VMA en préfatigue
VMA en préfatigue
Bonjour,
Je me demande s'il est utile de faire des séances de VMA alors que le corps est déjà fatigué?
En gros, ce type de séance peut il être bénéfique parcequ'il force notre organisme à puiser dans ses réserves, sensation que l'on retrouve en course. Ou alors les séries se faisant plus lentement (2 a 4 sec pour moi sur des 400m) on ne travaille pas vraiment sa VMA, et on va plutôt ajouter de la fatigue, à la fatigue ?
Je me demande s'il est utile de faire des séances de VMA alors que le corps est déjà fatigué?
En gros, ce type de séance peut il être bénéfique parcequ'il force notre organisme à puiser dans ses réserves, sensation que l'on retrouve en course. Ou alors les séries se faisant plus lentement (2 a 4 sec pour moi sur des 400m) on ne travaille pas vraiment sa VMA, et on va plutôt ajouter de la fatigue, à la fatigue ?
Re: VMA en préfatigue
Bonne question, je me la pose également, et dans les mêmes termes...marcassin a écrit :Bonjour,
Je me demande s'il est utile de faire des séances de VMA alors que le corps est déjà fatigué?
En gros, ce type de séance peut il être bénéfique parcequ'il force notre organisme à puiser dans ses réserves, sensation que l'on retrouve en course. Ou alors les séries se faisant plus lentement (2 a 4 sec pour moi sur des 400m) on ne travaille pas vraiment sa VMA, et on va plutôt ajouter de la fatigue, à la fatigue ?
Re: VMA en préfatigue
Il est fort probable que tu augmentes surtout sensiblement le risque de blessure......................
Pain is inevitable, suffering is optional.
Re: VMA en préfatigue
Alors pour un IM, je ne pense pas que ça soit utile.
Pour du CD, clairement oui.
Après, c'est comme toutes les séances dures, il ne faut pas en abuser, voir les sensations et comment le corps encaisse (1 fois/semaine voire toutes les 2 semaines).
Pour du CD, clairement oui.
Après, c'est comme toutes les séances dures, il ne faut pas en abuser, voir les sensations et comment le corps encaisse (1 fois/semaine voire toutes les 2 semaines).
Re: VMA en préfatigue
je pense que les cas de surentrainement où l'on a enchainé les séances de VMA comme des perles sur un collier sans laisser à l'organisme le temps de récupérer sont malheureusement légions ...
Il est indispensable de veiller à une récupération du système nerveux sympathique (pour faire court la partie du système nerveux autonome qui joue sur l'accélération du coeur) avant de se relancer dans une séance de VMA.
D'où l'extrême importance à un certain niveau de volume de charge de contrôler son niveau de récupération de la manière la plus régulière possible ...
Attentino aux fatigues sournoises....
Le surentrainement touche aussi l'athlète qui se connaît parfaitement ....

Il est indispensable de veiller à une récupération du système nerveux sympathique (pour faire court la partie du système nerveux autonome qui joue sur l'accélération du coeur) avant de se relancer dans une séance de VMA.
D'où l'extrême importance à un certain niveau de volume de charge de contrôler son niveau de récupération de la manière la plus régulière possible ...
Attentino aux fatigues sournoises....
Le surentrainement touche aussi l'athlète qui se connaît parfaitement ....
Re: VMA en préfatigue
c'est super efficace mais il faut que ce soit bien planifiémarcassin a écrit :Bonjour,
Je me demande s'il est utile de faire des séances de VMA alors que le corps est déjà fatigué?
En gros, ce type de séance peut il être bénéfique parcequ'il force notre organisme à puiser dans ses réserves, sensation que l'on retrouve en course. Ou alors les séries se faisant plus lentement (2 a 4 sec pour moi sur des 400m) on ne travaille pas vraiment sa VMA, et on va plutôt ajouter de la fatigue, à la fatigue ?
j'ai fais ça pendant 5 semaines et là je suis en train de surcompenser comme un cochon (alors que ça sert à rien

tu vas doubler beaucoup de monde après T2 si tu fais de la piste durant la prépa d'un tri (sprint/cd/HIM)

"Train hard, race hard, never win" moi
Alistair Brownlee sur 10.000m : http://www.flotrack.org/coverage/250668 ... 0aMPqh_uGM
Alistair Brownlee sur 10.000m : http://www.flotrack.org/coverage/250668 ... 0aMPqh_uGM
Re: VMA en préfatigue
J'ai déjà fait des séances 20x200m après une sortie vélo "dure" de 4H30 avec 3x20kms allure MD à l'intérieur... Et lors de volumes d'entraînement assez conséquents (en plein pic de charge) en prépa IM.
Je n'en faisais que quelques unes (la variante était plutôt des séries de 2 à 5kms à pied ou du travail de côtes/descentes).
L'objectif était de travailler toutes les filières possibles en pré fatigue pour me retrouver dans des états proches de ce qui se passe au semi marathon d'un IM... et être capable de continuer à courir.
En toute honnêteté ce genre de séance peut être utile mais il faut bien se connaître et les placer à des endroits judicieux (tout comme les sprints en grosse descente et en ballerine.....
)
Je n'en faisais que quelques unes (la variante était plutôt des séries de 2 à 5kms à pied ou du travail de côtes/descentes).
L'objectif était de travailler toutes les filières possibles en pré fatigue pour me retrouver dans des états proches de ce qui se passe au semi marathon d'un IM... et être capable de continuer à courir.
En toute honnêteté ce genre de séance peut être utile mais il faut bien se connaître et les placer à des endroits judicieux (tout comme les sprints en grosse descente et en ballerine.....

Après le defi 42(ans) en 2018, défi 43 de 2019 abandonné, défi 44 torpillé, no défi 45 libéré, on respire ce n’est que du loisir
https://www.facebook.com/defi42ans/
http://defi42.blogspot.com/
http://triblogantoine.blogspot.com/
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Re: VMA en préfatigue
Là dessus on est d'accord, mais c'est de la VMA alors que le corps est fatigué par une séance (en endurance notamment) qui la précède immmédiatemment. On reproduit la préfatigue de la situation de course et c'est nécessairement profitable, enfin à mon avis.-Antoine- a écrit :J'ai déjà fait des séances 20x200m après une sortie vélo "dure" de 4H30 avec 3x20kms allure MD à l'intérieur... Et lors de volumes d'entraînement assez conséquents (en plein pic de charge) en prépa IM.
Je n'en faisais que quelques unes (la variante était plutôt des séries de 2 à 5kms à pied ou du travail de côtes/descentes).
L'objectif était de travailler toutes les filières possibles en pré fatigue pour me retrouver dans des états proches de ce qui se passe au semi marathon d'un IM... et être capable de continuer à courir.
En toute honnêteté ce genre de séance peut être utile mais il faut bien se connaître et les placer à des endroits judicieux (tout comme les sprints en grosse descente et en ballerine.....)
La question que je me posais était plutôt : Est-il judicieux de maintenir des séances VMA quand le corps est fatigué plus globalement, sans pour autant qu'on soit à la limite du surentraînement (genre après une semaine de stage ou dans la semaine qui suit un week-end de course où on s'est mis au taquet).
Re: VMA en préfatigue
la réflexion doit se poser en terme de charge et pas uniquement de type de séance ....
Cela pose le problème de l'alternance
Chaque séance à sa spécificité en terme d'impact sur la fatigue :
>> Certaines vont provoquer une forte dégradation sur le plan des réserves énergétiques.
>> D'autres mobilisent beaucoup plus la structure même du muscle en la dégradant.
Alterner les dominantes c'est assurer un temps de repos supplémentaire, voilà un schéma avec une première séance constituée d'une sortie longue à allure modérée sur terrain peu "cassant" enchaînée le lendemain par une séance courte d'endurance de force (2 x 10 minutes de 30/30 sur très forte montée).

Cela pose le problème de l'alternance
Chaque séance à sa spécificité en terme d'impact sur la fatigue :
>> Certaines vont provoquer une forte dégradation sur le plan des réserves énergétiques.
>> D'autres mobilisent beaucoup plus la structure même du muscle en la dégradant.
Alterner les dominantes c'est assurer un temps de repos supplémentaire, voilà un schéma avec une première séance constituée d'une sortie longue à allure modérée sur terrain peu "cassant" enchaînée le lendemain par une séance courte d'endurance de force (2 x 10 minutes de 30/30 sur très forte montée).

Re: VMA en préfatigue
Même pour du long faire de la VMA a son importance !
Après comme dit juste avant moi, tu ne vas pas fatiguer les mêmes choses en faisant de la VMA ou de l'endurance de base. Ce ne sont pas les mêmes filières énergétiques qui vont être dominantes ... donc pourquoi pas en ayant bien programmé les récup après.
De toute façon, pour trouver la forme ou augmenter son niveau cela passe par une surcharge suivie de repos relatif qui fait la surcompensation.
Après comme dit juste avant moi, tu ne vas pas fatiguer les mêmes choses en faisant de la VMA ou de l'endurance de base. Ce ne sont pas les mêmes filières énergétiques qui vont être dominantes ... donc pourquoi pas en ayant bien programmé les récup après.
De toute façon, pour trouver la forme ou augmenter son niveau cela passe par une surcharge suivie de repos relatif qui fait la surcompensation.
Re: VMA en préfatigue
Cela dépend de chacun mais mes blessures sont souvent arrivées quand j'étais fatigué et que je voulais quand même maintenir mes séances de VMA...perso , pour le triathlon courte distance et les sprints, j'étais plutôt adepte de la sortie vélo suivi d'une séance cap soutient de VMA. Cela me permettait de travailler l'allure de course. J'ai fait de réels progrès grâce à ces séances et quand je posais le vélo en course, je n'avais quasiment plus de difficulté à partir vite dés le début de la partie cap et je maintenais cette allure cible travaillée à l'entraînement.Bardamu a écrit :Là dessus on est d'accord, mais c'est de la VMA alors que le corps est fatigué par une séance (en endurance notamment) qui la précède immmédiatemment. On reproduit la préfatigue de la situation de course et c'est nécessairement profitable, enfin à mon avis.-Antoine- a écrit :J'ai déjà fait des séances 20x200m après une sortie vélo "dure" de 4H30 avec 3x20kms allure MD à l'intérieur... Et lors de volumes d'entraînement assez conséquents (en plein pic de charge) en prépa IM.
Je n'en faisais que quelques unes (la variante était plutôt des séries de 2 à 5kms à pied ou du travail de côtes/descentes).
L'objectif était de travailler toutes les filières possibles en pré fatigue pour me retrouver dans des états proches de ce qui se passe au semi marathon d'un IM... et être capable de continuer à courir.
En toute honnêteté ce genre de séance peut être utile mais il faut bien se connaître et les placer à des endroits judicieux (tout comme les sprints en grosse descente et en ballerine.....)
La question que je me posais était plutôt : Est-il judicieux de maintenir des séances VMA quand le corps est fatigué plus globalement, sans pour autant qu'on soit à la limite du surentraînement (genre après une semaine de stage ou dans la semaine qui suit un week-end de course où on s'est mis au taquet).
Pour en revenir aux séances VMA après une sortie vélo, il faut déjà visait le haut du classement car c'est un travail difficile, usant et à manier avec précaution. AMHA, Il y a moins de risque avec le soutien de VMA.
“Les réseaux sociaux vous ont tous mis trop à l’aise avec le fait de manquer de respect aux gens, sans vous faire casser la gueule”. Mike Tyson 

Re: VMA en préfatigue
Le développement VMA se travaille en amont d'un objectif et, pour que ce soit une vraie séance de VMA, je ne pense pas qu'il faille être "fatigué".
Le maintien de la VMA se travaille en début de planning objectif et là encore, je ne vois pas en quoi être fatigué préalablement apportera un bénéfice.
Le rappel VMA vient au milieu et fin d'objectif à raison d'1 tous les 10 jours environ. Pourquoi, là encore, être fatigué pour qu'elle soit "intéressante"?
Par contre, comme le dit Fayard, travailler le soutien de vma, normalement ou en pré-fatigue apportera bien plus (physiologiquement et même psychologiquement).
Le maintien de la VMA se travaille en début de planning objectif et là encore, je ne vois pas en quoi être fatigué préalablement apportera un bénéfice.
Le rappel VMA vient au milieu et fin d'objectif à raison d'1 tous les 10 jours environ. Pourquoi, là encore, être fatigué pour qu'elle soit "intéressante"?
Par contre, comme le dit Fayard, travailler le soutien de vma, normalement ou en pré-fatigue apportera bien plus (physiologiquement et même psychologiquement).
Avec du temps et de la patience, les feuilles de mûrier se transformeront en robe de soie.
Mais,
Y penser sans cesse ne labourera pas le champ.
Mais,
Y penser sans cesse ne labourera pas le champ.
Re: VMA en préfatigue
Pour moi le travail de VMA vise à améliorer la conso Max d oxygène et donc les capacités cardio respiratoires
Faire un travail de VMA en prefatigue revient à introduire une autre limite que cardio respiratoire, la fatigue musculaire. Le facteur limitant n est alors plus la conso d O2 et donc on améliore pas sa VMA, ou bien peu rapport à l effort fourni
Je passe rapidement sur l aspect risque de blessure à faire de la VMA en pré fatigue, tellement ça me semble évident.
Par contre faire un travail d allure en pré fatigue, type séries cap allure HIM , donc nettement moins vite que VMA, après une sortie velo me semble très intéressant pour travailler la résistance à la fatigue. Mais ce n est plus un travail de VMA
Faire un travail de VMA en prefatigue revient à introduire une autre limite que cardio respiratoire, la fatigue musculaire. Le facteur limitant n est alors plus la conso d O2 et donc on améliore pas sa VMA, ou bien peu rapport à l effort fourni
Je passe rapidement sur l aspect risque de blessure à faire de la VMA en pré fatigue, tellement ça me semble évident.
Par contre faire un travail d allure en pré fatigue, type séries cap allure HIM , donc nettement moins vite que VMA, après une sortie velo me semble très intéressant pour travailler la résistance à la fatigue. Mais ce n est plus un travail de VMA
Re: VMA en préfatigue
+1 avec Petrus
pour moi le travail à très haut niveau de VO2 requiert de passer du temps proche de VO2 max (de l'ordre de 15-20 minutes à haute intensité) pour augmenter sa VO2max. Pour moi il faut donc arrivé plutôt frais et prêt à en découdre pour bien aller chercher les allures cibles pendant le temps nécessaire
pour moi travailler la fatigue ne correspond à pas grand chose, c'est prendre le problème à l'envers.
Pour moi y'a deux choses classiques que j'essaye de ne plus faire : négliger les jours off et sortir pour sortir... je préfère prendre un jour de repos pour faire du qualitatif sur la prochaine séance plutôt que de faire un petit footing pépère.
Avec une nuance dans ce que je dis : le qualitatif ça peut être une séance à faible intensité avec des éducatifs et ou une accélération douce de 60% vers 80-85% du max. J'essaye de passer 80% de mon temps en dessous de SV1 et le plus possible du reste au dessus de SV2 (pas simple). J'arrive à passer pas mal de temps en dessous de SV1 grace à de longs échauffements et de bonne plage de cool-down après l'effort
pour moi le travail à très haut niveau de VO2 requiert de passer du temps proche de VO2 max (de l'ordre de 15-20 minutes à haute intensité) pour augmenter sa VO2max. Pour moi il faut donc arrivé plutôt frais et prêt à en découdre pour bien aller chercher les allures cibles pendant le temps nécessaire
pour moi travailler la fatigue ne correspond à pas grand chose, c'est prendre le problème à l'envers.
Pour moi y'a deux choses classiques que j'essaye de ne plus faire : négliger les jours off et sortir pour sortir... je préfère prendre un jour de repos pour faire du qualitatif sur la prochaine séance plutôt que de faire un petit footing pépère.
Avec une nuance dans ce que je dis : le qualitatif ça peut être une séance à faible intensité avec des éducatifs et ou une accélération douce de 60% vers 80-85% du max. J'essaye de passer 80% de mon temps en dessous de SV1 et le plus possible du reste au dessus de SV2 (pas simple). J'arrive à passer pas mal de temps en dessous de SV1 grace à de longs échauffements et de bonne plage de cool-down après l'effort
Re: VMA en préfatigue
Perso, je pense qu il y a moins de risque a garder une seance VMA "courte" un peu allégée en répétition que faire une séance de seuil par exemple.Bardamu a écrit :Là dessus on est d'accord, mais c'est de la VMA alors que le corps est fatigué par une séance (en endurance notamment) qui la précède immmédiatemment. On reproduit la préfatigue de la situation de course et c'est nécessairement profitable, enfin à mon avis.-Antoine- a écrit :J'ai déjà fait des séances 20x200m après une sortie vélo "dure" de 4H30 avec 3x20kms allure MD à l'intérieur... Et lors de volumes d'entraînement assez conséquents (en plein pic de charge) en prépa IM.
Je n'en faisais que quelques unes (la variante était plutôt des séries de 2 à 5kms à pied ou du travail de côtes/descentes).
L'objectif était de travailler toutes les filières possibles en pré fatigue pour me retrouver dans des états proches de ce qui se passe au semi marathon d'un IM... et être capable de continuer à courir.
En toute honnêteté ce genre de séance peut être utile mais il faut bien se connaître et les placer à des endroits judicieux (tout comme les sprints en grosse descente et en ballerine.....)
La question que je me posais était plutôt : Est-il judicieux de maintenir des séances VMA quand le corps est fatigué plus globalement, sans pour autant qu'on soit à la limite du surentraînement (genre après une semaine de stage ou dans la semaine qui suit un week-end de course où on s'est mis au taquet).
Après le defi 42(ans) en 2018, défi 43 de 2019 abandonné, défi 44 torpillé, no défi 45 libéré, on respire ce n’est que du loisir
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