Djowl a écrit :PapyPM a écrit :patrick31 a écrit :Bonjour,
Ma pierre à l'édifice : un petit retour sur mon marathon d'Albi d'hier, et celui de Toulouse il y a 6 mois à titre de comparaison.
Les 2 fois l'objectif était de passer sous les 3 heures.
Toulouse en octobre dernier : fait avec un entraînement "triathlon" (2 half en septembre, marathon le 27/10). Alimentation : l'orga ne proposait de la boisson énergétique qu'à partir du km 30, j'ai tourné avec des gels (1 par 1/2 heure) et de l'eau jusque là. N'ayant pas creusé le sujet à l'époque je ne sais pas exactement combien j'ai bu, je buvais quelques gorgées toutes les 15 minutes. Il faisait chaud pour la saison (24 °, soleil). Résultat 3h12 (j'ai tenu 2 heures et puis j'ai faiblis).
J'ai donc heurté le mur, quelle que soit sa nature. Quelques recherches sur internet, la lecture de Sport &Vie, etc, m'ont amené à conclure :
- que le mur n'est pas dû à un épuisement des réserves de glycogène
- qu'il est dû au franchissment d'un seuil inflammatoire suite aux micro-lésions musculaires dues aux chocs de la course : le corps dit stop. La solution : renforcer les fibres musculaires, notamment par des sorties longues, voire un peu de descente. Et l'absorption de glucides retarde la production des marqueurs corporels. Tiens, tiens... Voir cette excellente synthèse :
http://www.sport-passion.fr/conseils/mur-marathon.php
(...)
Un grand bravo pour ton temps final...
Le bétonnage fut aussi présent pour moi pendant des années avant que je ne lise sur l'hydratation ici ou ailleurs.
J'ai expérimenté bétonnage sans hydratation, hydratation sans bétonnage, ni hydratation ni bétonnage et...Les 2...
Sans, c'est une catastrophe voire un abandon, que du bétonnage, j'ai beaucoup de mal à finir, avec des grosses cuisses. Que de l'hydratation, je tiens plus longtemps presque le marathon, mais au delà le seuil inflammatoire me casse les fibres, même si les descentes sont faites en douceur.
Si hydraté et bétonné, marathon et au dessus, pas de souci je gambade même sous la douche tant que les muscles ne sont pas refroidis et...
Si je trouve une douche froide, je peux, avec une cryothérapie artisanale, réussir à sortir de ma course sans aucun soucie de récupération...
Comme tu l'écris la douleur stomacale peut aussi te faire manquer de lucidité et arrêter de boire, aggravant tes soucis... Faut avoir la force de se forcer !
Bravo !
PP
Bonsoir,
article de la semaine dans Volodalen sur le "mur".
http://www.volodalen.com/51semaine/2014_09_1.htm
sportivement,
Djowl
Cet article vient confirmer ce que nous avons déterminer depuis 2007/2008...
La casse musculaire et sa rhabdomyolyse inhérente sont correlé par la déshydratation.
Jusqu''à ces années, il fut testé de faire les trails de montagne avec des descentes "lentes", petites foulées, pour éviter cette casse et ainsi augmenté le temps de "plaisir" en ultra.
Ceci en relation avec des tests sur 24h ou la casse musculaire est très importante (on écrit même la fonte musculaire tant est visible cette destruction)
Il fut démontré d'abord que l'on pouvait courir 24h, puis à partir de 2007/2008 que l'on pouvait descendre à "donf" en ultra (petits pas quand même, c'est mieux...), sans connaitre d'abimes destructeur musculaire grace à une hydratation suffisante.
Et il arrive souvent aujourd'hui que même sans entrainement particulier, des courses de 60/70 bornes se terminent sans quasi aucune courbature, mais en buvant une gorgée tous les 200/300 mètres, dans le dernier tiers du parcours !!!
tri-yann a écrit :Bonjour, a
(...)
Seul ''problème'' c'est que j'ai pas arrêté de pissé à partir du km 50 à vélo jusqu'à la fin de l'épreuve enfin on va dire jusqu’au 15° du semi parce que je pense avoir finit un peu déshydraté mais je vais rectifier avant l'IM où je vais boire 500ml pour 10km sur le marathon. Bref, je ne sais pas si c'est réellement un souci en faite, bon c'est un peu casse c***** de pisé sur le vélo et en courant surtout que j'ai dû le faire au moins 5 fois à vélo et 5 fois en CAP oO J'aimerais savoir ce que cela signifie ? Es bon signe ou mauvais ? Bois-je trop avant l'épreuve ? Dois-je changer quelque chose ?
Une dernière petite précision, hormis les boissons avant l'épreuve, j'ai testé tout ça à l'entrainement dans les même conditions ... J'ai pissé qu'une fois en posant le vélo et sinon RAS ...
En tout cas merci encore
PS : C'est autorisé de pissé sur le vélo d’après la RG ?
Vivi, fait en 2010 sur l'Altriman et 1995 sur Embrunman... Mais faut bien laver l'ensemble après !!!
Sinon pour moins pisser il est possible de légèrement augmenter la concentration mais aussi de garder en bouche plus longtemps sa solution pour boire moins.
Ceux sont les pistes explorées actuellement.
mounz666 a écrit :bonsoir,
Je voulais savoir si ce programme serait bon pour un Half.
Sortie de la nat= 1gel+eau
velo un bidon de 80+30 en version 700ml
+1 bidon eau
1/2 barres toutes les 30' en interavlles 1 gel toutes les 30'
ou
gels toutes les 45' mais pas de barres
en cap 1 gel tous les 5kms
C'est surtout à vélo que je me pose des questions.
j'ai deja fait 2 half avec que des bidons avec 80+30 et 1 barres toutes les heures.
Vous en pensez quoi??
sportivement.
As tu vraiment besoin de solide ? Gel et barre ne sont là que pour te rassurer.
Avec 80+30, voire 100+30 si tu veux assurer, tu as largement de quoi tenir en carburant si tu bois dans les 3l...
Sinon dès que tu prends du solide, il faut boire de l'eau pure pour équilibrer la concentration.
Manger sur le vélo et éviter cela en CAP.
L'Papy_kihafé_une_Zamora_au_marathon_de_Metz
c'est surement mieux que de la menthe au sucre dans une gourde..
je vous tiendrai informés par la suite.