sylvain a écrit :MarcoTri a écrit :
[...]
Pour répondre à la question de Sylvain : qui ment ? Le LNDD. C'est pas beau.
[...]
peut-être quelques explications aux posts ci dessus.
1- le fait qu'on ne fasse ses analyses de 1999 que maintenant ?
après l'affaire festina en 1998, l'EPO et ses vertues explose au yeux du public. Mais on ne peut pas la détécter : ni dans le sang, ni dans les urines.
un laboratoire Australien (canberra) et un laboratoire Français (le LNDD) mettent au point en 2000 et 2001 (respectivement) un test pour dépister l'ruhEPO dans le sang (aussie) et les urines (frenchie)...
Ainsi, il est possible et probable que des courreurs se soient injectés de l'EPO au cours de la saison 1999 et 2000, d'autant que l'AMA (et l'UCI dans ce cas) n'ont validé le test urinaire français dans les protocoles de dépistage qu'à partir de 2001 (les analyses sanguines permettent de repérer un pb de numération des GR et pas de détecter l'EPO dans le sang). Mis a part pour les JO de sydney ou les australiens ont partiqués des tests EPO sur les échantillons de sang.
Ainsi, avant 2000 : on n'avait pas moyen de détecter l'EPO.
le LNDD a conservé les échantillons d'urines des courreurs contrôlés en 1999, au congèle dans le but d'avoir des "spécimens reproductibles du peloton internationnal" servant à amméliorer et a mettre en place le test de dépistage de l'EPO (a mon avis, ils se doutaient bien qu'ils serviraient un jour). Bien sur, cette conservation s'est fait selon les règles éthiques classique dans le cadre de protocoles de recherches...
Bref, aujourd'hui, le test urinaire a montré son efficacité (cf les centaines de tricheurs toute discipline confondues qui ont été démasqués) mais également ses limittes. La première et bien entendue la "durée de vie" de la protéine dans les urines : 3 jours !

. La seconde est l'affaire BEKE.
Donc, en bon labo de recherche, le LNDD a travaillé pour améliorer son test urinaire (qui est le plus pratique du fait du prélévement non invasif). Et il a ressorti des "vieux" prélévements pour faire une série de tests ! Et là stupeur et étonnement : sur 12 prélévements de 1999, 100% de positif !!!
2- L'étiquetage des tubes ?
Qaund on effectue des prélevements ont les identifie. Quand le technicien les recoit, il ne doit pas être en mesure de connaitre à qui ils appartiennent (confirmation d'un ancien collègue à bossé 1 an la bas durant cette période de 1999 à 2000). Il y a un système d'anonymat des prélévements dans les labo lors des protocoles de recherches cliniques. On n'a pas un frigo marqué AMSTRONG, lautre marqué ULRICH... c'est de la science fiction et c'est éthiquement non légal !
Amon avis d'utilisateur, il est peu probable que le LNDD ait conservé les même identifiant pour les échantillons que le préleveur... je dirait 1% de chance !! Sans l'exclure toute fois, je doute qu'on puisse remonter d'un numéro de spécimen traité au labo à un nom d'athlète en se procurant les différents numéros...

Voir aussi jusqu'ou peut aller L'Equipe dans ses investigations ? : entrée par effraction dans un labo, se procurrer les listes originales de noms ( qui a mon avis ne sont pas dans ce labo), et intéroger les techniciens et chercheurs, fouiller dans les ordi, les poubelles... j'y crois moyen quand même
c'est mon avis et mon expérience personnelle dans ce domaine... je précise. Chacun est libre de penser ce quil veut.
3- le LNDD ment ?
je ne crois pas. Je crois qu'effectivement, il ne sont pas en mesure de donner les noms des athlètes du fait de ce que j'ai pu écrire sur l'étiquetage des tubes.
Le LNDD a engagé ses tests pas dans un but de control antidoping, mais dans un but de recherche scientifique.
face au monde scientifique internationnal qui oeuvre pour la lutte antidopage, il ne serait pas cohérent d'agir de la sorte. POurquoi ? simplement, parce que dans le monde très protocolarisé de l'antidoping, ce genre de test serait qualifié de sauvage... Un seul échantillon (B), pas un test normalisé et validé s'il a subit des modifications...
voila mon opinion a ce sujet
je pense qu'amstrong n'a pas gagné ses tdf à l'eau (même si je pense que SUR ces tours, il était peutêtre clean, mais chargait à l'entrainement surement)... mais c'est pas de cette manière qu'on le fera tombé. et j'ajouterai aussi que malheureusement, il est trop tard, il ne tombera plus : il fallait le faire avant qu'il ne parte en retraite. Une bataille de perdue, mais pas la guerre...
