Cancellara balance

Fabian Cancellara, 3e du Tour des Flandres, allume dans L'Equipe Tom Boonen, leader d'une équipe Quick Step ayant mal géré la fin de l'épreuve.
«Tom a envie de gagner mais il est en crise. C'est manifeste»
Fabian Cancellara n'aime pas cette étiquette de Superman qu'on lui colle à la peau. Le fait d'avoir été battu dimanche sur le Tour des Flandres semble l'arranger. «Je n'ai pas gagné et c'est mieux comme ça. Cela me rend plus humain», précise le Suisse ce mercredi dans L'Equipe. Il n'a toujours pas digéré le comportement de ses rivaux pendant la course : «Je me suis battu, moi, le gladiateur, contre cinquante coureurs attachés à ma perte (...) J'ai perdu la tête haute. Boonen, Ballan ou Chavanel, eux, ne peuvent pas en dire autant.»
«Sur Paris-Roubaix, on agira autrement, on laissera faire les autres. Les Quick Step. Les BMC. Ce sera à eux d'assumer la course»
Cancellara critique la stratégie des Quick Step avec la mésentente qui a régné entre Boonen et Chavanel : «Chavanel n'a pas eu le droit de me relayer parce que Boonen était derrière. C'est une attitude un peu facile (...) Tom a envie de gagner mais il est en crise. C'est manifeste. J'ai lancé le sprint parce qu'il m'aurait repris. Et je préférais faire troisième que le voir gagner.» Le champion du monde du contre-la-montre a semble-t-il retenu la leçon car sur Paris-Roubaix, il n'a pas l'intention de rouler : «On agira autrement, on laissera faire les autres. Les Quick Step. Les BMC. Ce sera à eux d'assumer la course. Moi je prendrai les choses comme elles viendront.»
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I don't ride a bike to add days to my life. I ride a bike to add life to my days !!!