désolé j'avais mal lu, c'est vraiment nul et j'ai honte,tu as bien fait d'abandonner tu allais pas te tuer quand mème ce n'est que du sport !
Et je vais te dire un truc tu as tellement laissé de force dans cette épreuve tu peux meme pas imaginer pas étonnat que tu ais craqué physiquement ,on se voile la face en faisant style on craque pas mais l'amour de nos proches est si important que leur perte est une partie de nous qui s'arrache et laisse des traces................
Tu me rassures, j'étais étonné de ta réponse qd même vu le contenu du récit...
Bon ca me rassure, t'as qd même un coeur...
MAGNIFIQUE RECIT TRES EMOUVANT !! merci pour ses rappels primordiaux que sont la joie de vivre, le dépassement mesuré dans l'effort, pleins de petits bonheurs dont nous ne nous rendons même ^mus compte !!
merci bon courage pour la suite
et tu reviendras plus fort pour un jour finir pour ton ami et lever les yeux pour lui faire un
"Il est agréable d'être important, mais il est plus important d'être agréable" et pour appliquer cette devise allez sur www.bilbo-wheel.over-blog.com pour me rejoindre!!
Bon voici mon Compte rendu. Je sais je suis un peu en retard, mais le principal c'est qu'il soit là. Ce n'est pas la classe de Nico35, mais bon ...
Embrunman 2007:
L'objectif que je m'étais fixé pour cette année 2007 quand j'ai commencé le triathlon, c'est à dire il y a 3 ans : l’EmbrunMan. Mon père me l’avait bien rappeler la saison auparavant, « l’année prochaine, t'as intérêt à faire Embrun ». Ca tombe bien, c’était en plus l'objectif pour mes 40 ans.
Juillet 2007 sera mon dernier mois d’entraînement. Reconnaissance des parcours, volume d’entraînement, alimentation, je prépare tout à l’avance comme j’en ai l’habitude. Je ne veux pas de surprise le jour de la course, j’aime tout prévoir.
Semaine du 15 Août. Nous nous retrouvons au gîte que nous avions réservé dès le mois de Janvier. Mon fan club est encore présent, et en force cette fois puisque ce ne sont que des filles qui m’accompagnent. Quelle chance ;o)
La pression monte doucement. Deux jours avant la course je me lève avec un super torticolis. La veille j’ai porté ma fille de 4 ans sur les épaules lors d’une balade en montagne. J’ai le moral en berne. Heureusement, ayant vécu près de 15 ans dans la région, je vais voir un ami kiné. Sa séance de torture m’a finalement fait du bien, mais sur le moment, j’ai bien cru que je pouvais faire une croix sur la course.
Le lendemain, j’ai pu aller nager. Le cou est un peu raide, mais çà devrait aller.
15 Août 3h30 : J’ai super bien dormi. Même rituel que pour NICE l'année précédente, mon brownie multisport, ma boisson isotonique, mais cette fois j’ai mon café, car la gérante du gîte est aux petits soins.
4h45 : je sors du gîte pour rejoindre le parc à vélo. La température est étonnemment douce. Le thermomètre indique 15°. Il en fera 18 au parc à vélo.
5h : Arrivée au parc. Je vais faire un coucou à Alexandra LOUISON. Elle n’a pas bien dormi, comme d’habitude. On se souhaite une bonne journée et on se dit à tout à l’heure ….
Je prépare mes affaires tranquillement, je vais voir mon pote Sylvain qui est revenu depuis 15 jours d’Australie. On s’encourage, puis on se dirige vers l’aire de départ. La, pas de sas. Tout le monde est agglutiné. Il fait une chaleur incroyable, je suis en nage avant d’aller nager le comble !!
Départ des filles à 5h50. Dans la tête je me dis, « allez Alex ». Puis rapidement, les mains claquent, il reste 2 minutes, 1 minute, 30 secondes, 10 secondes, on y est. L’eau est tiède, mais la nuit est bien noire. Les premières minutes sont assez stressantes. C’est la première fois que je nage dans le noir complet, et c’est vrai que c’est spécial. Les 2 tours se passent sans encombre. J’essaye de repérer mon fan club en nageant, mais impossible. Je sais que tout le monde est venu et s’est levé très tôt, même les enfants dont la plus petite de 4 ans. Mes parents doivent aussi être là, mais je ne les ai pas vu avant le départ.
Fin de la natation. 1h11. Le temps n’est pas génial, mais je n’ai nagé que 60 kilomètres dans toute ma préparation, donc il ne fallait pas s’attendre à beaucoup plus. En plus, j'ai pas mal bu de flotte du à mon cou, détail qui va quand même m'empécher de m'alimenter un moment. Ma femme est là, le fan club aussi avec mes parents. Je prends le temps de me changer complètement. Sylvain est sorti 7 minutes avant moi. 7 minutes çà fait beaucoup quand même. Un dernier bisou vers le Fan club et me voilà lancé sur les 186 bornes de l’Embrunman.
Nous sommes tout de suite dans le vif du sujet, car les premières pentes sont terribles. Pas d’affolement, mais c’est facile à dire, j’ai l’impression de me traîner. En tout cas les paysages sont superbes, et la température toujours aussi clémente. Je n’ai pris que les manchettes car le temps est un peu couvert, ça s’avèrera un choix judicieux.
Une fois les premières pentes passées, c’est la descente et le retour sur la nationale avec une route impeccable. Savines, puis retour sur Embrun. La je sais que mon Fan club est là. Je ne me trompe pas. Je les vois grâce aux énormes banderoles qu’elles ont confectionnées sur des vieux draps. Je souris, j’en ai les larmes aux yeux. Heureusement que j’ai mes lunettes. Je vois mon bout de chou de 4 ans qui m’encourage et ma grande de 8 ans qui est hystérique. Un petit bisou à ma femme et c’est reparti. La route est bondée de monde. La pente est là, mais pas de souci, ça passe sur le gros plateau avec le sourire. Bon on se calme un peu maintenant, et j’essaye de m’alimenter. Pas évident, je n’ai pas très faim. Un concurrent me double en train de drafter avec un pote à lui qui est hors course. Je gueule car cela me gonfle : quel état d’esprit. Je retrouve mon Fan club vers St Clément avant de tourner sur Guillestre et de monter vers un des gros morceaux de la journée, l’Izoard.
J’arrive assez bien à pédaler à un bon rythme. Par contre dès le début de l’Izoard, je constate au compteur que je suis beaucoup moins bien que pour la reco faite un mois plus tôt. Tant pis, je gère.
Sommet de l’Izoard, je suis en retard sur l’horaire que je m’étais fixé de près de 15 minutes. Ravito perso, puis la descente à plus de 80 à l’heure.
Je me dirige vers le 2e morceau de choix de la journée, la cote de Pallon. Lors de la reco, je l’ai passé les doigts dans le nez. Ca y est, elle est là en face de moi, toujours aussi impressionnante. Je sais que le Fan club est en haut, alors j’ai envie de vite la passer. Malheureusement, en plein milieu de l’ascension, je sens les crampes monter dans l’arrière des cuisses. Je gère entre la position assise et la danseuse, ça y est c’est passé. Je cherche du regard où ils peuvent se trouver, ça y est, ils sont en face avec les banderoles.
L’émotion est intense et me fait oublier les crampes jusqu’à ce que je m’arrête. Petit bisou à tout le monde, et je repars. Je décide de mettre le petit plateau et de finir en récupération active les dernières quarante bornes. Je suis largement dans les délais, alors je ne me fais pas de soucis. Je cherche juste à ne pas plus aggraver mes crampes. Je bois bien, je respire, je déroule. Apparemment j’ai pris 2 minutes à mon pote Sylvain. Malheureusement, il est bien plus fort que moi en course à pied, donc je ne fais pas trop d’illusion.
Troisième moment fort, Chalvet. Je le passe sans encombre toujours sur le petit plateau en fréquence. Puis c’est la descente vers Embrun. Je pense déjà au marathon en faisant quand même attention au virage ultra dangereux de la fin du parcours.
7h55 de vélo, c’est 25 minutes de plus que ce que j’avais pensé, mais c’est la course, et surtout c’est Embrun. J’arrive au parc, les muscles vont assez bien. Les crampes ne sont plus réapparues. Je me change complètement une nouvelle fois, je me fais masser, j’enlève ma puce …. Oui détail très important, lors du massage, le kiné me demande d’enlever ma puce pour faciliter le massage. Je m’exécute. Je repars de mon emplacement, Sylvain est toujours à 6 minutes. Je passe sur le tapis à la sortie du parc, mais pas de bip. La je réalise que je l’ai laissé autour de la chaise, mais je ne me rappelle plus ou. Je retourne, je cherche partout, rien, disparue. Je retourne, je cherche partout, toujours rien. Puis je me dis que peut être le scratch de la puce a du se coller à une de mes fringues. Je retourne, je retourne, je cherche et je la trouve accrochée à l’intérieur de mon cuissard vélo. Cette fois c’est parti.
J’ai bien perdu 5 minutes sur l’histoire. Je commence à courir tranquille, à l’écoute de mon corps, tout à l’air d’aller. Tout va même très bien. Aucune douleur, je cours entre 12 et 13 à l’heure à ma montre, le seul problème, c’est que je n’ai aucune envie de courir !!!!
Je décide donc de marcher essentiellement dans les montées et d’essayer de courir le reste du temps.
Mon Fan Club est juste avant le pont. Cette fois je m’arrête, je prends le temps de parler avec tout le monde, ça me fait un peu de bien. Je repars. J’alterne course et marche rapide. Je vois ma femme qui m’a rejoint sur la digue qui longe la Durance. Je marche rapidement avec elle. Là un arbitre me croise et me demande si j’abandonne, et me somme de repartir sinon il me cartonne. Je ne dis rien, mais si il savait ce que j’ai pensé de lui .... Tout le parcours, certains athlètes étaient carrément assistés par des coureurs à pied hors course pour les alimenter et les soutenir. Un comble …
Bref, fin de la première boucle, j’ai fait toute la descente de Baratier en courant à vive allure, 15/16 à l’heure, ça aura fait monter la moyenne car pour rejoindre Baratier j’ai quasiment tout le temps marché. Je repasse sous le pont, le fan club est là, il m’indique que Sylvain est à 3 minutes. Ouh la, il doit pas être bien mon pote. Bon, je ne suis pas mieux non plus, alors pas d’euphorie. Fin du premier tour, on me passe le collier autour du coup, et c’est reparti. Je passe les 20 kilomètres puis le semi, et arrive de nouveau vers mon Fan club. Là, il m’indique que Sylvain est à 100 mètres à peine.
Je leur demande si ça ne fait rien si je continue, car ça va durer encore un peu de temps. Je me fais engueuler et je repars avec le sourire. Bon, maintenant où est mon pote ? Je distingue un gars effectivement qui a l’air de ressembler à Sylvain. Je me rapproche tout doucement, et quand je suis à 5 mètres de lui, il s’écroule. Je passe à côté, et je m’aperçois que c’est lui. J’essaye de le relever, mais il pèse une tonne. J’arrive à l’allonger dans l’herbe, mais il est …… fatigué. Des spectateurs nous donnent de l’eau, des commissaires arrivent. Je me sens rassuré.
Sylvain me dit qu’il va dormir un peu et qu’il repartira. Je dois prévenir sa femme qui l’attend au milieu de la digue. Je le quitte un peu inquiet, mais je sais qu’il est bien entouré. J’arrive à la digue, je discute avec sa femme et la rassure, enfin j’essaye. Je fais mon tour de digue ou je rencontre cette fois mes parents. Ils me trouvent fatigués et me demandent si je vais pouvoir continuer. Je dois avoir une sale tête ;o) Là, je leur dis que je ne vais pas m’écrouler aussi près du bol de sangria et que j’allais terminer.
Je n’ai toujours pas de douleurs musculaires, donc je suis confiant. A la fin du retour de la digue, qui vois je ?? Sylvain. Il est en pleine forme et me demande de refaire la digue avec lui. Je lui dis qu’il est sympa, mais je n’ai pas vraiment envie, surtout qu’il me reste maintenant 11 kilomètres. Sylvain est vraiment bien et me dit, en partant, « Vas y, je te rejoins ».
Je ne sais pas si cette phrase m’a boosté, mais dans ma tête, j’avais envie de finir et vite. Baratier, puis la redescente vers Embrun. La, les premières douleurs arrivent avec le panneau 35 kilomètres. Il en reste 7 !!!
J’arrive vers le pont, ma femme est là et elle tout excitée et m’encourage, j’ai envie de chialer car je commence à réaliser ce que j’ai fait, mais aussi qu’elles ont toujours été présentes tout au long de cette longue journée. Heureusement, j’ai encore une fois les lunettes ;o)
Puis le dernier tour du plan d’eau qui est interminable, et l’arrivée vers la finish line ou tout les gens vous acclament. Je suis à ce moment précis dans un état second. Je ne pense qu’à une chose, c’est pouvoir passer la ligne avec ma femme et mes filles. Je les cherche en haut de la piscine, puis c’est la longue ligne droite de l’arrivée. Je prends mon bout de chou dans les bras qui me semble peser une tonne, ma femme par la main et ma grande devant, et nous passons la ligne tous ensemble. J’y suis. Dans mon rêve d’ado.
Médaille, polo, puis je discute avec Speaker Olive du forum qui assure les commentaires.
Massage, puis le ravito final ne m'enchante pas trop, alors je me dirige pour aller chercher mes affaires. Je me sens vraiment bizarre. Envie de vomir, plus de force. Je fais ce qu’il y à faire ;o) Pas une personne dans le parc. Je n'ai que vomie, mais si j'étais tombé dans les vappes ..... bon enfin faut pas y penser.
Je suis très fatigué et je n’arriverai même pas à manger, mais par contre ce soir là j’ai bien dormi…
Mon pote Sylvain est arrivé près de 45 minutes après moi. Il a eu un deuxième malaise, et a dormi encore 15 minutes. Puis il a fini tranquillement.
Le lendemain, j’ai eu Alexandra au téléphone, elle m’a confirmé que c’était une course de malade et qu’elle avait vraiment beaucoup souffert. Elle a fini 2e ! Quelle classe !!!
Je retournerai à Embrun, avec cette fois l’objectif de moins subir la course. Enfin j'essaierais .........
Bravo à toi, à la lecture de vos CR, cela donne toujours des frissons par rapport aux émotions vécues, même si pour moi Embrun ne me donne pas envie de le faire en tant que participant
"Il est agréable d'être important, mais il est plus important d'être agréable" et pour appliquer cette devise allez sur www.bilbo-wheel.over-blog.com pour me rejoindre!!
Oxo a écrit :
Médaille, polo, puis je discute avec Speaker Olive du forum qui assure les commentaires.
Quelle médaille?
2009 : Ch'triman
2010 : Lanza'
2011 : Last season
...
...
2020 : I'll be back
2021 : I'll be back again - Frenchman
2022 : Maastricht + Kona
2023 : Des halfs + Zofingen
2024 : Embrunman
2009 : Ch'triman
2010 : Lanza'
2011 : Last season
...
...
2020 : I'll be back
2021 : I'll be back again - Frenchman
2022 : Maastricht + Kona
2023 : Des halfs + Zofingen
2024 : Embrunman
vincent05 a écrit :T'es sur que t'as bu que d'l'eau au ravito ???
bin franchement, déjà qu'il n'a pas les moyens de fournir de l'eau !! tu crois qu'il va pas payer le champagne à tous quand même !! sinon, si c'est le cas, pour sûr que je m'aligne au départ !!
"Il est agréable d'être important, mais il est plus important d'être agréable" et pour appliquer cette devise allez sur www.bilbo-wheel.over-blog.com pour me rejoindre!!
vincent05 a écrit :T'es sur que t'as bu que d'l'eau au ravito ???
bin franchement, déjà qu'il n'a pas les moyens de fournir de l'eau !! tu crois qu'il va pas payer le champagne à tous quand même !! sinon, si c'est le cas, pour sûr que je m'aligne au départ !!
vincent05 a écrit :T'es sur que t'as bu que d'l'eau au ravito ???
bin franchement, déjà qu'il n'a pas les moyens de fournir de l'eau !! tu crois qu'il va pas payer le champagne à tous quand même !! sinon, si c'est le cas, pour sûr que je m'aligne au départ !!
Ca m'étonnes pas d'toi !!!!!
Mieux encore, tu mets un buffet avec produits du terroir !!
A Vouglans, avec le Président, on offre lui le Macvin, moi le Comté et hop, apéro !!
Y'a même un cador suepr bon qui a perfé à Roth (euh, déjà trop écrit je pense !!) qui dévore le comté et siphone le Mavcin !!
"Il est agréable d'être important, mais il est plus important d'être agréable" et pour appliquer cette devise allez sur www.bilbo-wheel.over-blog.com pour me rejoindre!!
tout ça.............pour ça
pas étonnat que tu ais craqué physiquement ,on se voile la face en faisant style on craque pas mais l'amour de nos proches est si important que leur perte est une partie de nous qui s'arrache et laisse des traces................
