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Re: Bikinis (o;

Publié : 02 oct. 2010, 07:45
par Kenzo
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Alors qu'est ce qui attire dans une épreuve ?

-Bah si c'est une épreuve comme celle ci je dirais que... :lol:

Re: Bikinis (o;

Publié : 03 oct. 2010, 18:07
par Kenzo
Faut-il regretter les maisons closes ?

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Le Chabanais, Paris 2e. "Un ministre des affaires étrangères de la IIIe République fréquentait assidûment cette maison close. Il se mettait nu et se laissait passer un collier à pointes autour du cou. A quatre pattes, promené en laisse, il présentait son postérieur à une ronde de filles nues, qui lui assénaient chacune des coups de fouet." Aujourd'hui, on trouve ce collier et ces fiches – les "blancs" – de la brigade des mœurs exposés dans la salle des archives de l'actuelle brigade de répression du proxénétisme. Le Chabanais, ouvert en 1878, fut un des bordels les plus luxueux de la Belle Epoque. Un blanc daté du 28 mars 1899 rapporte que vingt-cinq femmes travaillaient là et que le "cabinet médical" comportait quinze spéculums, des "pommades prophylactiques" et du permanganate.

C'est cet établissement ainsi que les quelques autres bordels parisiens haut de gamme des Années folles – Le Sphinx, Le One Two Two, Le Colbert, Le Cardinet (etc.) – qui ont servi de modèles au feuilleton qui débute cette semaine sur Canal+, "Maison close". :wink:

PRISON DE STUC

Tout l'intérêt de ce feuilleton, doté de grands moyens, au stylisme d'époque travaillé et documenté, vient de ce qu'il ne tombe pas – trop – dans l'évocation complaisante du bordel chic – ici, Le Paradis. Si les scènes sexuelles et les orgies abondent, on en voit toute la violence, souvent la cruauté, et combien la prostitution est un métier éprouvant.

Les héroïnes, Rose et Véra, l'une enrôlée de force, l'autre trahie par la tenancière et affligée de dettes, tentent tout au long des épisodes d'échapper à l'épuisante routine de la maison close. C'est une véritable prison de stuc, surveillée par des gardiens et une "sous-maîtresse" brutale, dont les clients sont les rois capricieux et où la police ramène les récalcitrantes "encartées" à chaque tentative de fuite.

Nous sommes au début de la IIIe République, décidée à réglementer la prostitution pour mettre fin au racolage, faire progresser l'hygiène publique – la "petite vérole" gagne – et défendre les valeurs familiales. Elle doit s'exercer dans des lieux fermés et grillagés, régulièrement visités par des médecins, des "maisons de tolérance" où célibataires et hommes mariés peuvent se divertir sans être vus, comme dans La Maison Tellier, de Maupassant.

BRUTALITÉ EXTRÊME

Si le feuilleton se présente comme un huis clos infernal au Paradis, on découvre l'autre prostitution de l'époque, celle de la rue, des macs et des bordels plus populaires ou d'"abattage". Celle-ci, plus rude encore, dominait. Ajoutons qu'à cette époque la brigade des mœurs se montrait d'une brutalité extrême avec les gagneuses accusées de racolage.

Suite au suicide de plusieurs prostituées qui avaient préféré se jeter par la fenêtre plutôt que d'être arrêtées, la ville de Paris ordonna en 1876 une commission d'enquête présidée par un médecin, Louis Fiaux. Son rapport, relayé par une presse républicaine hostile aux abus de pouvoir, est accablant : "Sous la double prétention de l'ordre et de l'hygiène, la police des mœurs a pour objet de mettre la main sur toutes les femmes convaincues ou soupçonnées de prostitution, de les examiner sexuellement, qu'elles y consentent ou non (…) ; [de les arrêter] arbitrairement, sans jugement, pour un temps indéterminé (…) ; de les inscrire toutes sur un registre qui en fait une catégorie à part, hors la loi (…)."

Chasse au racolage, excès de zèle policier, discrimination des prostituées, maisons de tolérance, sommes-nous aujourd'hui sortis de ces problématiques d'un autre siècle ? Si peu. Voici Maîtresse Gilda, jeune prostitué travesti, un des porte-parole du Strass, le tout nouveau Syndicat du travail sexuel français, associé aux groupes Cabiria de Lyon et Grisélidis de Toulouse.

Quand je lui parle du feuilleton "Maison close", aussitôt elle s'inquiète : "J'espère qu'ils ne vont pas nous la jouer le grand lieu de plaisir ultra-glamour, où tout le monde il est beau et gentil. C'était probablement très glam pour quelques clients riches et financièrement intéressant pour le tenancier, mais certainement pas pour les filles. “Maison close”, tout est dit, non ? Il s'agit d'un univers carcéral. Quand je pense que la députée UMP Chantal Brunel parle de les rouvrir… C'est une vaste plaisanterie."

RENVOYÉES "SUR LES BORDS"

En janvier, Chantal Brunel publiait Pour en finir avec les violences faites aux femmes (Le Cherche Midi). Elle y dénonçait la polygamie dans les banlieues, le travail d'esclave des femmes sans papiers, la violence de la pornographie sur Internet et, critiquant la loi du 18 mars 2003 interdisant le "racolage passif", la situation dramatique des prostituées pourchassées par la police, reléguées loin du centre-ville, isolées, mises en danger.

Comment y remédier ? En rouvrant des maisons "minutieusement contrôlées", permettant un suivi sanitaire et une protection juridique et financière des prostituées. Le vieux débat français sur la prostitution – Saint Louis déjà fit expulser les prostituées et brûler leurs habits, avant de leur accorder le droit d'exercer "sur les bords" (dans des bordels) – est relancé : faut-il l'interdire, la tolérer ou la réglementer ?

Un sondage publié le 18 mars par Le Parisien révèle que 59 % des Français – les hommes majoritairement – seraient favorables à une réouverture des maisons closes. Le 25 mars, un groupe de travail du ministère de l'intérieur sur la prostitution se réunit suite à la proposition de Chantal Brunel d'abolir la loi sur le racolage.

Quand on lui parle de cette commission, Maîtresse Gilda s'insurge : "Pourquoi ne nous ont-ils pas consultés ? Je suis ravie que Chantal Brunel parle maintenant de “maison ouverte” et plus de “maison close”. Qu'elle reconnaisse l'échec de la loi Sarkozy. Qu'est-ce que cela veut dire “racolage passif” ? Les juges, les avocats, les policiers, les prostitués, tout le monde s'arrache les cheveux pour comprendre. En fait, c'est un article prétexte pour arrêter qui on veut quand on veut, surtout les immigrés, et faire du chiffre comme à l'époque de la brigade des mœurs. Qui en profite directement ? Les macs, qui se félicitent que les filles se retrouvent vulnérables et sans protection."


Maison close sur CANAL +
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(vous la reconnaissez ? C'est Blandine Bellavoir l'actrice qui faisait Sonia dans Plus belle la Vie :wink:

Re: Bikinis (o;

Publié : 04 oct. 2010, 20:05
par clusaz
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hellooooooooooooooooooooooooooooooo :sm11:

Re: Bikinis (o;

Publié : 04 oct. 2010, 20:06
par clusaz
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Re: Bikinis (o;

Publié : 04 oct. 2010, 20:07
par clusaz
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Re: Bikinis (o;

Publié : 04 oct. 2010, 20:10
par clusaz
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:sm2: :sm2: :sm2: :sm2: :sm2: :sm2:

Re: Bikinis (o;

Publié : 04 oct. 2010, 20:12
par clusaz
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Re: Bikinis (o;

Publié : 06 oct. 2010, 21:14
par Kenzo
Le soutien-gorge qui peut vous sauver la vie :mrgreen:

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Une scientifique ukrainienne a créé un soutien-gorge révolutionnaire qui se tranforme en un masque capable de protéger contre les attaques chimiques et biologiques mortelles.

Le soutien peut être porté de façon classique ou séparé et transformé en deux masques suffisamment épais pour filtrer les substances nocives en suspension dans l'air.

Selon l'inventrice, le Dr Elena Bodnar, peu importe la taille du bonnet, tous les soutiens peuvent être réglés afin d'offrir le même niveau de protection.

Le Dr Bodnar, qui vit aujourd'hi à Chicago, aurait eu cette idée dès 1986, suite à la catastrophe de Tchernobyl. "Si les gens avaient eu à l'époque des masques bon marché et disponibles immédiatement, ils auraient pu éviter l'inhalation de l'iode 131 et la contamination aux rayons", explique-t-elle.

De même, le soutien gorge pourrait s'avérer utile en cas d'attaque terroriste mais aussi en cas d'incendie, de tempête de sable ou d'épidémie de grippe porcine.

La créatrice envisage également de créer un dispositif du même genre pour les hommes.

"Il ne faut que 25 secondes pour utiliser le masque: 5 secondes pour l'appliquer le masque et 20 secondes pour décider à quel homme on va porter secours", a plaisanté le Dr Bodnar.

Re: Bikinis (o;

Publié : 06 oct. 2010, 22:00
par clusaz
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alléé Kenzo un peu d'images :sm11:

Re: Bikinis (o;

Publié : 06 oct. 2010, 22:02
par clusaz
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Re: Bikinis (o;

Publié : 06 oct. 2010, 22:03
par clusaz
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Re: Bikinis (o;

Publié : 06 oct. 2010, 22:07
par Kenzo
hé grand faudrait peut être envoyer du lourd fini "alice au pays des merveilles" :lol:

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Bah c'est vrai quoi..... :evil: :mrgreen:

Re: Bikinis (o;

Publié : 06 oct. 2010, 22:08
par clusaz
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:mrgreen: :arrow:

Re: Bikinis (o;

Publié : 06 oct. 2010, 22:20
par Kenzo
eh bien voilà.. :wink: toute façon thierry n'est pas là, il est sur sa pauvre plage d'hawai avec sa fleur dans les cheveux donc le post Bikini est

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:lol: :lol: :lol:

Re: Bikinis (o;

Publié : 07 oct. 2010, 00:35
par claude
En tout cas, voila un point de vue qui ne manque pas de fondement...