Publié : 24 août 2006, 14:45
On ouvre un autre post pour parler vin ?
Le vin californien est très bien noté, il figure régulièrement parmi les 100 meilleurs vins du monde, le vin chilien aussi, le vin australien itou.
Le souci, c'est que les vignerons français entretiennent une espèce de complexe de supériorité par rapport à ce que les spécialistes appellent les "vins du nouveau monde".
Les vignerons français ont préféré dénigré systématiquement ce qui se faisait ailleurs plutôt que - loi du marché oblige - s'adapter aux nouveaux modes de consommation, aux nouveaux consommateurs, aux nouvelles attirances.
Le souci, c'est que les USA, l'Australie, le Chili, la Chine surtout, et consorts tiennent la dragée haute aux Français en terme de qualité et surtout, de prix. Grâce, en particulier, à une aide à l'exportation des Etats et pays concernés.
Dans le Bordelais, la mutation a été difficile à avaler, certains continuent à faire pisser la vigne et à vendre trop cher un vin qui ne vaut pas grand-chose, mais vendu 10, 15 20 euros la bouteille sous prétexte qu'il y a écrit Bordeaux sur le flacon. Ce qui ne signifie pas que les Bordeaux à 10 ou 20 heures sont dégueulasses, il y a en de très bons, suffit d'aller les découvrir sur place, les déguster au caveau...
Les vins du Côtes du Rhone, du Languedoc, ont opéré la mutation, avec succès, même les vins du pays du Var, les vins de Provence versent dans le qualitatif plutôt que le quantitatif.
Mais comme le faisait remarquer Kent (bravo pour ton Embrunman...), le terroir français restera toujours le terroir français. Les vignes escarpées de Condrieu resteront exceptionnelles, tout comme les vignes de Châteauneuf du Pape couvertes de galets.
Un cépage chardonnay ou viognier donnera un vin totalement différent qu'il soit planté au Chili ou en Bourgogne... C'est ça qui fait tout le mystère, la richesse... et la passion du vin.

Le vin californien est très bien noté, il figure régulièrement parmi les 100 meilleurs vins du monde, le vin chilien aussi, le vin australien itou.
Le souci, c'est que les vignerons français entretiennent une espèce de complexe de supériorité par rapport à ce que les spécialistes appellent les "vins du nouveau monde".
Les vignerons français ont préféré dénigré systématiquement ce qui se faisait ailleurs plutôt que - loi du marché oblige - s'adapter aux nouveaux modes de consommation, aux nouveaux consommateurs, aux nouvelles attirances.
Le souci, c'est que les USA, l'Australie, le Chili, la Chine surtout, et consorts tiennent la dragée haute aux Français en terme de qualité et surtout, de prix. Grâce, en particulier, à une aide à l'exportation des Etats et pays concernés.
Dans le Bordelais, la mutation a été difficile à avaler, certains continuent à faire pisser la vigne et à vendre trop cher un vin qui ne vaut pas grand-chose, mais vendu 10, 15 20 euros la bouteille sous prétexte qu'il y a écrit Bordeaux sur le flacon. Ce qui ne signifie pas que les Bordeaux à 10 ou 20 heures sont dégueulasses, il y a en de très bons, suffit d'aller les découvrir sur place, les déguster au caveau...

Les vins du Côtes du Rhone, du Languedoc, ont opéré la mutation, avec succès, même les vins du pays du Var, les vins de Provence versent dans le qualitatif plutôt que le quantitatif.
Mais comme le faisait remarquer Kent (bravo pour ton Embrunman...), le terroir français restera toujours le terroir français. Les vignes escarpées de Condrieu resteront exceptionnelles, tout comme les vignes de Châteauneuf du Pape couvertes de galets.
Un cépage chardonnay ou viognier donnera un vin totalement différent qu'il soit planté au Chili ou en Bourgogne... C'est ça qui fait tout le mystère, la richesse... et la passion du vin.
