FAYARD a écrit :
Les médias ne sont pas responsables de tout. Dans le rugby, les critiques contre le corps arbitral ne manquent pas en dehors du terrain, comme à Toulon, par exemple...et pourtant, tu ne vois aucune contestation sur le terrain, rien, nada...question d'éducation. Les clubs et les centres de formation ont une grosse part de responsabilité dans cette attitude malsaine.
Demain, tu instaures l'arbitrage vidéo et tu sors un carton jaune à chaque contestation, et à chaque simulation, ça va vite rentrer dans l'ordre...
C'est la culture foot en général, le problème. Les clubs amateurs font bcp d'effort avec les gamins, mais c'est vite anéanti par ce qu'ils voient de leurs idoles. Après il n'y a qu' au foot où un commentateur se permet de dire devant des millions de spectateurs : "M. L'arbitre vous êtes un salaud !". Aujourd'hui, il ne se passe plus une émission foot sans que les journalistes trouvent à redire sur les arbitres (notamment de L1). C'est à peine exagéré de dire que désormais dans la culture foot, la première explication de la défaite réside dans l'erreur d'arbitrage. Tous les acteurs du système s'auto alimentent la dedans, de Mourihno à Aulas en passant par Menés ou Praud, jusqu'au supporter lambda. Du coup sachant comment tu vas te faire sabrer dés le premier coup de sifflet, faut qd même être sacrément armé psychologiquement pour entrer chaque semaine dans un trio arbitral d'un match de foot pro.
La promotion de l'arbitrage vidéo dans le foot par les médias est évidente, les télés espèrent récupérer des brouzoufs en vendant leurs images et leur savoir faire chaque dimanche aux fédés. Mais, je ne vois pas en quoi cela changerait le jugement de Aulas qui continuerait d'affirmer que Lucas est responsable d'un attentat sur Lopes.
En revanche je te suis pour des règles strictes sur le respect du corps arbitral, même en conférence de presse où parfois les propos relèvent de l'intimidation au même titre que la bousculade de Léonardo.
Mais à mon avis, ça ne va pas changer demain...sauf peut être (on peut rêver

) si par exemple l'ensemble des compétitions européennes sont appelées à radicalement se transformer, car ce serait là aussi l'occasion d'instaurer de nouveaux codes conduites (arbitrages, fair play financier, salariés cap etc...)
"La machine a gagné l'homme, l'homme s'est fait machine, fonctionne mais ne vit plus."