FVI70 a écrit :Christian Robin a écrit : mais quid de la boisson ? je le vois avec son litron de flotte dans le porte bidon: combien en a -t'il bu ? cette question ne semble par railleurs ne l'avoir jamais effleuré, alors qu'il est plutôt acquis que nous avons besoin de 0.7 à 1 litre à l'heure...: de surcroît, le jus d'orange en guise de boisson ????
Bref: performances abaissées, mal au bide, gros vomi...tout cela sent la quasi déshydratation, AMHA
Je profite de la popularité de ce post pour relancer le sujet… (il n’y a pas eu de retour sur le post hydratation à part bien sûr le Husky et LoPapy

).
Y-a-t-il des lecteurs de Waterlogged, livre très documenté de Tim Noakes qui remet en cause beaucoup d’idées reçues sur la déshydratation ?
Et si oui qu’en pensez-vous ?
Pour faire très très simple, il développe la théorie selon laquelle il suffit de boire quand on a soif (pas moins, pas plus… et de l'eau...) ; en revanche boire en grande quantité pour prévenir la soif s’avère inefficace, voire dangereux dans certains cas.
Quelques commentaires sur le livre dans le post hydratation.
viewtopic.php?f=8&t=39886&start=60
Je n'ai pas lu le bouquin, mais je rejoins assez les conclusions que tu énonces.
Mon expérience, c'est que l'on passe souvent par tout un tas d'étapes de dispositifs plus ou moins compliqués sensées nous faciliter les choses pour finalement souvent revenir à des processus simples et naturels, pour lesquels notre corps est finalement le mieux adapté.
Le parallélisme avec les chaussures minimalistes est frappant: on a sophistiqué de plus en plus les chaussures, avec des contrôles de pronation, de supination, de l'amorti etc... pour finalement s'apercevoir que ça ne servait à rien (voir encore
viewtopic.php?f=11&t=48915 ), et que le mieux est de laisser faire la nature.
Mon expérience, en alimentation / hydratation est un peu pareil. On va inventer tout un tas de choses compliquées, pour soi-disant "faciliter la digestion", pour apporter les calories, on va faire des calculs savant pour calculer combien de ml de boisson il faut absorber, on recommande de pas trop boire, puis de se forcer à boire... mais finalement, c'est la soif et la faim qui sont les meilleurs indicateurs, et on en revient à l'état de nature. En plus, la quantité d'eau que je bois par heure varie énormément selon l'intensité de l'effort, la chaleur, le profil du parcours (je ne sais pas pourquoi, mais j'ai toujours soif après une bosse)... tout calcul serait vain, il y a trop de facteurs à prendre en compte. J'ai donc fini par comprendre que finalement simplement écouter sa soif était l'indicateur le plus naturel pour juger du besoin d'hydratation - en tout cas c'est ce qui marche pour moi.
Après tout, nous sommes le fruit d'une évolution de plusieurs millions d'années, et seuls ont survécu ceux qui s'hydrataient et s'alimentaient correctement lors des grands efforts d'endurance que les temps anciens exigeaient de nos ancêtres. Avoir une soif adaptée à l'effort était un facteur clé de survie! Il est donc parfaitement logique que la sensation de soif existe, et soit parfaitement ajustée pour nous permettre d'optimiser nos performance.
En plus, il y a un avantage psychologique évident, qui ne compte pas pour rien dans la perf: quel plaisir d'étancher sa soif plutôt que de se forcer à ingurgiter qq chose!
