Re: COVID-19, de l'espoir?
Publié : 10 avr. 2020, 13:22
C'est la triste réalité de cette maladie, sauver des gens est très "couteux" et "bloque" un lit en réa pendant 2 à 3 semaines... comme ni le matériel, ni les soignants ne sont infinis a un moment il faut décider qui aura sa chance...Venner192 a écrit : 10 avr. 2020, 09:36Questions stupides et orientées, ce n'est pas au médecin d'en décider comme ça.......
Juste une question comme ça : tu penses que les médecins qui en font l'injection tuent sciemment les patients ? Ou alors l'état des malades étant irréversible, ils leur évitent des souffrances ?
Franchement je peux comprendre la détresse des soignants qui doivent faire ces choix horribles jour après jour (Italie / Est de la France), ce n'est pas ce pourquoi ils ont signé dans la profession, eux les premiers s'en passeraient bien!
A ce titre j'ai trouvé le reportage d'Arte assez juste la dessus. On ne parle même pas de qq en situation de dépendance en EPHAD mais de patients qui allait encore relativement bien il y a qq jours/semaines. Comment veux-tu impliquer les familles dans ces choix là, hormis les mettre devant le fait accompli? (ce qui est fait pudiquement dans le reportage).
Face a cet état de fait, ce sont aussi les soignants qu'il faut aider dans ces moments difficiles. Comprendre que nombre d'entre eux font le max en leur âme et conscience pour sauver autant de vies qu'ils le peuvent et qu'ils sont en première ligne pour ce qui est de faire le "sale job". Lorsque comme en Italie des règles sont édictées je suppose que ça les aide psychologiquement de ne pas porter seuls cette responsabilité.
Lorsqu'il est décidé qu'un patient n'aurait pas sa "chance", comment rendre la fin de vie la plus "humaine" possible sachant comme tu l'as dit que la fin de vie par maladie respiratoire n'est pas des plus douces? Dois-t-on la encore mettre les médecins dans l'illégalité et les culpabiliser un peu plus?
T.