Echauffement avant départ natation
Re: Echauffement avant départ natation
exactement cela ! Pour ma part, j'étais asphyxié et j'alternais 3 mouvements de bras (crawl) avec de la brasse (pas facile avec une combi, t'as l'impression de faire du surplace). J'étais essoufflé comme rarement je ne l'ai été. Depuis cette première, ça ne m'est plus arrivé avec ma très modeste expérience de 5 tris dont un CD.
Re: Echauffement avant départ natation
A mon avis, à partir du moment ou on prend conscience que cette asphyxie arrive plutôt par l'environnement que je décris, que par un problème en natation, on gère plus calmement le départ et surtout si le cœur commence s'emballer à nouveau on peut se résonner et comprendre rapidement qu'il ne faut pas rentrer en mode "panique".
Un 5ème point que j'ai oublié de préciser dans mon précédent message et qui fait que les puls peuvent s'emballer très rapidement :
- Il ne faut pas voir le mal partout lorsqu'on prend un coup en natation. Je m'explique, lors des 1er tri on a parfois l'impression de prendre des coups volontaires de la part des autres et du coup on s'agace, on a envie de rendre la pareille, on ne nage plus vraiment et on peut commencer à s'asphyxier à nouveau. Les coups font partis de la course en natation, on en donne involontairement autant qu'on en prend donc quand ça arrive il faut serrer les dents et continuer sans broncher sinon c'est à nouveau de l'énergie de perdu et un risque de "panique".
Un 5ème point que j'ai oublié de préciser dans mon précédent message et qui fait que les puls peuvent s'emballer très rapidement :
- Il ne faut pas voir le mal partout lorsqu'on prend un coup en natation. Je m'explique, lors des 1er tri on a parfois l'impression de prendre des coups volontaires de la part des autres et du coup on s'agace, on a envie de rendre la pareille, on ne nage plus vraiment et on peut commencer à s'asphyxier à nouveau. Les coups font partis de la course en natation, on en donne involontairement autant qu'on en prend donc quand ça arrive il faut serrer les dents et continuer sans broncher sinon c'est à nouveau de l'énergie de perdu et un risque de "panique".
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Re: Echauffement avant départ natation
pour les filles ce n'est plus de l'asphyxie, des fois c'est de l'apnée^^, quand tu as un "hulk" de 80 kg qui te nage dessus, tu finis en mode sous-marin ^^, ou des fois tu surf sur lui ^^. Sans faire expres une fois j'ai arraché les lunettes d'un copain de club (je l'ai su après la course)
il m'a reconnu avec mes compressport roses qui dépassaient de la combi ^^, Ca va il a été sympa!!

Re: Echauffement avant départ natation
Vous en avez de la chance, après une 12aine de tris, il m'arrive encore une fois sur 2 d'être asphyxié. Je suis peut-être un peu clostrophobe ? Cela m'arrive souvent en lac et à chaque fois que l'eau est "noire". J'ai horreur de ca. Rajouté à ce contexte : les bouées lointaines (400m suffisent), une position de dernier (pour éviter les coups et dû à mon ndm aussi), une respi au bord de la suffocation et hop c'est ma tête qui dit : je ne peux plus, je vais encore en chier, j'arrête, je brasse ! A partir de là, il me faut au moins 500m pour m'y remettre. Sur sprint, il est trop tard...
Des fois, j'arrive à serrer les dents et me dire que ca ira plus vite en restant en crawl et j'arrive finalement au bout sans jamais brasser (sur CD). Et en plus je trouve ca dure aussi de brasser en étant asphyxié !
Je ne sais pas quoi faire. Je me suis entraîné en eaux libres (mers et lacs) où j'ai aucun problème seul. En piscine, cette sensation m'arrive sur longeur de 50m mais je suis capable de prendre le dessus et surtout au virage une double aspi et ca repart !
Un petit truc que j'ai trouvé pour éviter de consommer trop d'oxygène au départ : bloquer les jambes et ne me servir que des bras. Les jambes consomment plus d'oxygène. Au bout d'un moment elles se remettent en route toute seule, naturellement, et comme je suis sur mon allure endurance, que les autres m'ont distancés, ca passe sans soucis.
Des fois, j'arrive à serrer les dents et me dire que ca ira plus vite en restant en crawl et j'arrive finalement au bout sans jamais brasser (sur CD). Et en plus je trouve ca dure aussi de brasser en étant asphyxié !
Je ne sais pas quoi faire. Je me suis entraîné en eaux libres (mers et lacs) où j'ai aucun problème seul. En piscine, cette sensation m'arrive sur longeur de 50m mais je suis capable de prendre le dessus et surtout au virage une double aspi et ca repart !
Un petit truc que j'ai trouvé pour éviter de consommer trop d'oxygène au départ : bloquer les jambes et ne me servir que des bras. Les jambes consomment plus d'oxygène. Au bout d'un moment elles se remettent en route toute seule, naturellement, et comme je suis sur mon allure endurance, que les autres m'ont distancés, ca passe sans soucis.
Faîtes de la douleur une amie et vous ne serez plus jamais seul
Re: Echauffement avant départ natation
Tu devrais essayer de t'isoler au maximum du groupe en partant d'une extrémité latérale. C'est ce que je fais afin de ne pas me faire lessiver et ca marche pas mal d'être complètement à l'extérieur. Souvent les meilleurs nageurs sont au milieu de la première ligne, ce qui permet de me retrouver avec des nageurs qui nagent moins vite que moi et parfois virer dans le premier 1/3 à la bouée.100km a écrit :Vous en avez de la chance, après une 12aine de tris, il m'arrive encore une fois sur 2 d'être asphyxié. Je suis peut-être un peu clostrophobe ? Cela m'arrive souvent en lac et à chaque fois que l'eau est "noire". J'ai horreur de ca. Rajouté à ce contexte : les bouées lointaines (400m suffisent), une position de dernier (pour éviter les coups et dû à mon ndm aussi), une respi au bord de la suffocation et hop c'est ma tête qui dit : je ne peux plus, je vais encore en chier, j'arrête, je brasse ! A partir de là, il me faut au moins 500m pour m'y remettre. Sur sprint, il est trop tard...
Des fois, j'arrive à serrer les dents et me dire que ca ira plus vite en restant en crawl et j'arrive finalement au bout sans jamais brasser (sur CD). Et en plus je trouve ca dure aussi de brasser en étant asphyxié !
Je ne sais pas quoi faire. Je me suis entraîné en eaux libres (mers et lacs) où j'ai aucun problème seul. En piscine, cette sensation m'arrive sur longeur de 50m mais je suis capable de prendre le dessus et surtout au virage une double aspi et ca repart !
Un petit truc que j'ai trouvé pour éviter de consommer trop d'oxygène au départ : bloquer les jambes et ne me servir que des bras. Les jambes consomment plus d'oxygène. Au bout d'un moment elles se remettent en route toute seule, naturellement, et comme je suis sur mon allure endurance, que les autres m'ont distancés, ca passe sans soucis.
Ca marche pas mal quel que soit le nombre au départ. Je l'ai appliqué sur l'IM de Francfort et j'ai pris un minimum de coups même si j'ai du nager un peu plus qui si j'avais été à la corde.
Pour ce qui est de la peur de l'eau sombre, tu peux d'entrainer en piscine les yeux fermés en ne les ouvrant que sur une orientation extérieure.
Récits de courses :
http://jmbomablog.unblog.fr/
http://jmbomablog.unblog.fr/
Re: Echauffement avant départ natation
Bonjour, j'ai un niveau en natation pitoyable par rapport à un nageur, mais correct pour un triathlète (22' et des broutilles en petit bassin en ce moment). Mais je suis d'un petit gabarit et les coups ont une grosse influence sur ma vitesse et ma flottaison, je pars donc aussi d'un côté la plupart du temps: moins de coups, certes, mais plus de distance à nager, donc nécessité d'aller plus vite pour tourner bien placé.jmboma a écrit :Tu devrais essayer de t'isoler au maximum du groupe en partant d'une extrémité latérale. C'est ce que je fais afin de ne pas me faire lessiver et ca marche pas mal d'être complètement à l'extérieur. Souvent les meilleurs nageurs sont au milieu de la première ligne, ce qui permet de me retrouver avec des nageurs qui nagent moins vite que moi et parfois virer dans le premier 1/3 à la bouée.100km a écrit :Vous en avez de la chance, après une 12aine de tris, il m'arrive encore une fois sur 2 d'être asphyxié. Je suis peut-être un peu clostrophobe ? Cela m'arrive souvent en lac et à chaque fois que l'eau est "noire". J'ai horreur de ca. Rajouté à ce contexte : les bouées lointaines (400m suffisent), une position de dernier (pour éviter les coups et dû à mon ndm aussi), une respi au bord de la suffocation et hop c'est ma tête qui dit : je ne peux plus, je vais encore en chier, j'arrête, je brasse ! A partir de là, il me faut au moins 500m pour m'y remettre. Sur sprint, il est trop tard...
Des fois, j'arrive à serrer les dents et me dire que ca ira plus vite en restant en crawl et j'arrive finalement au bout sans jamais brasser (sur CD). Et en plus je trouve ca dure aussi de brasser en étant asphyxié !
Je ne sais pas quoi faire. Je me suis entraîné en eaux libres (mers et lacs) où j'ai aucun problème seul. En piscine, cette sensation m'arrive sur longeur de 50m mais je suis capable de prendre le dessus et surtout au virage une double aspi et ca repart !
Un petit truc que j'ai trouvé pour éviter de consommer trop d'oxygène au départ : bloquer les jambes et ne me servir que des bras. Les jambes consomment plus d'oxygène. Au bout d'un moment elles se remettent en route toute seule, naturellement, et comme je suis sur
mon allure endurance, que les autres m'ont distancés, ca passe sans soucis.
Ca marche pas mal quel que soit le nombre au départ. Je l'ai appliqué sur l'IM de Francfort et j'ai pris un minimum de coups même si j'ai du nager un peu plus qui si j'avais été à la corde.
Pour ce qui est de la peur de l'eau sombre, tu peux d'entrainer en piscine les yeux fermés en ne les ouvrant que sur une orientation extérieure.
Mais d'où que l'on parte, si la 1ère bouée est trop proche au regard du nombre de partants, ça fritte, c'est inévitable. Il est du ressort de l'organisation que la 1ère bouée à contourner soit la plus éloignée possible, c'est aussi une question de sécurité, et pas que de confort.
Réduire l'appréhension en eau libre? S'y entraîner! Lacs, étangs, rivières, il y a le choix. Néanmoins, ils vaut mieux être plusieurs pour la sécurité, mais pas trop pour la discrétion, car c'est souvent interdit par arrêté municipal... Ben oui, prendre un arrêté est moins cher que de sécuriser un site et prendre une assurance...
Réduire l'appréhension des coups et de la gêne due à autrui? S'y accoutumer! Quelques entraînement par forte fréquentation peuvent permettre de se confronter à la promiscuité. De même, des séries en créneau club à 3 par couloir ou des séries de 25 3 par 3 si on est plus nombreux, les 3 nageant de front, permettent de se gêner et de s'habituer à cette contrainte de nager "proche de l'autre".
Il faut se familiariser avec l'inconfort rencontré en compétition. Quand on l'est, on rigole: demandez à un poloiste si les conditions de natation d'un triathlon le perturbent!
Par contre, je ne conseille pas de nager les yeux fermes dans l'eau:
1- c'est dangereux, à moins de nager seul.
2- la crainte, à mon avis, est dans la tête en eau libre, et pas en piscine, indépendamment de l'ouverture des yeux.
En revanche, fermer les yeux pendant de courtes périodes est un bon exercice pour apprendre à nager droit.
À+!
Re: Echauffement avant départ natation
En milieu terrestre "naturel", je suis déjà en position d'inconfort lorsqu'il y a du monde alors dans l'eau, ce sentiment se décuple : j'ai la phobie du monde ! C'est ca qui m'asphyxie. Il n'y a pas pire épreuve que d'aller faire mes courses dans un supermarché bondé ou me balader dans des rues à paris ou suffoquer dans le rer-métro. Ah ben si, y'a le tri maintenant ! Récemment j'ai couru le marathon de paris et je n'ai pas eu ce sentiment. Là, le monde m'a aidé. Je le voyais quand je voulais (pour me soutenir et me dire que je n'étais pas seul dans les moments difficiles). A contrario, je n'ai jamais eu le sentiment qu'on se marchait sur les autres. Dans les 3 mètres devant, jamais personne pour gêner ma foulée.
Nager en lac/mer seul, j'ai déjà fait, et j'aime la liberté que cela représente, le fait de pouvoir nager sans fin et avoir l'impression de ne pas avoir de limites. Mais dès qu'il y a du monde c'est une autre histoire.
Nager en lac/mer seul, j'ai déjà fait, et j'aime la liberté que cela représente, le fait de pouvoir nager sans fin et avoir l'impression de ne pas avoir de limites. Mais dès qu'il y a du monde c'est une autre histoire.
Faîtes de la douleur une amie et vous ne serez plus jamais seul
Re: Echauffement avant départ natation
je faisais comme toi avant....mais un jour j'ai décidé que je partirai devant avec les meilleurs...et depuis je sors le dernier de l'échauffement, je me place en tête et je pars à bloc comme cela je reste dans le groupe de tête même si je ferme souvent la marche, je sors dans les derniers des premiers !!!! c'est comme un combat, un départ nat, faut se faire mal sur les premiéres minutes puis aprés quand c'est bien dégagé, tu poses ta nage tranquillement et ça se passe trés bien...néanmoins il faut quand même avoir un bon niveau nat..mais avec tes 22' au 1500m tu devrais t'en sortir....Frank a écrit :
Bonjour, j'ai un niveau en natation pitoyable par rapport à un nageur, mais correct pour un triathlète (22' et des broutilles en petit bassin en ce moment). Mais je suis d'un petit gabarit et les coups ont une grosse influence sur ma vitesse et ma flottaison, je pars donc aussi d'un côté la plupart du temps: moins de coups, certes, mais plus de distance à nager, donc nécessité d'aller plus vite pour tourner bien placé.
Mais d'où que l'on parte, si la 1ère bouée est trop proche au regard du nombre de partants, ça fritte, c'est inévitable. Il est du ressort de l'organisation que la 1ère bouée à contourner soit la plus éloignée possible, c'est aussi une question de sécurité, et pas que de confort.
Réduire l'appréhension en eau libre? S'y entraîner! Lacs, étangs, rivières, il y a le choix. Néanmoins, ils vaut mieux être plusieurs pour la sécurité, mais pas trop pour la discrétion, car c'est souvent interdit par arrêté municipal... Ben oui, prendre un arrêté est moins cher que de sécuriser un site et prendre une assurance...
Réduire l'appréhension des coups et de la gêne due à autrui? S'y accoutumer! Quelques entraînement par forte fréquentation peuvent permettre de se confronter à la promiscuité. De même, des séries en créneau club à 3 par couloir ou des séries de 25 3 par 3 si on est plus nombreux, les 3 nageant de front, permettent de se gêner et de s'habituer à cette contrainte de nager "proche de l'autre".
Il faut se familiariser avec l'inconfort rencontré en compétition. Quand on l'est, on rigole: demandez à un poloiste si les conditions de natation d'un triathlon le perturbent!
Par contre, je ne conseille pas de nager les yeux fermes dans l'eau:
1- c'est dangereux, à moins de nager seul.
2- la crainte, à mon avis, est dans la tête en eau libre, et pas en piscine, indépendamment de l'ouverture des yeux.
En revanche, fermer les yeux pendant de courtes périodes est un bon exercice pour apprendre à nager droit.
À+!
l'échauffement est indispensable pour un duathlon car les départs course à pied sont trés durs mais en triathlon, pédaler un peu et nager quelques dizaines de métres suffisent..de toute façon on attend toujours des plombes que l'arbitre veuille bien donner le départ aprés le briefing de merde que je n'écoute jamais !!!!

“Les réseaux sociaux vous ont tous mis trop à l’aise avec le fait de manquer de respect aux gens, sans vous faire casser la gueule”. Mike Tyson 
