Je n'étais pas à Niederbronn, mais uu début de l'année j'ai participé au Challenge Quelle de Wanaka en Nouvelle Zélande... j'avis rédigé et adressé à la revue Trimag un récit de ma course qui n'a pas du les intèresser.... je le mets donc sur le forum... peut être que certains d'entre vous seront intèressés par cette superbe course... je pense à ceux quele drafting énervent... là bas à 120 participants sur un parcours constityué d'une seule boucle pas de souci de ce côté là !!!!
cordialement à tous
Didier
Depuis bientôt trois ans je réside à Nouméa en Nouvelle Calédonie. Favorisé par les conditions climatiques idéales régnant ici je me suis remis sérieusement au triathlon. Après une participation en 2006 au Championnat du monde longue distance à Canberra j’ai décidé de refaire un ironman. Mon choix s‘est porté sur le « Quelle Challenge » de Wanaka. Il est situé à une date idéale en plein milieu des grandes vacances scolaires calédoniennes ce qui me permettra d’y aller en famille et d’associer le sport à la découverte de l’île du sud de la Nouvelle-Zélande, un pays incroyable où, le matin vous pouvez notamment marcher sur un glacier et l’après midi vous baigner ou surfer dans la mer de Tasmanie….
J’ai entamé ma préparation début août 2007, enchaînant sans trop de baisses de régime des semaines à 15-17 heures d’entraînement. Quinze jours avant l’événement j’ai réduit des 2/3 cette activité.
Voila le récit de la course telle que je l’ai vécue.
Alors que j’entame mon deuxième semi-marathon je croise Stéphane RIT l’un des quatre Français engagé. Il est à cinquante mètres de la ligne d’arrivée et il est visiblement heureux. Il y a de quoi, il boucle sa course en 9h43’43’’. Il est 12° au scratch et gagne dans sa catégorie d’age (30-39 ans). Son copain du TGV 54, Ludovic BIANCANALI finira en 10h48. Pas de doute, nos deux Mosellans sont forts et ils n’ont pas fait le voyage pour rien. Je les ai rencontrés la veille de la course et nous avons vite sympathisé. Ils ont du affronter une météo hivernale difficile au cours de leur préparation, mais visiblement le froid, la pluie, le verglas et la neige n’ont pas altéré leurs qualités. On s’est retrouvé le matin de la course pour l’échange des encouragements rituels. Un Italien francophone, Alberto QUARELLO , s’est joint à nous, Vincent BAERT, l’autre néo-calédonien inscrit est aussi présent dans ce « french spoken corner ».
A 07h00 les 120 concurrents sont lâchés, les 90 équipes suivront deux heures plus tard. Le lac est magnifique, la surface de l’eau est un vrai miroir. J’ai nagé l’avant-veille, cette fois dans un méchant clapot mais je sais que la température de l’eau ne sera pas un souci. Le speaker annonce 18,6° celsius. Il ajoute qu’il s’agit d’une température quasi tropicale….habitué à nager dans l’eau à 28° de la baie des Citrons à Nouméa je ne suis pas tout à fait de cet avis mais cette température me rappellera mon Finistère natal. Le parcours consiste en un triangle à parcourir deux fois. Je dois me sentir bien dans l’eau et je nage tranquillement, sans doute trop, je sors en 1h14’38’’ ; j’espérais un peu mieux. La journée est encore longue et ce temps médiocre ne me préoccupe pas vraiment. A la transition, le fond de l’air étant encore un peu frais je prends le temps de me sécher convenablement et j’enfile une tenue complète de cycliste. T-shirt thermique, cuissard, gants, manchettes et un superbe maillot vélo de champion de France aux couleurs de la défunte équipe « brioches la boulangère-Vendée ».
En route pour les 180 kilomètres, le parcours est constitué d’une boucle unique et si il ne présente pas d’énormes difficultés il est technique. De longs bouts droits en faux plats montant ou descendant, de petites bosses concentrées pour l’essentiel sur la fin du circuit, des zones sinueuses. Bref, il faut jouer des dérailleurs. J’ai décidé de tomber sur le 39 dents dès que ma vitesse est inférieure à 30 km/h. Globalement je respecte ces sages résolutions. Je m’alimente correctement en avalant régulièrement mes tubes énergétiques. J’ai quand même pris soin de me munir de quelques toasts au jambon me permettant ainsi d’éviter d’être trop vite saturé par le goût sucré. Aux ravitaillements je prends la boisson énergétique proposée. Le parcours, entouré de montagnes est absolument splendide, il fait penser à celui d’Embrun. En cours de route je dépasse une douzaine de concurrents. Au 140° kilomètre je subis un grand coup de fatigue, j’ai l’impression d’être scotché à la route. Pas de panique, d'expérience je sais que, me concernant, ces moments plus difficiles sont inévitables. Je respire calmement, je mange un toast et passe à l’eau. Un quart d’heure plus tard je retrouve des sensations plus positives et je pose mon vélo après 6h08’55’’. Je suis content de ce résultat, j’avais tablé sur 06h30’-6h45’.
Plus que 42,195 kilomètres à courir et j'en aurai fini....Short et débardeur d’athlé sont maintenant de sortie. Je n’oublie pas la casquette et les lunettes de soleil. Le ciel est parfaitement dégagé et le mercure est maintenant monté à 34° celsius. Le degré d’hydrométrie étant peu élevé cette chaleur reste tout à fait supportable pour qui s’entraîne en Nouvelle-Calédonie dans la chaleur humide de l’été austral. Au premier ravitaillement je prends soin, aidé en cela par une charmante bénévole, de me mettre de la crème solaire sur la nuque et les épaules. Le parcours course à pied fait de deux boucles de 21 kilomètres est original. La moitié de la boucle se court le long la « Clutha river » sur des chemins ombragés faits de pierres, de terre, voir de sable sur une centaine de mètres. Presqu’un trail en quelque sorte. Amateur de cross ce terrain me convient parfaitement même si il faut faire attention à ses appuis et ne pas top se laisser distraire par le spectacle de cette rivière de montagne aux eaux couleur bleue glacier. Sur la deuxième partie du parcours il faut affronter une succession de quatre bosses. Dès le début de la course à pied je freine mes ardeurs connaissant ma tendance à partir trop vite par rapport à mes capacités réelles. J’ai fait cette erreur à Canberra en 2006 aux mondiaux de longue distance et je ne veux pas la recommencer. Je veille à m’en tenir à un modeste 6’ au kilomètre. Je m’arrête à chaque ravitaillement et je fais la causette avec les bénévoles. Depuis mon arrivée à Wanaka j’ai pu constater que toutes ces personnes vivaient à fond l’évènement. Disponibles, sympathiques, ils sont au nombre de 250, ce qui veut dire que près de 10 % de la population locale est concernée par la course. Ils ne ménagent pas leurs encouragements et chacun a le droit à un mot sympa….. « good job », « you look well » « well done folk ». A la fin du premier tour ma femme et ma fille sont là pour m’encourager. Je continue à mon allure pépère mais au 30° kilomètre je réalise, après un calcul mental un peu laborieux, que je peux descendre sous les 12h00. Je décide de garder le même rythme jusqu’au 37° kilomètre et de lâcher le peu qui me restera dans les cinq derniers. Je respecte ce scénario et effectivement je boucle les deniers 5 kilomètres en 23-24’ et je finis au sprint !!! Je boucle le marathon en 04h 18’. Mon temps total est de 11h53’51’’. J’avais prévu de finir en 12h15’, je suis donc content de mon résultat. A l’arrivée un bénévole s’enquiert de ma santé et, un peu comme un médecin urgentiste au chevet d’un blessé me pose des questions pour sans doute vérifier mon état de fraîcheur. Il me demande mon prénom, d’où je viens et si je suis content de ma course. A peu près lucide je réponds à ses questions bien que mes capacités à m’exprimer dans la langue de Shakespeare soient un peu altérées à cet instant. Je discute avec quelques finishers dont mes deux nouveaux amis français restés à m’attendre et je rejoins mes proches qui eux aussi ont eu une longue journée.
Quant à Vincent BAERT, victime d'une déchirure au mollet à la sortie del'eau il a été contraint à l'abandon après le vélo.
Le lendemain la remise des prix et le repas de clôture ont lieu a lieu dans un hangar abritant partie d'un musée consacré aux moyens de transports. C’est dans ce cadre original, entourés de voitures et d’avions de collection que Stéphane RIT se voit remettre son trophée de vainqueur des 30-39 ans. La soirée se poursuit dans un pub et, avant que nous prenions congé Félix WALCHSHOFER et Victoria MURRAY-ORR les deux organisateurs nous tombent dans les bras, nous embrassent et nous remercient chaleureusement d’avoir fait le déplacement. Bref, un épilogue à l’image de la course et des quelques jours passés à Wanaka. Ambiance chaleureuse, attention portée aux triathlètes étant les maîtres mots de cette organisation…….une course à faire et à refaire.
Et Nierderbronn ?
Re: Et Nierderbronn ?
Challenge France sur Sport +
Apparemment il y a eu une diffusion d'un reportage de 52' sur Sport+ hier soir. Quelqu'un saurait comment récuperer la video?
Rediffusion: Samedi 14 à 8h00 du mat'
Apparemment il y a eu une diffusion d'un reportage de 52' sur Sport+ hier soir. Quelqu'un saurait comment récuperer la video?
Rediffusion: Samedi 14 à 8h00 du mat'
David