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Gadagne a écrit :Tu peux apprendre à ecrire, une femme avec un minimum de culture c est agréable au quotidien

Venner a écrit :

FAYARD a écrit :

Venner a écrit :Circuit IM ou fédéral, il faut choisir, on ne peut pas être le cul entre 2 chaises.
Si nos champions rentraient dans le circuit IM, comme on rentre en religion, en faisant voeux de pauvreté, bref en sacrifiant leur vie pour le dieu Hawaï, pourquoi seraient-ils moins doués que des teutons, des kangourous ou des ricains ?
Et une perf à Hawaï, ne ramène-t-elle pas des sponsors ? La vie est un risque, le triathlon contre le matérialisme, j'attends le taré qu'il s'y colle vraiment, voilà ce que j'en pense.

Pfff, t'en raconte des conneries, hein !!! Vœux de pauvreté ??? Et tu t'entraînes comment ? Le coach de Cyril V, comment il le paye ? Son loyer ? Sa bouffe ? Etc...
Tu en tient une sacrée couche quand même !!

Xavier LE FLOCH en pro était en-dessous du seuil de pauvreté avec la Carte Vitale d'un de ses parents, renseignes-toi bibi sur la situation sociale des pros.

Boulegan a écrit :ça fait 20 ans que je lis les mêmes commentaires sur Hawaï...
Les Français, ils font ce qu'ils peuvent. Et c'est déjà très bien.
Hawaï, c'est une course à nulle autre pareille.
On peut "refaire le match", discuter des stratégies, des moyens et des qualités physiques des uns et des autres, Hawaï, ça reste Hawaï.
Si les Allemands ont toujours bien "marché" à Kona, c'est pas un hasard. Grosse culture vélo, de gros rouleurs, une philosophie tournée plutôt vers le format IM que DO, donc des moyens, une grosse émulation entre triathlètes allemands et les résultats au bout.
N'importe quel fan ou amateurs d'IM ou de Hawaï dans le monde citera des noms que Wolfgang Dittrich, Jurgen Zack, Lothar Leder, Norman Stadler, Thomas Hellriegel, AL Sultan et aujourd'hui Frodeno.
En France, on a eu combien de top athlètes qui ont tout misé sur Hawaï, qui en ont fait l'objectif de leur carrière ? Trois : Rovera, Vernay, Viennot.
Les autres en ont fait l'objectif d'une saison (Cordier, Chabaud, Buquet) avec un top 10 à la clef.
Viennot est passé à côté cette année. C'est rien, c'est le sport, c'est Hawaï, et c'est plutôt rassurant d'un point de vue éthique de voir des athlètes qui se loupent de temps en temps. Il reviendra en 2017, en 2018 et fera son maximum, avec les éléments, avec les athlètes en présence, avec ses moyens. Et ce sera un miracle, une fois de plus.

La FFTRI, on s'en carre, comme elle s'en carre du circuit IM, et on peut le comprendre, c'est pas son "domaine de compétences", c'est pas dans ses attributions ministérielles. Incohérence et hypocrisie au passage parce qu'en athlétisme par ex., fédérations et organisations privées s'entendent très bien : est-ce qu'on demande à Lavillenie ou Usain Bolt de choisir entre le maillot national ou la Golden League ? Non...

Pour en revenir à Hawaï, tant qu'un Viennot ou qu'un athlète français de son calibre n'intégrera pas une structure pro avec des moyens ad hoc, il ne pourra pas lutter pour gagner ou faire un top 3 à Kona.

Mathdok a écrit :j'aurai ajouté "The fish" à ta french Hall of fame

Guiz a écrit :Perso je pense que si les français se dopent comme Kienle ou Frodeno (par exemple ) ils sont tous à fait capable de gagner Hawaï!

Guiz a écrit :Perso je pense que si les français se dopent comme Kienle ou Frodeno (par exemple ) ils sont tous à fait capable de gagner Hawaï!

IRONMAN04 a écrit :+1 Boulegan, Tres bien synthétise......
On peut disserter pendant des heures, Hawaï reste un objectif annuel avec un systeme de qualification très difficile imposant de s'y consacrer totalement,,, dônc exit les objectifs secondaires au risque de contre performance....
Nos Francais ne sont pas plus mauvais que les allemands ou autres, seuls les moyens et conditions de préparation sont différents. Ça me rappelle 10-15 ans en arrière lorsqu'on vantait les entraînements des jeunes italiens en cyclisme, sous entendant que nos jeunes compatriotes se la coulaient douce, on sait ce qu'il én etaît dans le domaine du dopage, aujourd'hui la France possède un des meilleurs réservoirs de champions cyclistes.
L'état d'esprit est différent avec de super grands rouleurs, depuis toujours, et n'est il pas possible de faire un parallèle avec la bonne santé de l'économie allemande dont les entreprises aideraient (peut être, je pose la question??) plus facilement les sportifs à assumer leur statut pro... Én France il faut reconnaître que l’on est toujours dans le consensus, le cul entre deux chaises, avec ces statuts de haut niveau négociés avec la Poste (à l'épique), l'armée, les douanes,,,,,,,,
Bref, pour en revenir sur 2017, avec mon œil amateur, je pense que le premier echec de nos Francais est de n'être pas sortit avec le groupe de tête de l'eau et dônc d'avoir raté le Kona train,,, sauf pour Chevrot qui n'a pu y rester....
Je remarque enfin que si les pros ont "rate" leurs objectifs ambitieux, la France reste performante avec les GA dont les meilleurs se rapprochent des pros,,,, a méditer peut être......
Allez, je leur souhaite qu'un industriel français a l'aise financièrement (Decathlon pourrait se positionner par exemple) se passionne pour notre sport, investisse sur 5 ans, et vous verrez le drapeau français sur un podium à Hawaï,,,,, si si
Ciao

L'indien a écrit :Il a les moyens , c'était juste pas son jour, comme bcp derrière lui ....

emc a écrit :Bonjour à tous,

Je réagis rarement, mais Kona c’est un peu viscéral et depuis 20 ans j’ai l’impression de toujours revivre la même histoire. Comme beaucoup, voir un jour un français avec la couronne de lauriers sur la tête me fait rêver.

Cette course est spéciale, très spéciale elle ne ressemble à aucune autre et doit donc se préparer comme aucune autre. Les allemands l’ont compris, ils travaillent en professionnels. Ils s’entrainent ensemble, il se rendent sur place en stages 2 à 3 fois par an, arrivent sur place 3 semaines à l’avance et ont une équipe dans tous les domaines de la performance qui bosse avec eux en vue du performer sur cette épreuve. Rien n’est laissé au hasard. Par exemple pour le soucis mécanique de Bertrand ce n'est pas à lui de vérifier son vélo mais à son mécanicien sur place (je sais bien qu'il n'en a pas .... mais ceux qui jouent la gagne oui).

1. Sportivement, il faut orienter non pas 1 mais 2 saisons tout en mettant un plan de carrière axée sur cette épreuve. On ne peut pas arriver là bas au hasard ou juste pour voir. C’est un projet avec des objectifs à courts, moyens et longs termes comme peut l’être une olympiade

2. Concernant la chasse aux points. C’est un championnat du Monde et à ce titre on retrouve les meilleurs. Lorsqu’on se qualifie en étant le 50ème gars à 100 points prêt et parfois même en raison du forfait d’un athlètes mieux classé on ne peut pas espérer jouer les premiers rôles, on est tout simplement le 50ème mondial. Est ce que Kienle ou encore Stein pour prendre un jeune se pose la question de savoir s’ils auront assez de points ? Ils ont un plan de marche, certains vont recourir dans 3 semaines pour avoir leurs premiers points. Un pro doit courir toute l’année et non pas à la française en commençant en avril et en espérant faire 4 à Nice (je ne vise personne) pour espérer passer. Un pro français doit voyager, aller au contact des meilleurs pour au départ se faire battre puis faire jeu égal et un jour les battre.

3. Les règles d’arbitrage sont très spéciales à Kona (distances, temps de dépassement ect …). Combien de pros français ont compris l’intégralité du briefing réaliser en anglais … pardon en américain ? Les arbitres peuvent se tromper mais ce n’est jamais une excuse. Ils ne pas mais ne font pas de quartier et il faut pas attendre d’entendre un coup de sifflet d’avertissement. Le gars arrive et cartonne s’il estime qu’il y a une faute. Seul point noir je n’ai pas le souvenir d’un athlètes américain sanctionné depuis 10 ans. Dans tous les cas comme l’a fait Fred Van Lierde un pro doit savoir se remobiliser, se remotiver pour retourner au combat.

4. Reste le budget ….. Je connais Kienle depuis ses débuts. Il y a encore 5 ans il n’avait pas les revenus de nos athlètes français. On ne lui a pas fait de cadeau. Par contre il est allé gagner des courses importantes professionnellement, c’est à dire où il y avait une grille de prix pour survivre et des sponsors pour espérer être soutenu par la suite. La France n’étant pas l’Allemagne ou les US, un pro français doit aller dans ces pays (et pas en NZ ou en Australie), pour affronter les meilleurs. Au départ il se fera battre comme Kienle, puis il fera jeu égal et un jour les battra.

Guy Hemmerlin