Hypo-Crampe a écrit :Pour moi
un acte intrusif est un acte qui va de manière durable améliorer la performance.
Donc ça veut dire que si je prends un produit qui améliore ma performance, mais pas de manière durable, alors c'est pas du dopage?
Avec ça, je sens que les perfs vont faire un bond considérable!
Les records de Pantani et les autres vont tomber!
Ah non, parce que selon ta définition, si je m'entraîne, c'est un acte qui augmente de manière durable ma performance, donc c'est du dopage. Pareil si j'achète un vélo plus léger ou si je mets un casque aéro, d'ailleurs.
Hypo-Crampe a écrit :
Et qu'on ne me parle pas de doliprane ou anti-inflammatoire car à ce jour l' état musculaire ou ventilatoire de nos
anciens dopés peut être sujet à questions, ont ils gardés définitivement une partie des "bienfait" de leurs "soins" pendant leurs années pro.
Que veux-tu dire ici? Que les AINS par exemple doivent être supprimés de la liste des produits dopants? En fait tu veux ouvrir la porte à tous les abus...
Hypo-Crampe a écrit :
Ce que j' entends par solutions tiers ce sont toutes ces choses que l'on expérimente électrode, tente hypoxie, contrôle hormonal etc.. sans que cela
soit remis en question donc encadré.
Car là pour une fois ils mériteraient leurs salaires (AMA ou AFLD) à ce creuser la tête.
J'ai fait
un jeûne pour améliorer ma lipolyse, donc selon toi c'est du dopage?
Pareil si tu fais un régime sans gluten? Ou un régime paléo non encadré?
Par ailleurs, rassure-toi, oui ils méritent leur salaire à l'AMA, l'AFLD etc... Ils sont constamment à évaluer les pratiques et les produits, pour décider de les autoriser ou non. D'ailleurs tu n'as qu'à voir
la liste: il y a un boulot considérable derrière!
Hypo-Crampe a écrit :
Croire que le dopage ne peut venir que d' un "médicament/traitement" c'est vivre au 19ème siècle.
Et la liste des médocs interdit un miroir aux alouettes.
Tu as une vision complètement fausse de l'interdit - tu vis au XIXème siècle, visiblement. Tout d'abord, ce ne sont pas des médicaments qui sont interdits, mais des molécules, que celles-ci soient ou non à ce jour incluses dans des médicaments (même si de fait la quasi-totalité des molécules utilisées pour le dopage sont dans des médicaments: le marché du dopage est beaucoup trop étroit pour justifier à lui seul les investissements considérables que nécessite le développement d'une nouvelle molécule). Par ailleurs, les molécules en cours de développement, non approuvées pour un usage médical, sont interdites.
Ensuite, ce ne sont pas que des molécules qui sont interdites, mais aussi des procédés, même lorsque ceux-ci ne font pas intervenir de molécule interdite (ex: auto-transfusion).
Tout autre approche est impossible.
Par exemple, si au lieu de dire que tout ce qui n'est pas interdit est permis, on disait que tout ce qui n'est pas autorisé est interdit, il faudrait faire une liste de toutes les molécules non dopantes, ce qui est matériellement impossible, elle devrait avoir des centaines de milliers de produit et serait inutilisable, impossible à établir ou mettre à jour!
Et de même avec les procédures. On ne peut pas interdire tout processus d'entraînement qui sort un peu des clous (jeûne, méditation, yoga, régime spéciaux, stage en altitude, tente hypoxique...), tu bloquerais tout progrès, et ça n'a aucun sens du point de vue sportif.
Tu sous-estimes complètement la difficulté à définir rigoureusement le dopage, et les efforts faits par la communauté scientifique pour aboutir à la meilleure solution possible. Faisons déjà respecter le code actuel, et nous aurons fait des progrès immenses.