Que faire pour aller plus vite, plus loin, plus longtemps? Ici on débat de tout ce qui touche de près ou de loin à la préparation physique et mentale (y compris les clubs).
NickTheQuick a écrit :Je suis bien incapable d'en déterminer la cause mais l'explication neuro-musculaire de Billat, avec qui j'en ai parlé, m'a convaincu (fibres épuisées qui recrutent des copines, geste qui se dégrade et entraîne des dépenses NRJq supplémentaires etc...).
Les aspects biomécaniques interviennent également très probablement, les coureurs peu compétents courant fréquemment en cycle arrière, moins rendant que le cycle avant des coureurs plus performants. Un résultat d'expérience de Billat, d'ailleurs, il me semble, montre que l'accumulation ponctuelle (15 jours, +20% dela charge habituelle, mais à vérifier) de la charge améliore la qualité de la foulée, avec amélioration de la performance via baisse du coût énergétique. C'est alors l'aspect biomécanique qui fait varier favorablement le rapport exprimant le Coût énergétique.
Effectivement, c'était une des pistes auxquelles j'avais pensé (ceux qui me connaissent doivent rigoler tant je suis obsédé par la gestuelle et la bioméca) mais en l'occurence, la technique n'était pas vraiment critiquable dans mes cas particuliers. Le manque d'entraînement était bien le facteur clé avant la technique, certes perfectible mais pas trop pénalisante. Et puis je me disais aussi que des gars en cycle arrière en 2h20 au marathon ça existe mais en manque d'entraînement, non.
D'autant que, comme tu le dis, il y a, sauf exception, une correction un peu naturelle (en course-à-pied du moins) du geste vers l'efficience quand le volume de charge commence à augmenter. Que DEM ande le peuple ?
"mes" athlètes possédant un volume d'entraînement conséquent (10h et plus) sans corrélation avec le niveau, même si fatalement c'est un peu lié (heureusement ), tenaient une séance de type 10*400 à 98% de VMA r : 50" trottiné (soit des temps de course compris entre 1'10 et 1'25 par 400m) tandis que les autres (moins de 10h/semaine), avec pourtant des allures ajustées à leur VMA (triangulaire puis réaffinées avec rectangulaire) en étaient incapables.
Le problème vient peut-être du mode de calcul focalisé sur une logique de % de VMA qui n'est pas adapté pour les débutants Si un athlète craque avant la fin de la série, c'est qu'il ne travaillait pas dans la filière demandée (il était en sur-régime). Idem si à la fin de la série il n'a aucun décrochage (sous-régime)...
Je suis comme beaucoup en période d'intensité cependant je me questionne au sujet du fractionné. Lorsque je fais du 30/30 combien de répétition dois-je faire, faut-il rapidement évoluer à 1/1 ou 1'30/1'30 ou bien faut il juste alterner? Enfin combien de séances de ce type puis-je enchainer dans la semaine?
merci
......................................
L'intérêt de ce type de séance est généralement de développer sa VMA (vitesse max aérobie).
Avec le fractionné, tu peux travailler tout ce que tu veux ! Après c'est une question de dosage entre le tps de travail et son intensité, le tps de récupe et son intensité, la durée de la série (nb de rép, nb de séries avec repos passif/actif entre chaque)... Il y a encore bcp de chose à découvrir dans ce type d'entraînement.[/quote]
"mes" athlètes possédant un volume d'entraînement conséquent (10h et plus) sans corrélation avec le niveau, même si fatalement c'est un peu lié (heureusement ), tenaient une séance de type 10*400 à 98% de VMA r : 50" trottiné (soit des temps de course compris entre 1'10 et 1'25 par 400m) tandis que les autres (moins de 10h/semaine), avec pourtant des allures ajustées à leur VMA (triangulaire puis réaffinées avec rectangulaire) en étaient incapables.
Le problème vient peut-être du mode de calcul focalisé sur une logique de % de VMA qui n'est pas adapté pour les débutants Si un athlète craque avant la fin de la série, c'est qu'il ne travaillait pas dans la filière demandée (il était en sur-régime). Idem si à la fin de la série il n'a aucun décrochage (sous-régime)...
On est bien d'accord d'où le détachement et l'adoption de deux logiques différentes selon le niveau
laurent02 a écrit :pour ma part je connais peu de coureurs de 10 kms (à moins d'être en 30' 31') qui courre en cycle avant...
Est-ce parce qu'on court en cycle avant qu'on court plus vite, ou parce qu'il faut courir en cycle avant courir vite ?
C'est vrai que le cycle avant est surtout l'apanage des débutants, a fortiori après la pose du vélo, a fortiori si géométrie traditionnelle, a fortiori si pas très gainé, a fortiori si pas de proprioception de son bassin. Dans ce cas, le cycle avant est synonyme de frein car il entraîne une absence de cycle arrière et consitute un gros handicap qui ne peut être jugulé sans régler au moins quelques uns des facteurs ci-dessus.
Pour un coureur expert, les cycles sont généralement équilibrés et pas spécialement à dominante "avant" (s'il y avait une dominante à dégager ce serait même plutôt "cycle arrière" de par la lordose génétique propre à une partie de l'Afrique) donc rien ne sert de se forcer vers l'avant ou l'arrière, comme toujours c'est question d'équilibre
ande le peuple ?
Le problème vient peut-être du mode de calcul focalisé sur une logique de % de VMA qui n'est pas adapté pour les débutants 
Si un athlète craque avant la fin de la série, c'est qu'il ne travaillait pas dans la filière demandée (il était en sur-régime). Idem si à la fin de la série il n'a aucun décrochage (sous-régime)...