujours le même avec nat et vélo à haute intensité et course à pied cool pour ceux de Lanza et plus rapide pour ceux de Nice.
Bien inclus dans la prépa et avec les conseils lors du stage il ya eu des résultats aussi bien sur Lanzarote 3 semaines après (qualifs, podium en groupe d'age....) que sur Nice 1 mois 1/2 plus tard.
Schéma toujours le même avec nat et vélo à haute intensité et course à pied cool pour ceux de Lanza et plus rapide pour ceux de Nice.
Optimiser votre position vélo ?
http://www.velofitting.com
Il n'y a pas de chemin vers le bonheur, le chemin est le bonheur.
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Il n'y a pas de chemin vers le bonheur, le chemin est le bonheur.
1-La récupération n'est pas uniquement musculaire...kent a écrit : J'ai passé 14h sur l'embrunman dont 4h40 sur le marathon : le lendemain aprés 8h de sommeil je MARCHAIS presque "normalement"
Le lendemain d'un marathon sec couru en 3h24 je me déplaçais avec peine et je ne passais pas les escaliers , j'ai mis 5 jours avant de récupérer MUSCULAIREMENT
2-Il est logiquement plus facile d'optimiser son effort sur 3H que sur 14 (surtout lorsque dans ce dernier cas, on joue sur trois disciplines).
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1 -oui bien sur mais ça compte aussi pas mal !PLUDJAMB a écrit :1-La récupération n'est pas uniquement musculaire...kent a écrit : J'ai passé 14h sur l'embrunman dont 4h40 sur le marathon : le lendemain aprés 8h de sommeil je MARCHAIS presque "normalement"
Le lendemain d'un marathon sec couru en 3h24 je me déplaçais avec peine et je ne passais pas les escaliers , j'ai mis 5 jours avant de récupérer MUSCULAIREMENT
2-Il est logiquement plus facile d'optimiser son effort sur 3H que sur 14 (surtout lorsque dans ce dernier cas, on joue sur trois disciplines).
je t'assure que tu peux me faire CONFIANCE


Quitte à courir à 11 km/H autant que se soit sur un I.M
Toujours d'accord, ça rejoint ce que je pense.Joel a écrit :J'arrive un peu tard sur le sujet et tout a été évoqué, mais regardez juste l'an dernier avec le Corsicatri .......
Bien inclus dans la prépa et avec les conseils lors du stage il ya eu des résultats aussi bien sur Lanzarote 3 semaines après (qualifs, podium en groupe d'age....) que sur Nice 1 mois 1/2 plus tard.
Schéma toujours le même avec nat et vélo à haute intensité et course à pied cool pour ceux de Lanza et plus rapide pour ceux de Nice.
Une compete en prepa : oui, mais avec un rythme adapté en fonction de la proximité de l'objectif "réellement" préparé.
Plus la compete de prepa est loin de l'objectif majeur, plus on peut la courir au rythme maxi théorique et vice-versa...
Je me rends compte maintenant de mon erreur de l'année dernière, durant laquelle j'ai systématiquement placé un LD avant un IM , LD que j'ai couru à bloc...

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