velo / CAP filiere energétiques

Que faire pour aller plus vite, plus loin, plus longtemps? Ici on débat de tout ce qui touche de près ou de loin à la préparation physique et mentale (y compris les clubs).
ravioliv
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velo / CAP filiere energétiques

Message non lu par ravioliv »

Salut
je me souviens avoir lu un truc ( sans doute sur ce forum ) dont je ne retrouve plus le detail qui expliquait pourquoi en velo on attrapait plus facilement des "fringales" qu'en course a pied malgré une intensité d'effort equivalente.
Une histoire d'utilisation des filieres ou différentes des "reserves" stockées....quelqu'un a l'explication?
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jmboma
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Re: velo / CAP filiere energétiques

Message non lu par jmboma »

ravioliv a écrit :Salut
je me souviens avoir lu un truc ( sans doute sur ce forum ) dont je ne retrouve plus le detail qui expliquait pourquoi en velo on attrapait plus facilement des "fringales" qu'en course a pied malgré une intensité d'effort equivalente.
Une histoire d'utilisation des filieres ou différentes des "reserves" stockées....quelqu'un a l'explication?
Y a pas de raisons pour que le vélo soit différent de la CAP. Les filières énergétiques sont liées à l'intensité que tu mets dans ta séance. Le métabolisme mis en jeu va varier si tu cours en allure fondamentale (métabolisme aérobie) ou si tu cours à VMA (métabolisme anaérobie).
Récits de courses :
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vincent le chlore
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Re: velo / CAP filiere energétiques

Message non lu par vincent le chlore »

jmboma a écrit : Les filières énergétiques sont liées à l'intensité que tu mets dans ta séance. Le métabolisme mis en jeu va varier si tu cours en allure fondamentale (métabolisme aérobie) ou si tu cours à VMA (métabolisme anaérobie).
VMA : vitesse maximale aérobie => vitesse à laquelle la filière aérobie est optimisée (VO2max) et où l'essentiel de l'énergie provient de la filière aérobie (cycle de Krebs).
Au dessus de cette vitesse (puissance i.e. PMA) l'essentiel de l'énergie provient de la filière anaérobie et l'épuisement des stock/production de déchets et rapide, en dessous tu es en aérobie, à VMA (PMA) : tu tiens le temps que tu peux :sm2: 6'...

Quand à la question initiale...
Le stockage en vélo est plus facile : il y a des portes gourdes :D
raoul
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Re: velo / CAP filiere energétiques

Message non lu par raoul »

A VMA, la part d'anaerobie est importante. Les mots vitesse maximale aérobie induisent en erreur. L'atteinte de la consommation maximale aérobie se fait au-dessus du seuil anaérobie. Le seuil anaérobie est à environ 85% de VMA. Toute vitesse supérieur au seuil anaérobie devrait conduire à VO2 max avec le temps. D'où l'intérêt du 95% VMA en séries longues.

Pour la question initiale, à mon avis pas de différence entre vélo et cap. Voire le contraire car on s' alimente mieux en vélo et moins de problèmes gastriques car pas de secousses.
ravioliv
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Re: velo / CAP filiere energétiques

Message non lu par ravioliv »

raoul a écrit : Pour la question initiale, à mon avis pas de différence entre vélo et cap.
OK ca devait pas etre la que j'ai lu ca alors....
aroche
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Re: velo / CAP filiere energétiques

Message non lu par aroche »

Vélo et course à pieds : les différences sont bien réelles !!!

Sur le plan cardiovasculaire
La performance en activité à dominante aérobie dépend essentiellement de sa capacité à soutenir un haut rendement de sa consommation d’oxygène (VO2) .
Ce haut rendement de sa consommation d’oxygène évolue séparément dépend des facteurs suivants : le travail cardiaque bien sûr mais aussi de la réponse ventilatoire du débit sanguin et de l'activité neuromusculaire , hors il existe des différences entre la CAP et le vélo.
Si on peut observer des différences entre la FC max prise sur tapis et sur ergocycle c'est surtout au niveau de la VO2max que les données varient.
La VO2max est directement influencée par la masse musculaire active.
Depuis longtemps, on considère que la VO2max est directement influencée par la masse musculaire active. A noter quand même qu'avec des cyclistes experts la VO2max est très souvent alors identique sur tapis ou ergocycle.

Des différences vélo course à pied en fonction de l'intensité de l'effort ...
Quand on se place sur une intensité modérée autour des 70% de la VO2 max l'entrainement s’accompagne d’une consommation d’oxygène et d’une dépense énergétique supérieures en course à pied qu’en cyclisme. (travaux de Kravitz)
Cette dépense plus faible de consommation de VO2 expliquerait qu’à l’issue d’un entainement en vélo identique à celui en course à pied , la concentration de lactate soit supérieure. (moisn d'oxygénation = moins d'assimilation de lactate par l'organisme)
Des études ( Scott ) ont montrée que pour une même puissance développée la contribution anaérobie était inférieure en CAP (17%) qu’en vélo (28%)
Scott est parti sur 1 min à 250 W respectivement sur Home traineur et sur un tapis roulant dont la vitesse était calculée en fonction du poids du sujet

Des différences dues à la nature de l'effort et des contractions
Une autre explication pour expliquer ces différences de FC est la nature même de l'effort et le type de contraction
La course à pied avec son mécanisme cinétique de l'étirement-raccourcissement, créant des mini inflammation, provoque la libération de substances chimiques en réponse à ces inflammations.
Ces substances chimiques enclencheront une augmentation du flux sanguin.
En clair en course à pied le débit total de sang imposés aux quadriceps et mollets sera supérieur à celui en cyclisme. Je m'appuie sur les déjà très anciens travaux de Matsui dans les années 70, mais ils ont été repris et validés il y a peu par Millet dans son ouvrage ultra complet, sur les comparaisons physiologiques entre vélo et CAP


Différence au niveau de la FC max

La FCmax est généralement plus élevée en course à pied qu’en cyclisme. Des travaux ( Roecker) place cette différence autour de 5% .
Des études sur des triathlètes (O’Toole ML ) explique cette différence par la position corporelle et la ventilation naturelle plus faibles pour un coureur pied. Il a été également montré que la FC correspondant au seuil anaérobie lactique est toujours légèrement supérieure en course à pied, avec parfosi des différences très importantes allant jusqu'à 20 bpm
Cela montre clairement que pour celui qui pratique les deux disciplines vélo et CAP il n’est donc pas possible de déterminer les FC correspondant aux différentes zones d’intensité d’entraînement dans chacun des deux sports à partir d’un seul test d’effort !


Sur le plan énergétique
La course à pied favorise davantage la consommation de lipide (lypolise) que le cyclisme... reste quand même à prendre en compte les très fortes sollicitations articulaires en course à pied...

Sur le plan de la fatigue neuromusculaire
Sur des efforts de longue durées, la fatigue neuromusculaire est moins importante en cyclisme qu'en course à pied. Des travaux (Hassmen) montrent que sur des épreuves de longue durée, la baisse du niveau global d’activation du système neuveux autonome est supérieure en course à pied qu'en cyclisme.

Sur le plan du rendement énergétique
Rappel : le rendement représente l'efficacité des muscles à transformer l'énergie stockée par le corps en mouvement mécanique. En bref, plus le rendement est élevé, plus le coureur ou le cycliste aura de la puissance pour courir ou pédaler avec la même quantité d'énergie et d'oxygène. La thèse avancée par Bjiker est celle d'une différence sur le plan du couple "stockage-restitution de l’énergie élastique" présent au niveau des genoux : avec une composante élastique des extenseurs des genoux en course à pied qui n'existe pas en vélo.

Source :
Bijker KE, De Groot G, Hollander AP.
Delta efficiencies of running and cycling.
Édition : Med Sci Sports Exerc, 2001.


En terme de ventilation : le vélo est plus dur : pourquoi ?

Petit rappel pour comprendre : à une intensité modérée (autour de 60-70% de la VO2max) quelques soit l'activité on observer une baisse de la pression artérielle en O2 que l'on appelle "hypoxémie induite par l’exercice"

Une étude (Boussana ) avec des triathlètes montre que cette hypoxémie est aggravée en cyclisme par une perte d'efficacité de ventilation (hypoventilation) dont l'origine est mécanique : la position couchée du tronc en figeant la cage thoracique gêne le travail des muscles ventilatoires ; ceci entraînant une pression intrathoracique un diaphgrame moins performant et un un volume thoracique plus faible
L'autre facteur perturbant la ventilation en cyclisme provient indirectement du fait que l’efficacité de la pompe musculaire y est plus faible (travaux de Delp)
Pour faire court les mouvements des jambes en course à pied s’accompagne de contractions répétées beaucoup plus fortes qu'en cyclisme notamment au niveau des impacts du mollets. Hors en se contractant les muscles des mollets compriment les veines, ce phénomène favorise le retour du sang veineux vers le cœur ce qui conduita à un volume sanguin pulmonaire plus important en course à pied qu'en cyclisme
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jmboma
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Re: velo / CAP filiere energétiques

Message non lu par jmboma »

aroche a écrit :Vélo et course à pieds : les différences sont bien réelles !!!

Sur le plan cardiovasculaire
La performance en activité à dominante aérobie dépend essentiellement de sa capacité à soutenir un haut rendement de sa consommation d’oxygène (VO2) .
Ce haut rendement de sa consommation d’oxygène évolue séparément dépend des facteurs suivants : le travail cardiaque bien sûr mais aussi de la réponse ventilatoire du débit sanguin et de l'activité neuromusculaire , hors il existe des différences entre la CAP et le vélo.
Si on peut observer des différences entre la FC max prise sur tapis et sur ergocycle c'est surtout au niveau de la VO2max que les données varient.
La VO2max est directement influencée par la masse musculaire active.
Depuis longtemps, on considère que la VO2max est directement influencée par la masse musculaire active. A noter quand même qu'avec des cyclistes experts la VO2max est très souvent alors identique sur tapis ou ergocycle.

Des différences vélo course à pied en fonction de l'intensité de l'effort ...
Quand on se place sur une intensité modérée autour des 70% de la VO2 max l'entrainement s’accompagne d’une consommation d’oxygène et d’une dépense énergétique supérieures en course à pied qu’en cyclisme. (travaux de Kravitz)
Cette dépense plus faible de consommation de VO2 expliquerait qu’à l’issue d’un entainement en vélo identique à celui en course à pied , la concentration de lactate soit supérieure. (moisn d'oxygénation = moins d'assimilation de lactate par l'organisme)
Des études ( Scott ) ont montrée que pour une même puissance développée la contribution anaérobie était inférieure en CAP (17%) qu’en vélo (28%)
Scott est parti sur 1 min à 250 W respectivement sur Home traineur et sur un tapis roulant dont la vitesse était calculée en fonction du poids du sujet

Des différences dues à la nature de l'effort et des contractions
Une autre explication pour expliquer ces différences de FC est la nature même de l'effort et le type de contraction
La course à pied avec son mécanisme cinétique de l'étirement-raccourcissement, créant des mini inflammation, provoque la libération de substances chimiques en réponse à ces inflammations.
Ces substances chimiques enclencheront une augmentation du flux sanguin.
En clair en course à pied le débit total de sang imposés aux quadriceps et mollets sera supérieur à celui en cyclisme. Je m'appuie sur les déjà très anciens travaux de Matsui dans les années 70, mais ils ont été repris et validés il y a peu par Millet dans son ouvrage ultra complet, sur les comparaisons physiologiques entre vélo et CAP


Différence au niveau de la FC max

La FCmax est généralement plus élevée en course à pied qu’en cyclisme. Des travaux ( Roecker) place cette différence autour de 5% .
Des études sur des triathlètes (O’Toole ML ) explique cette différence par la position corporelle et la ventilation naturelle plus faibles pour un coureur pied. Il a été également montré que la FC correspondant au seuil anaérobie lactique est toujours légèrement supérieure en course à pied, avec parfosi des différences très importantes allant jusqu'à 20 bpm
Cela montre clairement que pour celui qui pratique les deux disciplines vélo et CAP il n’est donc pas possible de déterminer les FC correspondant aux différentes zones d’intensité d’entraînement dans chacun des deux sports à partir d’un seul test d’effort !


Sur le plan énergétique
La course à pied favorise davantage la consommation de lipide (lypolise) que le cyclisme... reste quand même à prendre en compte les très fortes sollicitations articulaires en course à pied...

Sur le plan de la fatigue neuromusculaire
Sur des efforts de longue durées, la fatigue neuromusculaire est moins importante en cyclisme qu'en course à pied. Des travaux (Hassmen) montrent que sur des épreuves de longue durée, la baisse du niveau global d’activation du système neuveux autonome est supérieure en course à pied qu'en cyclisme.

Sur le plan du rendement énergétique
Rappel : le rendement représente l'efficacité des muscles à transformer l'énergie stockée par le corps en mouvement mécanique. En bref, plus le rendement est élevé, plus le coureur ou le cycliste aura de la puissance pour courir ou pédaler avec la même quantité d'énergie et d'oxygène. La thèse avancée par Bjiker est celle d'une différence sur le plan du couple "stockage-restitution de l’énergie élastique" présent au niveau des genoux : avec une composante élastique des extenseurs des genoux en course à pied qui n'existe pas en vélo.

Source :
Bijker KE, De Groot G, Hollander AP.
Delta efficiencies of running and cycling.
Édition : Med Sci Sports Exerc, 2001.


En terme de ventilation : le vélo est plus dur : pourquoi ?

Petit rappel pour comprendre : à une intensité modérée (autour de 60-70% de la VO2max) quelques soit l'activité on observer une baisse de la pression artérielle en O2 que l'on appelle "hypoxémie induite par l’exercice"

Une étude (Boussana ) avec des triathlètes montre que cette hypoxémie est aggravée en cyclisme par une perte d'efficacité de ventilation (hypoventilation) dont l'origine est mécanique : la position couchée du tronc en figeant la cage thoracique gêne le travail des muscles ventilatoires ; ceci entraînant une pression intrathoracique un diaphgrame moins performant et un un volume thoracique plus faible
L'autre facteur perturbant la ventilation en cyclisme provient indirectement du fait que l’efficacité de la pompe musculaire y est plus faible (travaux de Delp)
Pour faire court les mouvements des jambes en course à pied s’accompagne de contractions répétées beaucoup plus fortes qu'en cyclisme notamment au niveau des impacts du mollets. Hors en se contractant les muscles des mollets compriment les veines, ce phénomène favorise le retour du sang veineux vers le cœur ce qui conduita à un volume sanguin pulmonaire plus important en course à pied qu'en cyclisme
Très intéressant ces infos même si parfois ca manque d'études croisées.

J'ai souvent subit des problèmes des points de côtés en CAP, ca pourrait être lié à cette fameuse position CLM qui conduit à une mauvaise circulation veineuse.

Pour le FCM, j'ai touché les mêmes valeurs en CAP en vélo mais pour en avoir discuté avec bcp de personnes ca n'est généralement pas le cas. Globalement ma FC moyenne en CAP sur un triathlon est très supérieur à la FC moyenne en vélo mais c'est aussi lié à la spécificité du positionnement des disciplines dans ce sport.

De mon point de vue, les différences de cardio CAP/vélo sont principalement liées aux spécificités des 2 sports. En CAP, nous subissons la gravité au maximum, alors qu'en vélo nous sommes portés. Nous pouvons faire les mêmes parallèles avec la nat qui ajoute la poussée d'Archimède et une position horizontale qui favorise le flux sanguin.

Je suis étonné sur la comparaison de puissance CAP/vélo. Ca me semble pas adpaté. A pied les puissances sont faibles, non?
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Re: velo / CAP filiere energétiques

Message non lu par aroche »

jmboma a écrit : Je suis étonné sur la comparaison de puissance CAP/vélo. Ca me semble pas adpaté. A pied les puissances sont faibles, non?
Il est utile de rappeler que la puissance maximale aérobie est un débit
Si on parle de puissance en ces termes de débit d'énergie, on parle alors de quantité d'énergie dépensée par unité de temps.
La PMA est donc la puissance de travail que développe un individu par minute au cours d'un effort (quel que soit le sport pratiqué) qui sollicite une consommation d'O2 à son VO2 max

D'ailleurs pour être tout à fait précis, la PMA est la débit d'énergie correspondant à la VMA du sportif (quel que soit sa discipline) , vitesse et puissance en lien qui permettent de mobiliser 100% de la VO2max tout en intégrant le coût énergétique (CE) propre au geste spécifique de la discipline (course à pied, cyclisme, ski alpinisme, aviron, natation...).

C'est donc sur ce coût énergétique que les choses sont ajustables.
Ce coût énergétique qui désigne la dépense énergétique par unité de distance parcourue (exprimé en J.m-1.L) est en quelque sorte l'évaluation de l'économie de mouvement en fonction de différentes composantes comme celles en lien à l'aérodynamique (position sur le vélo par exemple) biomécanique (glisse du skieur)... composantes évidemment variable en fonction du niveau d'expertise du sportif
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Re: velo / CAP filiere energétiques

Message non lu par jmboma »

aroche a écrit :
jmboma a écrit : Je suis étonné sur la comparaison de puissance CAP/vélo. Ca me semble pas adpaté. A pied les puissances sont faibles, non?
Il est utile de rappeler que la puissance maximale aérobie est un débit
Si on parle de puissance en ces termes de débit d'énergie, on parle alors de quantité d'énergie dépensée par unité de temps.
La PMA est donc la puissance de travail que développe un individu par minute au cours d'un effort (quel que soit le sport pratiqué) qui sollicite une consommation d'O2 à son VO2 max

D'ailleurs pour être tout à fait précis, la PMA est la débit d'énergie correspondant à la VMA du sportif (quel que soit sa discipline) , vitesse et puissance en lien qui permettent de mobiliser 100% de la VO2max tout en intégrant le coût énergétique (CE) propre au geste spécifique de la discipline (course à pied, cyclisme, ski alpinisme, aviron, natation...).

C'est donc sur ce coût énergétique que les choses sont ajustables.
Ce coût énergétique qui désigne la dépense énergétique par unité de distance parcourue (exprimé en J.m-1.L) est en quelque sorte l'évaluation de l'économie de mouvement en fonction de différentes composantes comme celles en lien à l'aérodynamique (position sur le vélo par exemple) biomécanique (glisse du skieur)... composantes évidemment variable en fonction du niveau d'expertise du sportif
Merci pour ta réponse très précise.

Sur Strava, les puissances annoncées en CAP et en vélo vont du simple au triple. Tu sais pourquoi?
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Re: velo / CAP filiere energétiques

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j'avoue être très perplexe .... je ne connais pas d'étude qui apporterait du crédit une telle différence .
Je suis donc preneur de sources
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Re: velo / CAP filiere energétiques

Message non lu par ravioliv »

Voila je me disais bien qu'il y avait un truc! :mrgreen:

Bon d'une maniere plus basique, ca me dit toujours pas pourquoi en velo on choppe des fringales au point de braquer une boulangerie ou de rever d'un bigmac gavé de mayo et pas en cap.... :sm2:
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Re: velo / CAP filiere energétiques

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ravioliv a écrit :Voila je me disais bien qu'il y avait un truc! :mrgreen:

Bon d'une maniere plus basique, ca me dit toujours pas pourquoi en velo on choppe des fringales au point de braquer une boulangerie ou de rever d'un bigmac gavé de mayo et pas en cap.... :sm2:
C'est lié à la durée de l'effort alors. Si tu te mets à courir 4 ou 5h, tu vas sans doute avoir ce même genre de pb.
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