jeromenolimit a écrit :Le sport est un cirque ou vous vous ruez tous. Mais parfois vous trouvez que le spectacle n'est pas a la hauteur ou viole vos prejugés, et vous avez envie de vous faire rembourser. Trop tard vous avez subi une sodomie mondialiste, et vous avez soudainement envie de sortir du système. Mais le problème c'est que vous y êtes dans le système, vous avez même contribué à le créer à votre niveau de consommateur lambda.
Réveillez vous, le sport, celui que vous regardez en vous grattant les baloches, bière à la main, pizza pourrie dans la bouche, c'est celui que vous dénoncez en permanence, celui qui rend les gens cons au point de parier toute la journée sur des matches de foot, de rugby ou de curling.
C'est ça le sport de lance, ni meilleur ni moins bon que les déficits colossaux du réal de Madrid ou de Barcelone, ou les prolos continuent à affluer au stade.
le sport de lance c'est aussi la coupe du monde de foot au Quatar, ou les femmes ont le droit de fermer leurs gueules. Mais ça c'est moins grave que Lance et sa fondation ... Les Quatari n'ont bien évidemment acheté personne dans le sport, la politique et la finance. Et pourtant, à ce moment la vous serez devant votre écran plasma fabriqué au Bangladesh, avec vos potes si maman vous a donné l'autorisation, malgré les a prioris que vous avez sur le sport de Lance. Ah au fait le Quatar à une fondation aussi, elle sponsorise Barcelone ...
Dimanche prochain, c'est l'ironman de Nice, un petit cirque celui ci, à ciel ouvert, mais qui me donne toujours autant de frisson, avec où sans lance et sa fondation ...
Vive le sport comme le disait si justement le nain de France 2 (pas Passepartout, l'autre ...)
Tu ne parles pas de sport, tu parles de quelque chose qui est tout sauf du sport est qui s'appelle du spectacle, ce n'est pas la même chose.
Certains ici - et le sondage en cours sur ce forum en témoigne - aiment le sport dans ce qu'il a de plus noble, c'est-à-dire quand il véhicule les valeurs qui sont les siennes et où l'argent ne sert qu'à se donner les moyens d'atteindre ses objectifs, notamment payer des entraîneurs diplomés, acheter du matériel, entretenir des équipements sportifs pour tous, petits et grands, issus de tout milieu social. Parce que le sport, au départ - et il est toujours enseigné de cette façon dans cette certaine fédération, dans beaucoup de clubs et par beaucoup d'éducateurs - véhicule des valeurs d'égalité, de partage et de respect (au fond, là, j'en vois qui rigolent... )
J'ai tout de même l'impression que d'autres, en revanche, souffrent d'une maladie mentale qui pourrait être une purée faite d'égoïsme et d'insignifiance, dont je ne sais plus quel philosophe pointant la "montée", le "tout-à-l'égo" comme en parle également si bien Régis Debray.
Et effectivement, le spectacle sportif se nourrit de l'ignorance, du déni, de l'infantilisation, où la fin justifie toujours les moyens. Pire, cette malhônneteté est devenue la norme. Celui qui gagne est celui qui ne se fait pas prendre, c'est acté. Dérive qui a gangrené sans retour possible désormais le sport professionnel et depuis peu, le sport amateur. Ou la planche à billets tourne aussi à plein puisqu'on a éduqué le commun que le sport ne pouvait fonctionner qu'ainsi. Et par souci de mimétisme, quelle plus grande jouissance que de ressembler à ses idoles. Alors, effectivement, ne nous étonnons pas qu'une presque moitié de forumeurs d'OT se retrouvent dans leur champion qu'est LA puisqu'il en est leur parabole, leur miroir. Et que, LA pris la main dans le pot de confitures, continuent à regarder ailleurs. Ou alors à nier puis à argumenter pour atténuer le mensonge, pour ne pas briser le rêve, ne pas casser le miroir.
Une petite pour finir, pour se convaincre qu'il y a et qu'il y aura toujours deux manières de voir les choses :
Je causais l'autre soir avec un copain, responsable d'un superbe hôtel dans une île paradisiaque dans le pacifique et qui, au détour d'une anecdote, me raconte que quelques chats errants traînaient autour de son somptueux havre de paix baigné d'une eau turquoise, à la recherche de nourriture, voire de présence humaines. Soucieux d'un chiffre d'affaires annuel à deux chiffres et parce que certains de ses riches pensionnaires se trouvaient fort gênés par la présence de ces greffiers - alors que d'autres clients aimaient à les caresser - il a décidé d'un commun accord avec lui-même, d'empoisonner la nourriture donnée aux chats. Paraît-il que, en définitive, tout le monde était fort satisfait de leur tranquilité retrouvée...
Je déteste Lance Armstrong c'est un sale pourri dopé plein de fric, là ça va mieux? 
( il n' a jamais été pris ! )