octave a écrit :Trop faim le Froome, trop faim...

Il doit être comme ces tops models qui prétendent pouvoir se permettre tous les écarts en termes d'alimentation, que de toute façon elles ne prennent pas un gramme.
En ce qui le concerne, tout est question d'ortographe et de savoir comme écrire "écart"
Les anglais nous ont fait croire que c'était la motivation des Jeux qui les avait soudain rendus imbattables sur route et piste (sur piste ils étaient déjà dans les meilleurs du monde, mais à Londres il n'y avait carrément plus qu'eux). Personnellement, je me demande quand même si cette motivation n'est pas de celles qu'on trouve en ampoules injectables.
L'an dernier il y avait aussi Tiernan-Locke qui avait percé d'un seul coup à 28 ans, avant de ressortir un peu des radars cette année.
Pour ma part, ce n'est pas tant le niveau des leaders que je trouve suspicieux que le niveau de leurs lieutenants. Qu'un Armstrong, Wiggins, Froome, Schleck,... soient devant; après tout ils ont été recrutés pour leur capacité à gagner le Tour, et à 40 ou a 30km/h, il en faudra bien toujours un qui fait la course en tête. Par contre, dans les équipes ou un dopage massif a été organisé (Festina, Bruyneel,...) il y a je trouve une constante: ce sont les équipiers qui avant étaient proches du grupetto, et subitement se retrouvent à faire monter à un train d'enfer les premiers kilomètres du dernier col des grandes étapes alpestres.
A mon avis, si on veut se faire une idée de ce qui peut se passer chez Sky, ce n'est pas forcément Froome qu'il faut regarder, mais qui sera encore la pour faire le rythme à 10km de l'arrivée des grandes étapes.
Cela dit, l'histoire montre quand même que les gros rouleurs qui se sont mis à grimper, et les grimpeurs qui subitement font dans les 10 des contre-la-montre, c'est rarement bon signe. Ce sont deux efforts qui demandent des morphologies assez opposées, et quand tu roules comme Cancellara et grimpe comme Pantani...